Oliba Cabreta
Comte de Besalú | |
---|---|
- | |
Comte de Cerdagne | |
- | |
Comte de Conflent | |
- |
Comte | |
---|---|
Comte de Cerdagne |
Naissance | Vers |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Famille | |
Père | |
Mère | Ava de Cerdagne (en) |
Fratrie | Guifred II de Besalú (en) Sunifred II de Cerdagne Miron III de Cerdagne |
Conjoint | Ermengarda d'Empúries (en) |
Enfants | Guifred II de Cerdagne Oliva de Besalù Bernard Ier de Besalú Ingilberga (d) Berenguer d'Elna (d) Adelais de Cerdanya (d) |
Ordre religieux |
---|
Oliba Ier dit Cabreta est le quatrième fils de Miron II le Jeune, comte de Cerdagne, de Berga et de Besalú, et d'Ava de Carcassonne[1].
Il est né vers 920 et mort en 990 au Mont-Cassin.
Évènements principaux
[modifier | modifier le code]Après la mort de son frère aîné, Sunifred II, en 965, il devient comte de Cerdagne, qui comprend la suzeraineté sur la vicomté de Fenouillèdes[2].
Il ajoute à son domaine Berga et Ripoll. En 979, Oliba envahit les terres du comte Roger Ier de Carcassonne, peut-être en faisant valoir des droits en tant que descendant des anciens comtes de Carcassonne et Razès[3]. Roger lui cède le Capcir. À la mort de son frère Miron III, en 984, il devient comte de Besalú.
Il a fait deux voyages à Rome. Le premier en 968, avec Garin, abbé de Saint-Michel de Cuxa, puis après s'être démis de ses titres en 988, avant de se retirer à l'abbaye du Mont-Cassin. L'historien Josep Maria Salrach pense que ce retrait est motivé par sa participation au meurtre de l'archevêque Aton en 971[4].
Il s'est marié avec Ermengarde, fille de Gausbert, comte du Roussillon et comte d'Empúries.
Descendance
[modifier | modifier le code]Ils ont eu cinq enfants :
- Bernard Taillefer (v.970-1020), le comté de Besalú de (988-1020) et Ripolll (1003-1020), Peypertuse, Vallespir, et la vicomté de Fenouillèdes ;
- Guifred II de Cerdagne (v.970-1049) reçoit le comté de Cerdagne (988-1035), Berga (1003-1035) Capcir, du Conflent, puis de Berga ;
- Oliva ou Oliba, comte de Berga puis Ripoll avant d'être élu abbé de Monastère de Ripoll et de Saint-Michel de Cuxa, évêque de Vic ou Vich ;
- Berenguer, évêque d'Elne ;
- Adélaïde.
Et une enfant illégitime : Ingilberga (976-1049), fille d'Oliba et d'Ingilberga, épouse d'Ermemi, viguier de Besora. Elle deviendra la dernière abbesse du monastère de Sant Joan de les Abadesses[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hélène Débax et Franck Pontiès., Saint-Hilaire, saint Saturnin et Roger. Un réseau guilhelmide dans lecomté de Carcassonne au Xe siècle., Toulouse, Méridiennes, (lire en ligne), p. 117-133.
- Jordi Bolòs i Masclans, « Atles dels comtats de Rosselló, Conflent, Vallespir i Fenollet (759-991) » (ISBN 9788423207343, consulté le ).
- Renaud Labadie Savy, « Le site de l’Horto à Caramany et Saint-Étienne de Casas dans l’évêché de Besalú au tournant de l’an mil (Pyrénées-Orientales) », Bulletin de la SASL, nos 2022-2023, , pp. 195-209.
- (ca) Josep Maria Salrach, « L’assassinat de l’arquebisbe Ató (971) i les lluites pel poder en els orígens de Catalunya », Secció Històrico-Arqueològica, Institut d’Estudis Catalans, vol. 2018, no Institut d’Estudis Catalans, (lire en ligne).
- (ca) dbdb.cat, Ingilberga.