Aire marine protégée
Une aire marine protégée (AMP) est un espace délimité en mer afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés[2]. Il s'agit d'un exemple possible de stratégie de conservation utilisée dans la gestion des ressources naturelles[3].
Outre cet objectif premier de conservation de la nature, les AMP peuvent être créées pour répondre à différents objectifs :
- protéger des espèces, des habitats marins en particulier ;
- préserver ou améliorer la qualité des eaux ;
- promouvoir l’exploitation durable des ressources ou le développement durable des usages maritimes ;
- maintenir le patrimoine culturel ;
- accroitre la valeur ajoutée sociale, économique, scientifique ou éducative.
Le concept a été généralisé par la Convention sur la diversité biologique (CDB). L’objectif C.11 d'Aichi (adopté à la Convention sur la diversité biologique en octobre 2010), était d'atteindre 10 % de la surface océanique avec un statut de protection :
« D’ici à 2020, au moins 17 % des zones terrestres et d’eaux intérieures et 10% des zones marines et côtières, y compris les zones particulièrement importantes pour la diversité biologique et les services fournis par les écosystèmes, sont conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées gérées efficacement et équitablement et d’autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), et intégrées dans l’ensemble du paysage terrestre et marin. »
Le nombre et les surfaces couvertes par les AMP dans le monde a connu une augmentation importantes ces vingt dernières années. En 2000, on comptait 4600 AMP dans le monde couvraient 0,6 % de la surface des océans, (contre 9 % des surfaces terrestres)[4]. En novembre 2022, ce chiffre était de 18 448 aires marines protégées couvrant 8,16 % des mers du globe[5].
Réglementations et niveaux de protection
[modifier | modifier le code]Les réglementations des activités maritimes et les niveaux de protection sont très variables selon les types d'AMP, les États et ou les zones géographiques[6]. L'UICN, a proposé six catégories d'aires protégées fonction du niveau de protection allant des niveaux les plus forts de protection qui peuvent règlementer voire interdire toute activité, jusqu'au statuts les moins protecteurs n'apportent aucune contrainte réglementaire[2]. Le guide AMP propose quant à lui quatre catégories basées sur les activités autorisées au sein de l'AMP[7].
Malgré une croissance très rapide du nombre et des surfaces en AMP, les zones « complètement protégées » restent peu nombreuses et de petite taille[6].
Pour illustrer la diversité des statuts, rien qu'en Méditerranée, il existe pas moins de 54 types d'AMP différentes, avec des niveaux de protection et des chaînes de responsabilité extrêmement variés[8].
Les réglementations qui régissent les activités maritimes sont établies par les autorités compétentes, nationales, régionales ou locales selon les cas. Elles sont évolutives et peuvent s'adapter à de nouveaux problèmes. Par exemple à Saint-Martin aux Antilles : les scooters de mer ont récemment été interdits par décret[9].
Impacts positifs et négatifs des AMP
[modifier | modifier le code]Efficacité écologique
[modifier | modifier le code]L'évaluation de l'efficacité des AMP repose sur des suivis scientifiques et le calcul d'indicateurs.
Les services s'occupant du littoral au sein de l'administration américaine des Océans et de l'atmosphère (NOAA) ont assemblé un inventaire d'outils d'aide à la décision pour AMP basé sur le SIG[11]. En France, l'Office français pour la biodiversité développe également un « catalogue des indicateurs » utilisé dans les parcs naturels marins notamment.
L'efficacité des AMP varient grandement en fonction de la taille et des niveaux de protection[12].
Les réserves marines(en) intégrales ont des effets positifs directs sur les écosystèmes et les populations protégées en entraînant notamment une augmentation de l'abondance des ressources qui sont présentes, leur biomasse, la taille moyenne des organismes et la richesse spécifique[13],[14]. Si les conditions biologiques sont favorables, elles peuvent également accroître la productivité des zones péchées aux alentours des réserves par le biais des mouvements des larves, des juvéniles et des individus adultes à l'extérieur de ces aires protégées. Cette exportation de biomasse vers les zones non protégées, appelée effet spillover (en)[15] ou effet de débordement[16], grâce à la dispersion des œufs et des larves par les courants marins, au déplacement des juvéniles et des adultes des espèces sédentaires ou migratrices, peut recouvrir une longue distance (supérieure à 40 km)[17].
Un examen scientifique exhaustif[18] des données disponibles sur l'efficacité des réserves créées sur la Grande Barrière de corail, publié en 2010 a montré que la mise en réserve naturelle était efficace pour la protection et restauration des espèces, mais plus pour les petites espèces peu mobiles, inféodées aux récifs que pour les espèces plus mobiles telles que les requins. Les réserves semblent aussi améliorer la santé globale de l'écosystème et sa résilience écologique, même dans ce cas face à l'étoile de mer invasive, qui semble moins fréquentes sur les récifs ou tout prélèvement est interdit. Les réserves nécessitent cependant d'être bien surveillées, car le braconnage peut y causer un effondrement de la population de poissons[18]. Quand elles jouent leur rôle, elles présentent donc un intérêt pour la pêche durable et la conservation de la biodiversité[18]. L'application des principes généraux (bonnes pratiques) de la conservation semblent donner de bons résultats, même là où on manquait de données (pour le dugong par exemple. L'augmentation du réseau des réserves marines en 2004 a eu un impact pour les pêcheurs, mais des études préliminaires d'analyse économique suggèrent des bénéfices nets considérables, sur le plan de la protection des valeurs environnementales et du tourisme. Relative aux recettes générées par le « tourisme de récif », les dépenses courantes en matière de protection sont mineures. « Compte tenu des menaces graves induites par le changement climatique, l'extension du réseau de réserves marines fournit une contribution essentielle et rentable à l'amélioration des capacités de résilience de la Grande Barrière de Corail selon les auteurs de cette étude[18]. »
En 2016, l'Union internationale pour la conservation de la nature a adopté un objectif de « créer un océan réellement durable dont au moins 30 % de la superficie n’accueillera aucune activité extractive ». Ce réseau d'espaces protégés devrait inclure des éléments de tous les écosystèmes, avec une répartition harmonieuse des aires protégées pour efficacement préserver les espèces et pour faire face au changement climatique[19]. La bonne gestion des aires marines protégées pourrait alors atténuer les effets de « l’acidification, la montée des eaux, l’intensification des tempêtes, les changements dans la distribution des espèces, la baisse de productivité et l’appauvrissement en oxygène[20]. »
Certains pays déclarent des aires protégées théoriques mais dans lesquelles aucune contrainte ne s’impose : on peut tout aussi bien y pratiquer de l’extraction minière que de la pêche intensive, ces AMP sont appelées « papers parks » (« Parcs de papier » en Anglais)[21]. Certaines aires sont volontairement implantées dans des zones où la pêche industrielle est quasi-inexistante, ou peu intéressantes en termes de biodiversité, ce qui permet aux gouvernements de grossir artificiellement leurs chiffres sans risquer de conflits d'usage[22]. Un autre problème majeur auquel font face certaines AMP est la difficulté de surveiller efficacement des zones maritimes parfois très vastes contre le braconnage ; ainsi, nombre d'entre elles subissent une exploitation illégale de leurs espèces protégées en dépit de protections réglementaires[23]. Dans les terres australes françaises, la lutte contre la pêche illégale dans les eaux de la réserve nationale mobilise des bateaux de la Marine nationale, un système de surveillance par satellite ainsi que des albatros équipés de GPS qui permettent de détecter les bateaux illégaux[24].
En France, les moyens attribués à la surveillance des aires marines protégées sont très insuffisants. Celles en zone de protection forte occupent une surface située entre 0,5 et 1,5 % des AMP. Ainsi, « aussi aberrant que cela puisse paraître, en Europe la pression de la pêche est plus forte sur les zones marines protégées que sur celles non protégées car elles sont situées dans des endroits stratégiques », favorables à la reproduction des espèces, souligne Frédéric Le Manach, directeur scientifique chez Bloom[25].
Une étude sur les 100 plus grandes AMP du monde en 2024 (soit 89,2 % de la surface totale des AMP et 7,3 % des océans du globe)[10] indique que seulement un tiers des AMP dans le monde (soit 2,6 % de la surface des océans mondiaux) font l'objet d'une protection haute ou intégrale. Dans près de 37 % d'entre elles, les activités industrielles comme l'extraction minière ou la pêche au chalut, sont autorisées[26].
Impacts socio-économiques
[modifier | modifier le code]Les impacts des AMP sur les activités maritimes peuvent être positifs (pêche, activités de loisirs, tourisme, activités liées à la plage et activités scientifiques) ou négatifs (mariculture, exploitation des granulats marins, extraction de minéraux, de pétrole, de gaz et d'énergie)[27],[28],[29].
Autres mesures de conservation spatialisées
[modifier | modifier le code]Aires Marines Protégées dans le monde
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]D'après un chiffrage économique de la valeur des océans et de leurs activités, publié par le World Wildlife Fund (WWF) en 2015, les mers du globe totalisent 24 000 milliards de dollars d'actifs, composés notamment de la valeur de la biomasse (stocks de poissons, corail, etc.) accumulée, et de celle des activités commerciales et de transport qu'elles supportent. Leur « produit marin brut » (PMB), bâti sur les mêmes critères que le produit national brut (PNB), estimé à 2 500 milliards de dollars, en ferait la septième puissance économique mondiale. La protection de ce capital est jugée rentable dans une seconde étude du WWF, confiée aux chercheurs de l’Université libre d’Amsterdam: la sauvegarde des milieux marins pourrait générer jusqu’à 920 milliards de dollars de bénéfices d’ici à 2050 et créer 180 000 emplois. Pour obtenir ce résultat, les aires marines protégées devraient être étendues jusqu’à représenter 10 % de la surface des océans d’ici à 2020 et 30 % d’ici à 2030[30],[31].
Europe
[modifier | modifier le code]Environ 1/3 des pays riverains concernés sont européens (Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Slovénie) ont déjà des aires protégées dans leurs eaux territoriales, mais sans atteindre les seuils de la CBD. L'Europe tente d'encourager la protection des milieux marins et des espèces par la création du réseau Natura 2000 en mer, les États ayant jusque mi- pour proposer leurs sites.
Relèvent ainsi de cette agence les :
- sites Natura 2000 en mer
- parcs nationaux ayant une partie maritime
- réserves naturelles ayant une partie maritime
- arrêtés préfectoraux de biotopes ayant une partie maritime
- parcs naturels marins
- parties maritimes du domaine relevant du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres.
Cette liste est complétée par l'arrêté du portant identification des catégories d'aires marines protégées entrant dans le champ de compétence de l'Agence des aires marines protégées[33]:
- Les sites nationaux ayant une partie maritime inscrits au patrimoine mondial
- Les réserves nationales de biosphère ayant une partie maritime
- Les sites nationaux inscrits de la convention de Ramsar ayant une partie maritime
- Les aires spécialement protégées d’intérêt méditerranéen de la convention de Barcelone
- Les aires marines protégées de la convention d’OSPAR
- Les zones protégées de la convention de Carthagène
- Les zones spécialement protégées de la convention de Nairobi
- Les zones protégées du traité de l’Antarctique.
- Les parties marines des réserves nationales de chasse et de faune sauvage.
En 2007 la France adopte sa 1re stratégie nationale de création d’AMP qui vise à étendre son réseau d’AMP (alors moins de 1 % des eaux marines françaises) via la création de 10 parcs naturels marins dont le premier est créé l'année même en mer d'Iroise[34] et en la France a proposé 76 sites marins (sur 24 000 km²) au titre du réseau Natura 2000 en mer, répartis sur les différentes façades maritimes. Ces sites ont été inclus dans le réseau Natura 2000 français.
