Pontus de la Gardie
Pontus de La Gardie Pontus d'Escoperier | ||
Naissance | vers 1530 à Caunes-Minervois, Aude | |
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Décès | à Narva (aujourd'hui en Estonie) | |
Origine | Royaume de France | |
Allégeance | Royaume de Danemark Royaume de Suède | |
Grade | Général en chef des armées suédoises | |
Conflits | Guerre nordique de Sept Ans | |
Famille | Famille De La Gardie | |
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Pontus de La Gardie, de son vrai nom Ponce d'Escoperier, né vers 1530 à Caunes-Minervois, dans l'Aude, et mort à Narva (aujourd'hui en Estonie) le , est un noble français qui fut au service du royaume de Suède[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Il est le troisième fils de Jacques Ier d'Escoperier, marchand et bourgeois anobli[2] comme viguier de l'abbé de Caunes et lieutenant de prévôt des maréchaux, sieur de la Gardie, Russol et Ornesons et probablement marié en 1511 avec une fille du riche marchand Armengaud. Ses deux frères aînés sont :
- Auger de La Gardie, l'aîné, qui épouse, en 1562, demoiselle Barbe de Blés, fille de Gabriel de Blés, baron de las Rives, en Rouergue, dont il eut trois enfants décédés sans postérité, ayant été tués jeunes à la guerre, et l'un desquels servait dans les pages du duc de Joyeuse ;
- Étienne de La Gardie, qui forma la branche des La Gardie, en Languedoc.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Jeune, il envisage de devenir prêtre et étudie dans le couvent de Montolieu. Il change d'avis et s'engage en tant que mercenaire d'abord dans le Piémont pour la France, ensuite au service du roi de Danemark qui voulait dominer la Baltique. Promu officier et placé à la tête d'un groupe de mercenaires, il fait par la suite carrière pour le royaume de Suède après avoir été capturé par des troupes de ce pays en 1565 pendant la guerre nordique de Sept Ans à Varberg et envoyé comme ambassadeur en France. Bénéficiant de la reconnaissance royale, nommé chevalier et gouverneur de l'Estonie, vice-roi en 1575, il est chargé de plusieurs ambassades à Rome, puis il commande en chef les troupes suédoises ; il fait face à Ivan le Terrible et il remporte contre lui en 1581 la bataille de Narva, ville stratégique appartenant à la Russie.
Il épouse Sophie Gyllenhielm, une fille naturelle du roi Jean III de Suède, dont il eut trois enfants :
- Johan de La Gardie (sv) ;
- Brigitte ;
- Jacob de La Gardie.
Général en chef des armées suédoises, il transplanta en Suède une branche de la maison de La Gardie, qu'il éleva au premier rang de la noblesse de ce royaume. Il périt naufragé dans la Narva, le .
Son corps fut transporté à Reval, en Livonie, où quatre ans après, Jean de la Blanque de Rasick, son cousin languedocien qu'il avait fait venir auprès de lui, devenu tuteur de ses enfants, lui fait ériger un mausolée de marbre dans la cathédrale Sainte-Marie de Tallinn par le sculpteur Arent Passer.
Son fils Jacob de La Gardie, comte, libre baron du royaume, sénateur, grand connétable de Suède, continua la descendance masculine de Pontus de La Gardie. Il naquit le et mourut en 1652. Il fut marié à Ebba Brahe, fille du comte Magnus, vice-roi de Suède, dont il eut six enfants.
Une de ses descendantes, Hedvig Catharina De la Gardie sera la mère d'Axel de Fersen, le confident de Marie-Antoinette, reine de France.
Références
[modifier | modifier le code]- Personakt för Pontus De la Gardie
- Archives départementales de l'Aude, 3 E 15024, acte du .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Louis H. Bonnet, "Pontus Escoperier, sieur de La Gardie, connétable de Suède (1520-1585)", Caunes-Minervois, Histoire et généalogie en Minervois, (ISSN 1153-4346)
- Histoire et généalogie en Minervois. « À propos de Pontus Escopérier, sieur de la Gardie, Connétable de Suède (1530 - 1585) ». n° spécial 50, .
- Jean Broutin, l'Axe au Milieu du Signe, Éditions Dédicaces, Montréal (Québec), 2013. (Approche très romancée.)
- Philippe-Georges Richard, Pontus de La Gardie : Un Languedocien à la conquête de la Baltique, Association des amis des Archives de l'Aude, , 37 p. (ISBN 978-2906442016)
- Jean Broutin, Tout me conduit vers toi, Éditions Spinelle, 2023. Approche romancée.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :