Philippe Dupin
Député de l'Yonne | |
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Bâtonnier Ordre des avocats de Paris | |
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Député de la Nièvre | |
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Enfant | Charles Marchal (d) |
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Philippe Simon Dupin, dit « Dupin cadet », né le à Varzy (Nièvre) et mort le à Nice (province de Nice), est un avocat et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Philippe Dupin est le fils de Charles-André Dupin (1758-1843), magistrat qui fut député au Conseil des Anciens sous le Directoire, puis au Corps législatif sous le Consulat, et de sa femme Catherine Agnès (1763-1827).
Cousin de Claude-François-Étienne Dupin, benjamin des trois frères Dupin, cadet d'André Dupin, avocat et personnalité politique de premier plan sous la monarchie de Juillet et de Charles Dupin, mathématicien, ingénieur et homme politique.
Il fit ses études au collège de Clamecy, devint avocat et s'inscrivit au barreau de Paris en 1816 et entra dans le cabinet de son frère André, qui avait déjà acquis la célébrité. Lui-même ne tarda pas à plaider avec succès dans un certain nombre d'affaires retentissantes : l'affaire du faux comte de Sainte-Hélène, celle du chevalier Desgraviers, prétendu créancier de Louis XVIII, etc. Il fut également chargé des intérêts du duc d'Aumale, légataire universel du dernier prince de Condé, dans un procès qui fit grand bruit. À partir de 1830, lorsqu'André Dupin se consacra exclusivement à la politique, son frère reprit son cabinet et défendit les clients les plus célèbres et les plus influents le journal Le Constitutionnel, la Ville de Paris, la Chambre des notaires, la Compagnie des agents de change, Flora Tristan, etc.
Lui-même fut élu député le par le collège de département de la Nièvre[1]. Il quitta la Chambre en 1831, non sans avoir soutenu ponctuellement de ses votes le gouvernement de Louis-Philippe.
Il rentra au parlement le comme député du 2e collège de l'Yonne (Avallon)[2]. Il siégea de nouveau dans la majorité ministérielle, mais brièvement car il mourut avant la fin de la session, le à Nice.
Selon Gustave Vapereau, Philippe Dupin serait le père du littérateur Charles Marchal (d) (1822-1870), dit « Marchal de Bussy »[3]. En 1847, la mère de ce dernier a fait paraître une brochure exposant ses vaines tentatives pour obtenir la reconnaissance de son fils par la famille Dupin[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- 248 voix sur 468 votants et 692 inscrits contre 216 à M. Bogne de Faye, ancien député
- 137 voix sur 236 votants et 273 inscrits
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, t. II, Paris, 1858, p. 1160.
- Félicité Marchal, Une Mère et la famille Dupin, Paris, 1847, 29 p.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Philippe Dupin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :