Premier ministre du Québec
Premier ministre du Québec | ||
Armoiries du Québec | ||
Titulaire actuel François Legault depuis le (6 ans et 11 jours) | ||
Création | ||
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Mandant | Manon Jeannotte en tant que lieutenante-gouverneure[1] | |
Durée du mandat | 4 années | |
Premier titulaire | Pierre-Joseph-Olivier Chauveau | |
Résidence officielle | Édifice Price 16e et 17e étages 65, rue Sainte-Anne Québec Bureau officiel : | |
Rémunération | 186 243 dollars canadiens annuels[2],[3],[4],[5] | |
Site internet | https://www.quebec.ca/premier-ministre/ | |
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Le premier ministre du Québec est le chef du gouvernement au Québec et le président du Conseil des ministres. Officiellement, le premier ministre conseille le lieutenant-gouverneur, représentant du chef d'État dans cette province du Canada. Dans la pratique, le premier ministre est le détenteur du pouvoir exécutif et représente le gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le premier ministre du Québec est choisi comme président du Conseil exécutif du Québec par le lieutenant-gouverneur, le représentant du monarque au Québec. De coutume, c'est le chef du parti politique détenant le plus de sièges dans l'Assemblée nationale où il est lui-même député. Si le chef a perdu dans la circonscription électorale où il était candidat lors de l'élection générale, il peut se porter candidat lors d'une élection partielle, après que l'un des députés nouvellement élus de son parti accepte de démissionner pour lui céder sa place ; tel fut le cas de Robert Bourassa en 1985.
Le premier ministre nommé par le lieutenant-gouverneur prête les serments de discrétion et d'office. En tant que député, il est au préalable assermenté comme membre de l'Assemblée nationale : comme il en est la tradition, il prête alors, la main sur la Bible, les serments de fidélité et de vraie allégeance au roi du Canada ainsi que de loyauté envers le peuple du Québec[6].
Le mandat du premier ministre n'a pas de durée fixe. Les élections à date fixe ont lieu tous les 4 ans[7], mais tant que le premier ministre a la confiance de la majorité des députés, il reste en poste.
Historique
[modifier | modifier le code]La fonction de premier ministre du Québec est instituée le lors de la création de la Confédération canadienne. Son premier titulaire est Pierre-Joseph-Olivier Chauveau.
La fonction de premier ministre du Québec succède à celle de premier ministre du Canada-Est qui existait sous la période de colonie britannique.
Au cours du temps, le poste de premier ministre du Québec prend de l'importance au sein du gouvernement provincial. En effet, au début de la Confédération, les pouvoirs attribués au lieutenant-gouverneur étaient appliqués. Ce dernier pouvait révoquer les pouvoirs du premier ministre. De nos jours, même si les pouvoirs du lieutenant-gouverneur sont toujours les mêmes depuis 1867, le titulaire de ce poste se garde de pleinement les exercer puisqu'il n'est pas élu.
Trente-deux premiers ministres ont exercé cette fonction durant quarante-trois législatures différentes, sur une période approximative de 155 ans.
En 2012, Pauline Marois est la première femme à avoir occupé ce poste.
Traitement et résidence
[modifier | modifier le code]La rémunération du premier ministre du Québec se compose de deux parties : la première est une indemnité commune à tous les députés de l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 1 de la Loi sur les conditions de travail et le régime de retraite des membres de l'Assemblée nationale, l'indemnité annuelle de base est fixée à 90 850 $ (au ). De plus, tout député exerçant une fonction supplémentaire perçoit une indemnité supplémentaire. Dans le cas du premier ministre, celle-ci correspond à 105 % de son indemnité de base, ce qui totalise 186 243 $ (au ).
En plus de sa rémunération, le premier ministre, comme les autres députés, a aussi droit à diverses allocations, telles les allocations déplacement (variable selon la circonscription), de gestion de bureau de circonscription, ou de transition, etc[8]. Quant à la résidence officielle à Québec, elle est située dans l'édifice Price depuis 2001. De 1996 à 2001, elle était dans l'édifice H, ou bunker, sur la Grande Allée, et de 1994 à 1996 à l'Élysette, soit le 1080 avenue des Braves (quartier Montcalm)[9].
Liste des premiers ministres du Québec
[modifier | modifier le code]Rang | Image | Nom | Législature(s) et mandat(s) | Événements | Circonscription | ||
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1er | Pierre-Joseph-Olivier Chauveau ( - ) (Conservateur) | 1re | 1867-1873 (5 ans, 7 mois et 12 jours) | Les conservateurs sont élus au gouvernement lors de l'élection de 1867 et seront réélus à l'élection de 1871. Chauveau démissionne le en raison de sa nomination comme président du Sénat du Canada. | Québec, Capitale-Nationale | ||
2e | |||||||
2e | Gédéon Ouimet ( - ) (Conservateur) | 1873-1874 (1 an, 6 mois et 26 jours) | Est élu chef du parti et premier ministre à la suite du départ de Chauveau. Ouimet démissionne le . | Deux-Montagnes, Laurentides | |||
3e | Charles-Eugène Boucher de Boucherville ( - ) (Conservateur) (1er mandat) | 1874-1878 3 ans, 5 mois et 14 jours | Devient chef du Parti conservateur et le parti est reconduit au gouvernement après l'élection de 1875. Démis de ses fonctions en 1878 à la suite d'un conflit avec le lieutenant-gouverneur. | Montarville, Montérégie | |||
3e | |||||||
4e | Henri-Gustave Joly de Lotbinière ( - ) (Libéral) | 1878-1879 1 an, 7 mois et 23 jours | Désigné par le lieutenant-gouverneur le . Déjà minoritaire, son parti arrive en 2e place à l'élection 1878 mais accède au gouvernement par un appui des indépendants conservateurs. Son gouvernement est toutefois renversé par le Conseil législatif le . | Lotbinière, Chaudière-Appalaches | |||
4e | |||||||
5e | Joseph-Adolphe Chapleau ( - ) (Conservateur) | 1879-1882 2 ans, 8 mois et 28 jours | Désigné à la suite de son élection lors de l'élection partielle du . Son parti est d'abord minoritaire (32/65), puis devient légèrement majoritaire (33, 34) puis obtient ensuite une large majorité gouvernement lors de l'Élection générale québécoise de 1881. Il démissionne le pour être nommé au cabinet fédéral. | Terrebonne, Lanaudière | |||
5e | |||||||
6e | Joseph-Alfred Mousseau ( - ) (Conservateur) | 1882-1884 1 an, 5 mois et 23 jours | Nouveau chef du Parti conservateur. Élu à l'élection partielle du . Annulation de cette élection le . Nouvelle élection partielle le . Démissionne à la suite de sa nomination comme juge à la Cour supérieure du Québec le . | Jacques-Cartier, Montréal | |||
7e | John Jones Ross ( - ) (Conservateur) | 1884-1887 3 ans et 2 jours | Devient chef des Conservateurs en 1884. Malgré sa défaite à l'élection de 1886, il ne démissionne que le . | Shawinigan, Mauricie | |||
6e | |||||||
8e | Louis-Olivier Taillon ( - ) (Conservateur) (1er mandat) | 1887 (25-) 4 jours | Élu chef des Conservateurs. Son gouvernement est renversé le . | Montcalm, Lanaudière | |||
9e | Honoré Mercier ( - ) (Parti national) | 1887-1891 4 ans, 10 mois et 24 jours | Désigné plusieurs mois après que son parti eut obtenu la majorité la plus précaire (33/65) à la générale de 1886. Élection partielle le . Le Parti libéral est réélu à l'élection de 1890. Écarté par le Lieutenant-gouverneur le sous prétexte de soupçons de corruption à la suite d'une enquête non concluante. | Saint-Hyacinthe, Montérégie (avant 1890) Bonaventure, Gaspésie (après 1890) | |||
7e | |||||||
3e | Charles-Eugène Boucher de Boucherville ( - ) (Conservateur) (2e mandat) | 8e | 1891-1892 11 mois et 25 jours | Désigné. Les Conservateurs remportent l'élection de 1892. Il démissionne le . | Montarville, Montérégie | ||
8e | Louis-Olivier Taillon ( - ) (Conservateur) (2e mandat) | 1892-1896 3 ans, 4 mois et 25 jours | Nouveau chef des conservateurs. Démissionne le pour se présenter au cabinet fédéral. | Chambly, Montérégie | |||
10e | Edmund James Flynn ( - ) (Conservateur) | 1896-1897 1 an et 13 jours | Nouveau chef des conservateurs. Son parti est défait à l'élection de 1897. | Gaspé, Gaspésie | |||
11e | Félix-Gabriel Marchand ( - ) (Libéral) | 9e | 1897-1900 3 ans, 4 mois et 1 jour | Son parti est élu à l'élection de 1897. Meurt en fonction le . | Saint-Jean, Montérégie | ||
12e | Simon-Napoléon Parent ( - ) (Libéral) | 1900-1905 4 ans, 5 mois et 20 jours | Nouveau chef des Libéraux. Réélu aux élections de 1900 et 1904. Démissionne le . | Saint-Sauveur, Capitale-Nationale | |||
10e | |||||||
11e | |||||||
13e | Lomer Gouin ( - ) (Libéral) | 1905-1920 15 ans, 3 mois et 16 jours | Nouveau chef des Libéraux. Réélu aux élections de 1908, 1912, 1916 et 1919. Premier premier ministre à réaliser plus de deux mandats. Démissionne le . | Montréal no 2, Montréal (avant 1908) Saint-Jean, Montérégie (1912) | |||
12e | |||||||
13e | |||||||
14e | |||||||
15e | |||||||
14e | Louis-Alexandre Taschereau ( - ) (Libéral) | 1920-1936 15 ans, 10 mois et 23 jours | Nouveau chef des Libéraux. Réélu aux élections de 1923, 1927, 1931 et 1935. Démissionne le . | Montmorency, Capitale-Nationale | |||
16e | |||||||
17e | |||||||
18e | |||||||
19e | |||||||
15e | Adélard Godbout ( - ) (Libéral) (1er mandat) | 1936 ( - ) 2 mois et 15 jours | Nouveau chef des libéraux. Son parti est défait à l'élection de 1936. | L'Islet, Bas-Saint-Laurent | |||
16e | Maurice Duplessis ( - ) (Union nationale) (1er mandat) | 20e | 1936-1939 3 ans, 2 mois et 13 jours | Remporte l'élection de 1936, mais retourne dans l'opposition à la suivante. | Trois-Rivières, Mauricie | ||
15e | Adélard Godbout ( - ) (Libéral) (2e mandat) | 21e | 1939-1944 4 ans, 9 mois et 22 jours | Remporte l'élection de 1939, mais est défait à celle de 1944. | L'Islet, Bas-Saint-Laurent | ||
16e | Maurice Duplessis ( - ) (Union nationale) (2e mandat) | 22e | 1944-1959 15 ans et 8 jours | Élu au gouvernement à l'élection de 1944. Réélu aux élections de 1948, 1952 et de 1956. Meurt en fonction le . | Trois-Rivières, Mauricie | ||
23e | |||||||
24e | |||||||
25e | |||||||
17e | Paul Sauvé ( - ) (Union nationale) | 1959-1960 3 mois et 23 jours | Nouveau chef de l'Union nationale. Meurt en fonction le . | Deux-Montagnes, Laurentides | |||
18e | Antonio Barrette ( - ) (Union nationale) | 1960 ( - ) 5 mois et 27 jours | Nouveau chef de l'Union nationale. Son parti est défait à l'élection de 1960. | Joliette, Lanaudière | |||
19e | Jean Lesage ( - ) (Libéral) | 26e | 1960-1966 5 ans, 11 mois et 11 jours | Remporte l'élection de 1960. Réélu à l'élection de 1962. Son parti est défait à celle de 1966. | Québec-Ouest, Capitale-Nationale | ||
27e | |||||||
20e | Daniel Johnson (père) ( - ) (Union nationale) | 28e | 1966-1968 2 ans, 3 mois et 10 jours | Remporte l'élection de 1966. Meurt en fonction le . | Bagot, Montérégie | ||
21e | Jean-Jacques Bertrand ( - ) (Union nationale) | 1968-1970 1 an, 7 mois et 10 jours | Nouveau chef de l'Union nationale. Son parti est défait à l'élection de 1970. | Missisquoi, Montérégie | |||
22e | Robert Bourassa ( - ) (Libéral) (1er mandat) | 29e | 1970-1976 6 ans, 6 mois et 13 jours | Remporte l'élection de 1970. Est réélu à l'élection 1973. Les libéraux sont défaits à l'élection de 1976. | Mercier, Montréal | ||
30e | |||||||
23e | René Lévesque ( - ) (Parti québécois) | 31e | 1976-1985 8 ans, 10 mois et 8 jours | Son parti est élu à l'élection de 1976 puis réélu à l'élection de 1981. Démissionne le . | Taillon, Montérégie | ||
32e | |||||||
24e | Pierre Marc Johnson ( - ) (Parti québécois) | 1985 ( - ) 2 mois et 9 jours | Nouveau chef du Parti québécois. Son parti est défait à l'élection de 1985. | Anjou, Montréal | |||
22e | Robert Bourassa ( - ) (Libéral) (2e mandat) | 33e | 1985-1994 8 ans et 30 jours | Son parti remporte l'élection 1985. Il est élu à l'élection partielle du . Les libéraux sont réélus à l'élection de 1989. Démissionne le . | Saint-Laurent, Montréal | ||
34e | |||||||
25e | Daniel Johnson (fils) ( - ) (Libéral) | 1994 ( - ) 8 mois et 15 jours | Nouveau chef du Parti libéral du Québec après la démission de Bourassa. Son parti est défait à l'élection de 1994. | Vaudreuil, Montérégie | |||
26e | Jacques Parizeau ( - ) (Parti québécois) | 35e | 1994-1996 1 an, 4 mois et 2 jours | Ministre des Finances dans le gouvernement Lévesque, il est élu chef du Parti québécois en . Son parti est élu à l'élection de 1994. Il est le second premier ministre à déclencher une campagne référendaire sur l'indépendance du Québec. Il démissionne le . | L'Assomption, Lanaudière | ||
27e | Lucien Bouchard ( - ) (Parti québécois) | 1996-2001 5 ans, 1 mois et 7 jours | Ancien ministre conservateur du gouvernement Mulroney, ancien chef de l'opposition officielle du Canada, en tant que chef du Bloc québécois, il devient le nouveau chef du Parti québécois après la démission de Jacques Parizeau. Élu lors de l'élection partielle du . Son parti est réélu à l'élection de 1998. Il démissionne le . | Jonquière, Saguenay - Lac-Saint-Jean | |||
36e | |||||||
28e | Bernard Landry ( - ) (Parti québécois) | 2001-2003 2 ans, 1 mois et 21 jours | Ancien ministre dans tous les gouvernements du Parti québécois, il succède à Lucien Bouchard comme chef du Parti québécois. Son parti est défait à l'élection de 2003. | Verchères, Montérégie | |||
29e | Jean Charest ( - ) (Libéral) | 37e | 2003-2012 9 ans, 4 mois et 21 jours | Ministre de l'Environnement sous Brian Mulroney et ancien vice-premier ministre du Canada dans le cabinet Campbell, il devient chef du Parti libéral en 1998. Son parti ayant été élu à l'élection de 2003, il devient premier ministre le , puis est confirmé dans ses fonctions jusqu'au , après avoir été réélu à la tête d'un gouvernement minoritaire aux élections de 2007 et d'un autre majoritaire en 2008. Son parti est défait à l'élection de 2012. | Sherbrooke, Estrie | ||
38e | |||||||
39e | |||||||
30e | Pauline Marois ( - ) (Parti québécois) | 40e | 2012-2014 1 an, 7 mois et 4 jours | Ministre sous tous les gouvernements du Parti québécois, dont elle prend la direction le , avant de devenir un an plus tard cheffe de l'opposition officielle. À l'issue de l'élection générale de 2012, elle devient, le , la première femme à occuper le poste de première ministre du Québec. N'ayant pas été élue dans son district électoral et son parti étant défait lors de l'élection générale de 2014, elle démissionne de son poste de cheffe du Parti québécois. | Charlevoix - Côte-de-Beaupré, Capitale-Nationale | ||
31e | Philippe Couillard ( - ) (Libéral) | 41e | 2014-2018 4 ans, 5 mois et 25 jours | Ministre de la Santé de 2003 à 2008 sous le gouvernement de Jean Charest, il succède à ce dernier au titre de chef du Parti libéral du Québec le . Remporte l'élection du 7 avril 2014 et devient premier ministre du Québec, le . Son parti est défait à l'élection de 2018. | Roberval, Saguenay - Lac-Saint-Jean | ||
32e | François Legault ( - ) (Coalition avenir Québec) | 42e | 2018- 6 ans et 11 jours | Ministre de l'Éducation de 1998 à 2002 et ministre de la Santé et des Services sociaux de 2002 à 2003 sous les gouvernements de Lucien Bouchard et Bernard Landry, il cofonde la Coalition avenir Québec le et en devient le premier chef. Remporte l'élection du 1er octobre 2018 et devient premier ministre du Québec le . Réélu à la tête d'un second gouvernement majoritaire lors de l'élection du 3 octobre 2022. | L'Assomption, Lanaudière | ||
43e |
Tableau synthèse
[modifier | modifier le code]Faits et statistiques
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Anciens premiers ministres vivants
[modifier | modifier le code]Depuis , six anciens premiers ministres québécois (dont une femme) sont toujours en vie, le plus âgé étant Lucien Bouchard (1996-2001, né en 1938). Le dernier premier ministre à mourir est Bernard Landry (en poste de 2001-2003), qui s'est éteint le à l'âge de 81 ans.
Félix-Gabriel Marchand (1897-1900), Maurice Duplessis (1936-1939, 1944-1959), Paul Sauvé (1959-1960) et Daniel Johnson (père) (1966-1968) sont décédés au cours de leurs mandats.
Hommages
[modifier | modifier le code]La promenade des Premiers-Ministres a été nommée en l'honneur des personnes ayant exercé cette fonction. Elle a été dénommée en 1997 et est situé dans la ville de Québec du côté nord de l'Assemblée nationale du Québec[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Loi constitutionnelle de 1867, 30 & 31 Victoria, ch. 3 (R.U.) article 63.
- Loi sur les conditions de travail et le régime de retraite des membres de l'Assemblée nationale (L.R.Q., chapitre C-52.1).
- Site officiel de l'Assemblée nationale : Indemnités et allocations des membres de l'Assemblée nationale.
- Ce montant comprend l'indemnité annuelle de base du député ainsi que l'indemnité additionnelle pour l'exercice d'une fonction parlementaire, mais non les allocations diverses accordées pour les dépenses liées aux activités officielles.
- Indemnités et allocation pour l'exercice d'une fonction parlementaire, site officiel de l'Assemblée nationale du Québec.
- Radio-Canada, « Les 54 députés du PQ assermentés », 18 septembre 2012.
- « Périodicité des élections », Directeur général des élections.
- « Indemnités et allocations », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le ).
- Marco Bélair-Cirino et Dave Noël, « Le premier ministre, un sans domicile fixe à Québec », Le Devoir, .
- « Promenade des Premiers-Ministres - Commission de la capitale nationale du Québec » (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jocelyn Saint-Pierre, « Les lieux de résidence des premiers ministres à Québec de 1920 à aujourd'hui », Bulletin, Bibliothèque de l'Assemblée nationale, vol. 38, no 1, , p. 26 (lire en ligne, consulté le ).
- Jocelyn Saint-Pierre, « Les lieux de résidence des premiers ministres à Québec de 1867 à 1920 », Bulletin, Bibliothèque de l'Assemblée nationale, vol. 37, no 2, , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Politique du Québec
- Vice-premier ministre du Québec
- Premiers ministres des provinces et territoires du Canada