Pavillon de Tervueren

Pavillon de Tervueren
Pavillon de Guillaume d'Orange à Tervueren, 1830.
Présentation
Destination initiale
Palais d'été du prince d'Orange.
Pavillon de chasse.
Style
Architecte
Construction
1817-1823
Démolition
Destruction
1879
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Région
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)

Le pavillon de Tervueren[1], parfois aussi appelé château de Tervueren[2], est un pavillon de chasse construit, entre 1817 et 1823, pour le prince d'Orange par l'architecte Charles Vander Straeten dans le parc de Tervueren. Il est repris après la révolution belge par l'état belge puis par la famille royale belge, jusqu'à ce qu'il soit détruit par un incendie en 1879. Le palais des colonies est édifié en 1897 à l'emplacement du pavillon.

Guillaume d'Orange

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Statue de Claudius Civilis, Jean-Louis Van Geel, 1822 (copie).

Fin 1815, le parc de Tervueren est cédé au prince d'Orange qui en fait sa résidence d'été et y fait construire, entre 1817 et 1823, un pavillon par l'architecte Charles Vander Straeten, aux frais du trésor[3]. Ces frais sont consentis pour remercier le prince pour sa conduite à Waterloo[3]. Le pavillon coûte au total 794 000 francs[2]. Il est richement décoré et entouré de jardins à l'italienne, avec une statue de Claudius Civilis, de la main du sculpteur Jean-Louis Van Geel[4],[1].

Léopold II

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Lors de l'indépendance de la Belgique en 1830, l'ensemble du parc est détenu par l'état belge. En 1853, le roi Léopold Ier donne le domaine à son fils aîné et héritier du trône, le futur Léopold II. Sous sa supervision, le parc de Tervueren se développe.

Charlotte de Belgique, sœur de Léopold II, veuve de l'empereur du Mexique, réside dans le pavillon de Guillaume d'Orange depuis 1867 jusqu'à l'incendie du pavillon en 1879[5].

Gravure montrant les pompiers tentant d'éteindre le feu avec des lances à eau sous les regards d'une foule nombreuse
Incendie du pavillon de Tervueren (gravure d'Auguste Trichon) (1879).

Le 2 mars 1879, un incendie se déclare dans le pavillon[2]. L'impératrice Charlotte, réveillée à temps par ses dames d'honneur, échappe à l'incendie[2]. Elle part alors vivre au château de Bouchout. Le palais des colonies est construit dix-huit ans plus tard à l'emplacement du pavillon[6].

Références

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  1. a et b « 2013 : Restauration de la sculpture Claudius (Caius) Civilus. », sur regiedesbatiments.be
  2. a b c et d Éric Dodémont, La dynastie belge en images (2e édition) : Anciennes gravures du XIXe siècle, Liège, Heta, (ISBN 978-1-4840-6425-2, lire en ligne), « Palais, châteaux et monuments : Charlotte - Incendie du château de Tervueren », p. 220-225.
  3. a et b La Belgique littéraire et industrielle. (lire en ligne)
  4. F. Gauwens, « Tervueren », La Belgique littéraire et industrielle : revue de la littérature, des arts, des sciences et de l'industrie,‎ , p. 200-206 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « La section congolaise de l'Exposition internationale de Bruxelles de 1897 », sur [www.cehibrux.be Cercle d'histoire de Bruxelles] (consulté le ).
  6. « SBA rénove et agrandit le Musée royal de l'Afrique centrale de Tervuren, commandé par le roi Léopold II », AMC,‎ (lire en ligne)