Philippe Comairas

Philippe Comairas
Comairas dormant dans l'atelier d'Ingres,
dessin de Théodore Chassériau.
Biographie
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Distinction
Second Prix de Rome de peinture en 1833
Sépulture de Philippe Comairas au cimetière de Fontainebleau.

Philippe Comairas, né le à Saint-Germain-en-Laye et mort le à Fontainebleau, est un peintre français, second prix de Rome en 1833.

Né à Saint-Germain-en-Laye, il est le fils naturel de Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855), peintre sur porcelaine, et de l’architecte Jean Baptiste André Comairas (né le à La Rochelle et décédé après 1855 ?). Élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres, il atteint la deuxième place du prix de Rome de peinture pour Moïse et le serpent d'airain. Très rapidement, la monarchie de Juillet lui commande la réalisation de portraits historiques pour la création du musée de l'Histoire de France au château de Versailles.

En 1838, sur les recommandations de l'architecte Achille-Jacques Fédel, il exécute quelques fresques pour la décoration de l'hôtel de Monaco récemment acquis par le baron Hope. Se sentant lésé lors du règlement, Comairas attaque Hope et gagne son procès[1].

Il s'installe à Fontainebleau (au 6 rue Guérin[réf. nécessaire]) pour peindre sur le motif [réf. nécessaire], participant ainsi au courant de l'école de Barbizon. Il se lie d'amitié avec Jean-Baptiste Corot qu'il accueille dans son atelier bellifontain[2]. Il fonde dans la ville de Fontainebleau une académie de dessin, où il décède en 1875.

Il fait notamment don d'une somme de 6 000 francs en faveur de l'association des artistes-peintres, dont il a fait partie, et laisse sa maison pour y établir une école de dessin et de peinture à laquelle il ajoute une rente de 3 600 francs[3].

Un espace d'exposition consacré à l'art est inauguré en 2008 dans cette même ville lui doit son nom[4]. Une rue de la ville porte également son nom[5].

Principales œuvres conservées dans des collections publiques

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le numéro précédé de AL désigne le numéro de l'essai de catalogue d'Anne Lajoux, cf. bibliographie.

Portrait d'Agnès Sorel, 1833.

Bibliographie

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Anne Lajoux, "Philippe Comairas (1803-1875), un peintre d'histoire oublié", « Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français », année 2011, 2012, p. 95-143, : Étude, Essai de catalogues des œuvres, (48 numéros), Correspondance et documents.

Références

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  1. Ernest Chesneau, Peintres et statuaires romantiques, Paris, Charavay frères, , XI-336 p., In-18 (lire en ligne), « Les petits romantiques », p. 81-84.
  2. Notice de l'Hymne au soleil sur Louvre.fr
  3. « Nécrologie : M. Comairas. », L'Abeille de Fontainebleau, no 8 de la 36e année,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  4. Ville de Fontainebleau, « Espace d'exposition Comairas : galerie d'exposition », sur fontainebleau.fr, site de Fontainebleau (consulté le )
  5. « Fichier FANTOIR des voies et lieux-dits - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
  6. base Cat'zArts
  7. écomusée de la Brenne
  8. Notice no IM82000751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Liens externes

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