Pierre Le Gobien

Pierre Le Gobien
Biographie
Naissance
Décès
Allégeance
Domicile
Malouinière du Bois-Martin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Explorateur, officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille Le Gobien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Pierre Le Gobien du Bois-Martin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jean-Baptiste Le Gobien (arrière-grand-père)
Jean-Baptiste Le Gobien de Saint-Jouan (d) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire

Pierre Le Gobien né le à Saint-Malo et disparu en mer en à Vanikoro, est un officier de marine français.

Il fut membre de l'expédition de Lapérouse ( - ).

Pierre Le Gobien est le fils de Pierre Le Gobien (1727-1789), seigneur du Bois-Martin et de la Bourdonnière, officier de cavalerie et corsaire malouin, et de Louise-Marie Quentin (de la Mettrie). Il est l'arrière petit-fils de Jean-Baptiste Le Gobien de Saint-Jouan (frère du jésuite Charles Le Gobien)[1],[2].

L'expédition Lapérouse

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Garde de la Marine, il est embarqué en à Manille par La Pérouse dans sa mission d'exploration de l'océan Pacifique.

La mort de Fleuriot de Langle, Lamanon et de dix de ses hommes sur les plages de Manoua, le .

En , ils accostèrent sur l'île Maouna pour chercher de l'eau potable qui manquait sur le vaisseau. Pierre Le Gobien commande une des chaloupes de l'Astrolabe, sous les ordres de Paul Fleuriot de Langle. Sur leurs chaloupes chargées de barriques d'eau, ils attendirent que la marée soit haute pour pouvoir rejoindre le vaisseau. Des habitants de Tutuila encerclèrent les canots, et l'hostilité monte. Fleuriot de Langle refuse de tirer sur eux, car la mission devait rester « pacifique » sur ordre du roi, mais reçoit une pierre sur la tête, et tombe à l'eau. Dès lors, une véritable bataille commence entre l'équipage et ses agresseurs. Onze marins sont tués sur place, vingt furent blessés et Fleuriot de Langle fut achevé à coups de massue. Le Gobien n'abandonna sa chaloupe qu'en dernier, après s'être assuré que tous ses hommes aient pu s’échapper et après avoir épuisé ses munitions. Il saute alors à l'eau et réussit à rejoindre un des canots, malgré ses blessures.

Il est promu lieutenant de vaisseau le [3].

Il disparaît en lors du naufrage des deux navires de l'expédition sur les récifs de Vanikoro.

Notes et références

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  1. André Lespagnol, Messieurs de Saint-Malo : une élite négociante au temps de Louis XIV, Volume 2, Presses universitaires de Rennes, 1997.
  2. Pierre de La Condamine, L'épopée de la Bretagne: un jour d'été à Saint-Cast, Le Bateau qui vire, 1977.
  3. Voyage de Lapérouse : rédigé d'après ses manuscrits originaux, A. Bertrand, 1831.

Bibliographie

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  • Pierre Larue, « Vanikoro. Dernières nouvelles de La Pérouse », Plongée magazine, no 16, p. 52.
  • Association Salomon, Le Mystère Lapérouse, ou le Rêve inachevé d'un roi, Éditions de Conti, .
  • Pierre Bérard, Le voyage de La Pérouse : Itinéraire et aspects singuliers, Albi, Un Autre Reg’Art, , 175 p. (ISBN 978-2-916534-60-2, lire en ligne).
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Étienne Taillemite, Marins français à la découverte du monde : De Jacques Cartier à Dumont d'Urville, Paris, éditions Fayard, , 725 p..
  • C. Gaziello, L'expédition de Lapérouse, 1785-1788 : réplique française aux voyages de Cook, Paris, 1984.
  • Voyage de La Pérouse autour du monde 1785-1788, Barbou, 1881.

Articles connexes

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Liens externes

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