Quassia
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Sapindales |
Famille | Simaroubaceae |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Rosidées |
Clade | Malvidées |
Ordre | Sapindales |
Famille | Simaroubaceae |
Genre | Quassia |
Le genre Quassia regroupe des plantes dicotylédones de la famille des Simaroubaceae. Sa circonscription est discutée : probablement ne comprend-il qu'une seule espèce, mais selon quelques auteurs, il y en aurait une douzaine. L'une d'elles, Quassia amara est un petit arbre, cultivé pour le bois et utilisé en médecine traditionnelle.
Usages
[modifier | modifier le code]Le quassia est très en vogue au XVIIIe siècle, "c'est alors le bois divin, l'arbre de vie (Patris), Le marquis de Turgot (1770), faisait venir de Surinam dans notre colonie de Cayenne des pieds de la plante salutaire qui devait guérir tous les maux, et qui arrivait en Europe avec la réputation d'un antiseptique puissant, d'un antipériodique supérieur au quinquina lui-même"[1].
Il sert à fabriquer la quinquina de Cayenne, ou tisane de Quassia, pour lutter contre le paludisme. Ses propriétés antipaludéennes ont été mises en évidence dès le XVIIIe siècle au Suriname par Graman Quassi (un esclave affranchi du Suriname devenu médecin, sorcier et chasseur d'esclaves marrons), qui donna son nom à la plante (appelée Couachi en Guyane)[2].
- La substance active a été découverte en 2006[3] : il s'agit de la simalikalactone D. In vitro, cette molécule empêche le micro-organisme Plasmodium falciparum, responsable de la maladie, de se multiplier. Elle est également active, in vivo, chez les souris infectées.
- il est utilisé comme insecticide ou répulsif et comme fébrifuge.
On en tire aussi une substance extrêmement amère (au millionième de gramme), la quassine qui est notamment utilisée comme dénaturant de certains alcools (éthanol toxique) industriels, pour l'industrie des cosmétiques par exemple, mais qui est aussi un perturbateur endocrinien[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- A. Dechambre puis L. Lereboullet (dir.), Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. Troisième série, Q-T. Tome premier, QUA-RAD /, Paris, L. Masson et Asselin, , 818 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 172-175
- « GRAMAN QUASSI: THE AFRICAN SLAVE IN SURINAM WHO DISCOVERED BITTER (QUASSIA) TONIC FOR TREATING FEVER WITHOUT SIDE EFFECTS », sur GRAMAN QUASSI (consulté le )
- Un remède de grand-mère contre le paludisme
- (de) Kock HJ, Pfenninger H, Graf W (1975) [Steroids and sex hormones. Quassinoid bitter principles. I. 1-oxo-2-methoxy-4 alpha-methyl-17 beta-hydroxy-delta2-5 alpha-androstene as a model for the ring a structure of quassine] ; Helv Chim Acta. 1975 Sep 24;58(6):1727-31 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=quassine Lien vers article, en allemand]).
- (en) Référence Madagascar Catalogue : Quassia
- (fr + en) Référence ITIS : Quassia L.
- (en) Référence NCBI : Quassia (taxons inclus)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Polonsky J. (1973) Quassinoid Bitter Principles ; Zortschr Chem Org Naturst. ; 30:101-50.