Pétoubastis II
Pétoubastis II | |
Fragment d'une statue de Pétoubastis II adossé à un pilier (basalte, Memphis). | |
Période | Troisième Période intermédiaire |
---|---|
Dynastie | XXIIIe dynastie |
Fonction principale | Roi de Tanis |
Prédécesseur | Sheshonq V |
Dates de fonction | 730 à 725 AEC[1] |
Successeur | Ousermaâtrê Osorkon IV |
Famille | |
Conjoint | Tadibastet ? |
Enfant(s) | Osorkon IV ? |
modifier |
Pétoubastis II (transcription selon l'historien antique Manéthon de l'égyptien Padibastet) est un roi ayant gouverné Tanis sous la XXIIIe dynastie, de 730 à 725 AEC[1].
Identification
[modifier | modifier le code]Ce roi Séhotepibenrê Pétoubastis et le roi Pétoubastis (Putubishti) des sources assyriennes ont souvent été assimilés l'un à l'autre, or il semblerait qu'il s'agirait de deux rois distincts[2].
En effet, le nom de Séhotepibenrê Pétoubastis a été retrouvé à Memphis, or il est très peu probable que le roi égyptien des sources assyriennes, contemporain de Taharqa, ait pu être roi de cette ville à cette époque[2].
Généalogie
[modifier | modifier le code]Il est possible qu'il ait eu une épouse nommée Tadibastet avec qui il aurait eu son successeur Osorkon IV[3], bien que certains voient en le père d'Osorkon IV non pas Pétoubastis II mais Sheshonq V[4].
Payraudeau avance quant à lui que le contexte des titres donnés ne permet pas de savoir si Tadibastet est la mère d'un roi Osorkon ou bien son épouse, car elle porte les titres de « mère du dieu » et d'« épouse du roi » sur une égide en électrum sur laquelle le nom d'un roi Osorkon est cité, or il n'est certain le titre de « mère du dieu » renvoie au statut de mère royale, mais il pourrait signifier autre chose, ce qui ferait d'elle alors non pas la mère mais l'épouse du roi Osorkon nommé[5].
Règne
[modifier | modifier le code]Pétoubastis II règne sur une partie de l'est du delta depuis Tanis et serait le premier roi de la XXIIIe dynastie. Il aurait succédé à Sheshonq V de la XXIIe dynastie.
Quelques monuments inscrits au nom de Pétoubastis ont été retrouvés, notamment à Memphis (une statue), à Tanis (des blocs remployés plus tard dans les lacs d'Amon et de Mout) et des deux fragments d'inscriptions provenant probablement d'Héliopolis[2].
Titulature
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Payraudeau 2020, p. 556.
- Payraudeau 2020, p. 152.
- ↑ Dodson et Hilton 2004, p. 222.
- ↑ Kitchen 1996, p. 92.
- ↑ Payraudeau 2020, p. 153.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368).
- Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Thames & Hudson, [détail des éditions] (ISBN 0-500-05128-3)
- Kenneth Anderson Kitchen, The Third Intermediate Period in Egypt (1100–650 BC), Warminster, Aris & Phillips Limited, (ISBN 0-85668-298-5).