Phare du cap Ferret

Phare du cap Ferret
Le phare du cap Ferret.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Automatisation
1995
Patrimonialité
Gardienné
oui
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
52 m
Hauteur focale
53 m ou 46 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
62 m
Marches
258Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Lanterne
Lampe halogène 1 000 W
Optique
Lentille tournante 4 panneaux 1/4
Focale 70 cm
Portée
22,5 milles (41,7 km)
Feux
Feu à éclats rouges, 5 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D1378Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Carte

Le phare du cap Ferret[a] est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines, la machinerie d'ascenseur et les logements.

Construit en 1840, il est détruit en 1944 sous l'Occupation. Reconstruit en 1947, il est automatisé en 1995.

Le phare a fait l’objet d’une inscription au registre des monuments historiques le [1].

Géographie

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Le phare est bâti sur la presqu'île du cap Ferret (commune de Lège-Cap-Ferret) en Gironde (France) entre le bassin d'Arcachon et l'océan Atlantique.

« Phare d'Arcachon », dans Les travaux publics de la France (1883).
Le phare depuis la plage (côté bassin).

Le premier phare du cap Ferret a été envisagé dès 1792. Il n'est construit que tardivement et mis en service en 1840. C'était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m. L'électrification a lieu en 1929. En , avant de battre en retraite, les Allemands le font sauter[2].

Un blockhaus avait également été construit dans les jardins du phare. De nos jours, il se visite.

Un deuxième phare est rebâti rapidement et mis en service dès 1947 à la pointe de la presqu’île. L'inauguration a lieu le . Le nouveau phare reprend les plans de l'ancien. La tour est de 52,1 m pour une élévation de 62 m avec un feu à éclats rouges toutes les cinq secondes. La porte d'entrée, en avant-corps, est rehaussée d'un fronton reprenant les millésimes des mises en service (1840 et 1947) encadrant un bas-relief représentant un navire voguant sur la mer, où figure un poisson, et surmonté de l'étoile symbolisant le phare. Le hall d’accueil comporte une mosaïque du maître verrier Auguste Labouret (1871-1964) représentant le bassin d'Arcachon et la presqu'île du cap Ferret, ainsi que deux bustes : celui de l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré (1766-1854) et celui du physicien Augustin Fresnel (1788-1827), inventeur des lentilles portant son nom.

Le phare est ouvert à la visite. Un escalier de 258 marches permet d'accéder au sommet, d'où l'on découvre un panorama très étendu sur la presqu'île, le bassin d'Arcachon, les passes et l'océan.

Une exposition dans plusieurs salles annexes présente l'évolution de la topographie du bassin d'Arcachon et de ses abords, des cartes marines et des instruments de navigation. Dans le même bâtiment se trouve une boutique.

Le phare dans les arts

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En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare du cap Ferret[3].

Notes et références

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  1. Typographie correspondant à une dénomination descriptive.

Références

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  1. Notice no PA33000114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : notice de l'inscription au registre des monuments historiques.
  2. Ragot 1992, p. 14-18.
  3. « Carnet de 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre prioritaire », sur laposte.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • Jacques Ragot, La Presqu’île Lège Cap-Ferret : Évocation historique, vol. 1, La Teste, éditions de l’Equinoxe, coll. « Le temps retrouvé », , 87 p.

Articles connexes

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Liens externes

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