Pierre Cornette de Saint-Cyr
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| Nom de naissance | Pierre Gaston Maxime Cornette de Saint-Cyr |
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Pierre Cornette de Saint-Cyr, né le [1] à Meknès au Maroc et mort le à Saint-Tropez, est un marchand d'art et commissaire priseur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Sa famille est issue de l'aristocratie des Antilles françaises[2]. Son ancêtre, Antoine Cornette, était capitaine d'infanterie et conseiller au Conseil supérieur de la Martinique quand il fut anobli par lettres patentes du , en récompense de sa belle conduite lors d'une descente que l'amiral hollandais Ruyter voulut faire en 1674 sur la côte de l'Île[réf. souhaitée].
Enfance et études
[modifier | modifier le code]Pierre Cornette de Saint-Cyr naît au Maroc. Après sa scolarité secondaire à l'école des Roches à Clères, il mène des études pour devenir ingénieur, puis avocat[3],[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Pierre Cornette de Saint-Cyr commence par collectionner des dessins anciens puis des photographies. Il ouvre sa maison de vente « Cornette de Saint-Cyr » en 1973, que rejoindront ses deux fils, Bertrand et Arnaud. Il est connu pour avoir « popularisé son métier en transformant les ventes aux enchères en one-man-show » explique Le Monde[2].
Depuis la mort de Pierre Restany, fondateur du mouvement des nouveaux réalistes[4], il a été président de l'association du palais de Tokyo de 2003 à 2012[5] et il est membre du conseil d'administration de la SAS Palais de Tokyo depuis 2011[6]. En 2009, il reçoit le prix de l'Excellence française.
Engagé dans les œuvres de charité, il organise occasionnellement des ventes à but humanitaire[3]. En 2012, il organise par exemple une vente aux enchères dont les bénéfices vont à l'institut Chef Raoni.
Il est candidat suppléant aux élections législatives de 2012 dans la première circonscription de Paris, sous les couleurs de l’Union de la droite et du centre[7].
Mort
[modifier | modifier le code]Il meurt le à Saint-Tropez[8], à l'âge de 84 ans, et est inhumé au cimetière marin de Saint-Tropez[9].
Dans la fiction
[modifier | modifier le code]Pierre Cornette de Saint-Cyr est un personnage du roman de Danielle Pampuzac, La Collectionneuse[3].
Publications
[modifier | modifier le code]- Patrick Le Fur, Pierre Souchaud et Pierre Cornette de Saint Cyr, Monique Favière, Paris, Iconofolio, , 48 p. (ISBN 978-2-35237-002-4)
- Alain Wodrascka, Laurent Ruquier et Pierre Cornette de Saint Cyr, Marie Laforêt : Arrêt sur images, Paris, Éditions Didier Carpentier, coll. « Les géants de la chanson », (ISBN 978-2-84167-363-6)
- Pierre Cornette de Saint Cyr et Arnaud Cornette de Saint Cyr, Profitez-en l'art est encore en vente libre, Paris, Éditions Buchet/Chastel, , 140 p. (ISBN 978-2-283-02429-4)
- Pierre Cornette de Saint Cyr, Le musée le plus cher du monde, Paris, Éditions de la Martinière, , 226 p. (ISBN 978-2-7324-4321-8)
- Pierre Cornette de Saint Cyr, L'art, c'est la vie, Paris, Michel Lafon, , 372 p. (ISBN 978-2-7499-0053-7)
Iconographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
- Roxana Azimi, « Le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint Cyr est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Pierre CORNETTE de SAINT-CYR », sur luxe-magazine.com (consulté le ).
- Pierre Restany, L'alchimiste de l'art, Henry Périer, éd. Cercle d'Art, Paris, 1998 (ISBN 2702205496)
- « Pierre CORNETTE DE SAINT-CYR », sur PRIX ICART - ARTISTIK REZO, (consulté le )
- « Ces personnalités qui siègent dans les conseils d’administration des grands… », sur louvrepourtous.fr (consulté le ).
- « Pierre Cornette de Saint-Cyr candidat suppléant à Paris », in lefigaro.fr, 26 avril 2012.
- Amélie Com, « Le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr est mort »
, sur lefigaro.fr, Le Figaro, - Cimetières de France et d'ailleurs
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site officiel
