Ordre du Nichan el Anouar
Ordre du Nichan el Anouar | ||||||||||
Avers | ||||||||||
Insigne de commandeur de l'ordre du Nichan el Anouar | ||||||||||
Conditions | ||||||||||
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Décerné par | France | |||||||||
Type | Ordre ministériel | |||||||||
Éligibilité | Militaires ou civils | |||||||||
Détails | ||||||||||
Statut | En extinction | |||||||||
Grades | Du plus haut au plus bas : Grand'croix Grand officier Commandeur Officier Chevalier | |||||||||
Statistiques | ||||||||||
Création | 1887 | |||||||||
Ordre de préséance | ||||||||||
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Barrette de chevalier de l'ordre du Nichan el Anouar (après 1899) | ||||||||||
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L’ordre du Nichan el Anouar (ordre des Lumières) est un ancien ordre du mérite colonial concernant le territoire d'Obock, la côte française des Somalis puis le territoire français des Afars et des Issas (devenu la république de Djibouti).
Histoire
[modifier | modifier le code]L'ordre est officiellement institué en par le sultan de Tadjourah Hamed ben Mohamed († 1912), « en vue de perpétuer le souvenir de l’heureux moment où lui et son peuple s’étaient placés sous le protectorat de la glorieuse France »[1].
Il est tout d'abord reconnu par le commandant du territoire d'Obock, Léonce Lagarde, à la condition qu'aucune décoration ne soit décernée sans son consentement et que le sultan proclame l'abolition de la traite des esclaves. Sur ces bases, il est reconnu comme ordre étranger par le gouvernement français le .
Par les décrets du 10 et , le président de la République, Félix Faure, le transforme en un ordre français et désigne la chancellerie de la Légion d'honneur pour l'attribution des brevets.
Le , il est remplacé par l'ordre national du Mérite à partir de 1964, mais les titulaires actuels survivants des grades et dignités de cet ordre continuent à jouir des prérogatives y étant attachées et ce d'après l'article 38 du décret n°63-1196 portant création d'un ordre national du Mérite.
Le , un décret local du territoire français des Afars et des Issas recrée l'ordre du Nichan el Anouar, « destiné à récompenser les personnes de nationalité française (…) et les personnes étrangères ayant rendu des services distingués au Territoire »[2].
Grades
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un ordre à cinq classes : chevalier, officier, commandeur, grand-officier et grand-croix.
- Chevalier (1887-1899)
- Chevalier (1899-1963)
-
Officier -
Commandeur -
Grand officier -
Grand-croix
Conditions d'attribution
[modifier | modifier le code]De 1896 à 1933, il récompense un séjour de trois ans en CFS. À partir de 1934, il faut avoir au moins 29 ans, dont neuf passés outre-mer. Il peut aussi être décerné à des personnes ayant simplement « rendu des services à l’expansion coloniale ».
Membres
[modifier | modifier le code]Grand-croix
[modifier | modifier le code]Le président de la République française est de droit grand-croix. À ce titre, l'ont été :
- Vincent Auriol ;
- Paul Doumer ;
- Albert Lebrun ;
- Émile Loubet ;
- Alexandre Millerand ;
- Raymond Poincaré.
Autres grand-croix :
Grands-officiers
[modifier | modifier le code]- Georges Cabanier
- Pierre Dejussieu-Pontcarral
- Louis-Auguste Girardot
- Lucien Girier
- Louis Henrique-Duluc, député de l'Inde française
- Jacques Massu
- Olivier Sainsère
Commandeurs
[modifier | modifier le code]- Gabriel Angoulvant
- Roger Barberot
- Guy Beck
- Bernard Demolins
- Jules Évenou
- Henri Joseph Eugène Gouraud
- Henri Gaebelé
- Fritz Kieffer
- Mgr Charles Lagier
- Alpinien Pabot-Chatelard
- Achille Raffray
- Colonel Jean Laroubine[3], officier de justice militaire, commandeur du .
- Pierre Cornet, maire de Villeneuve-de-Berg en Ardèche, et député de l'Ardèche
Officiers
[modifier | modifier le code]- Jacques de Stadieu
- Marius Guyot
- Michel Arnaud
- Rudolf Eggs
- Jules Hirlemann
- Guy Chauliac
- Gaston Guigonis
- Jean Réginensi
- Édouard Lamy (ingénieur)
- Paul Auguste Benoit, capitaine d'infanterie de marine
- Edmond Ferry
- Jean-Bernard Calmel
Chevaliers
[modifier | modifier le code]- Gabriel Marie Cyrille Germain (commissaire de police à Saint-Laurent-du-Maroni) du
- Eugénie Jeanne Soulier[4], du
- Alice Salvador (sœur de Henri), du
- H.M. Cassime (maire de Pondichéry) du [5].
- Claudius Brosse,
- Robert Ferry, du
- Auguste François Régis Chadès, du ...
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ordres, décorations et médailles de la France
- Rubans des décorations militaires et civiles françaises
- Liste des décorations civiles
- Liste des décorations militaires
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Souyris-Rolland : Guide des Ordres Civil Français et Étrangers, des Médailles d'Honneur et des Médailles des Sociétés. Paris 1979.
- André Damien : Les Ordres de Chevalerie et les Décorations. Éditions Mémoire et Documents, (ISBN 2-914611-05-6).
Références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- france-phaleristique.fr.
- Journal officiel du TFAI, 26 juin 1974.
- Ministère des colonies, « Bulletin officiel du ministère des colonies », sur Gallica, (consulté le ).
- Eugénie Jeanne Soulier, épouse du gouverneur de la CFS Pierre-Amable Chapon-Baissac.
- Décret du , no 18.9601.