Cercle dessiné dans un plan euclidien (Ox, Oy). En mathématiques élémentaires , un plan est identifiable[ 1] à l'espace affine euclidien dont l'ensemble sous-jacent est le produit cartésien de R {\displaystyle \mathbb {R} } , l'ensemble des nombres réels , par lui-même, soit
R × R = { ( x , y ) | x ∈ R e t y ∈ R } {\displaystyle \mathbb {R} \times \mathbb {R} =\{(x,y)|x\in \mathbb {R} ~et~y\in \mathbb {R} \}} . C'est la raison pour laquelle on dit par abus de langage LE plan euclidien . Topologie concepts de base illustrations Les applications + , . et ( . | . ) {\displaystyle +,.{\text{ et }}(.|.)} de ( R 2 , + , . , ( . | . ) ) {\displaystyle {\Bigl (}\mathbb {R} ^{2},+,.,(.|.){\Bigr )}} sont définies par
+ : R 2 × R 2 → R 2 , ( ( x , y ) , ( x ′ , y ′ ) ) ↦ ( x + x ′ , y + y ′ ) {\displaystyle +:\mathbb {R} ^{2}\times \mathbb {R} ^{2}\to \mathbb {R} ^{2},((x,y),(x',y'))\mapsto (x+x',y+y')} ;
. : R × R 2 → R 2 , ( λ , ( x , y ) ) ↦ ( λ x , λ y ) {\displaystyle .:\mathbb {R} \times \mathbb {R} ^{2}\to \mathbb {R} ^{2},(\lambda ,(x,y))\mapsto (\lambda x,\lambda y)} ;
( . | . ) : R 2 × R 2 → R ; ( ( x , y ) , ( x ′ , y ′ ) ) ↦ x x ′ + y y ′ {\displaystyle (.|.):\mathbb {R} ^{2}\times \mathbb {R} ^{2}\to \mathbb {R} ;{\Bigl (}(x,y),(x',y'){\Bigr )}\mapsto xx'+yy'} .
Le produit scalaire permet de définir la structure topologique d'espace métrique du plan euclidien.
Attracteur de deux similitudes z ′ = ( 4 + i ) z + 4 10 {\displaystyle z'={\frac {(4+i)z+4}{10}}} et z ′ = ( 4 + 7 i ) z ¯ + 5 − 2 i 10 {\displaystyle z'={\frac {(4+7i){\bar {z}}+5-2i}{10}}} dans le plan euclidien(géométrie fractale élémentaire) Ce plan est identifié au plan complexe ; où l'on a défini en plus
× : R 2 × R 2 → R 2 , ( ( x , y ) , ( x ′ , y ′ ) ) ↦ ( x x ′ − y y ′ , x y ′ + y x ′ ) {\displaystyle \times :\mathbb {R} ^{2}\times \mathbb {R} ^{2}\to \mathbb {R} ^{2},{\Bigl (}(x,y),(x',y'){\Bigr )}\mapsto (xx'-yy',xy'+yx')} .
Un repère orthonormé de ce plan est constitué d'un point origine et de deux vecteurs orthogonaux de norme 1. Il est utilisé par exemple pour la représentation graphique de courbes planes .
Le développement rapide de la géométrie analytique , notamment dès le 17è siècle grâce à Descartes et Pierre de Fermat , a peu à peu convaincu de la possibilité de substituer un espace affine par R 2 , R 3 , R 4 , . . . {\displaystyle \mathbb {R} ^{2},\mathbb {R} ^{3},\mathbb {R} ^{4},...} Par ailleurs, le développement de la géométrie projective au 19è siècle a permis de comprendre la raison profonde de ces identifications[ 1] , [ 2] .
↑ a et b Jean Frenkel, Géométrie pour l'élève professeur , Paris, Hermann , 1973 , p. 13 ↑ Jean Dieudonné , Algèbre linéaire et géométrie élémentaire , Hermann , Paris, 1964 , Annexe II