La DCSMM et le « Grenelle de la mer », lancé en 2009 donnent une impulsion décisive au développement des aires marines protégées en France, en métropole et outre-mer. Les objectifs de la politique maritime française sont énoncés dans la stratégie nationale pour la mer et les océans[35], adoptée par le comité interministériel de la mer de sur la base des conclusions du Grenelle de la mer. En matière d'aires marines protégées, la France se fixe pour objectif de porter leur superficie à 10 % des zones sous juridiction française d’ici 2012, et 20 % d’ici 2020, dont la moitié en moyenne globale en réserves ou cantonnements de pêche.
Dans ce cadre le Gouvernement français a installé trois nouveaux parcs naturels marins, dont deux dans l’Océan Indien (Mayotte en 2010, îles Glorieuses en 2012) et un dans le Golfe du Lion en 2011 et mis à l'étude 4 autres parcs (Golfe normando-breton, Martinique, Estuaires picards et bassin d’Arcachon). Il a également créé le le parc national des Calanques, dont 80 % de la superficie est en mer.
Enfin, un Groupement d’Intérêt Scientifique « Fréquentation, Usages et Gouvernance des aires marines protégées » a été lancé les 8 et [36], après un bilan sur ces thèmes fait à échelle nationale[37]. Les sciences citoyennes sont invitées à participer, via notamment un réseau des observateurs en plongée[38] et une opération « 20 000 yeux sous les mers »[39].
Révision de la stratégie : .
La stratégie française pour les aires protégées 2030, adoptée en 2021, porte pour la première fois une approche intégrée terre-mer en s’appuyant sur des objectifs qualitatifs et quantitatifs.
La stratégie se fixe comme objectifs de :
• couvrir au moins 30 % du territoire national terre et mer sous juridiction, en aires protégées ;
• couvrir 10 % du territoire national en protection forte.
En Polynésie française, l'aire marine de Tai Nui Atea est qualifiée de « gérée ».Amériques
[modifier | modifier le code]- Aire marine nationale de conservation du Lac-Supérieur
- Parc marin national Fathom Five
- Réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas
- S'y ajoute le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent géré conjointement par le gouvernement fédéral et le Québec.
- le premier parc sous-marin américain est le parc d'État de John Pennekamp Coral Reef inauguré le , qui attirait en 2010 plus d'un million de visiteurs par an avec 130 km2 de fonds sous-marins protégés.
- La plus vaste et longue aire marine protégée du monde a été créée le , au large des littoraux des îles du nord-ouest d'Hawaii par le gouvernement américain. Le « Monument national marin de Papahānaumokuākea » ou « Monument national marin des îles du Nord-Ouest d’Hawaï ». Il recouvre environ 36 millions d’hectares marins, dont 1,16 million d’hectares de récifs coralliens. Il abrite plus de 7 000 espèces marines (endémiques à 25 % environ). 1 400 phoques hawaïens, les derniers de cette espèce menacée de disparition, ainsi qu'environ 90 % des tortues vertes d'Hawaii (également espèce menacée). Les embarcations non autorisés, extractions de matériaux marins, le déversement de déchets, et même la pêche commerciale devraient y disparaître en cinq ans, ainsi que les activités commerciales et touristiques[44].
Asie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Marine Protection Atlas », sur mpatlas.org (consulté le )
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- (en) Robert S. Pomeroy, John E. Parks, Lani M. Watson, How is your MPA doing? : A Guidebook of Natural and Social Indicators for Evaluating Marine Protected Area Management Effectiveness, Gland, Suisse & Cambridge, Royaume-Uni, UICN, 2004 (réimprimé 2007), 216 p. (ISBN 2-8317-0735-8, lire en ligne) .
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- (en) Marta Pascual, Marisa Rossetto, Elena Ojea, Nataliya Milchakova, Sylvaine Giakoumi, Salit Kark, Darya Korolesova, Paco Melià, « Socioeconomic impacts of marine protected areas in the Mediterranean and Black Seas », Ocean & Coastal Management, vol. 133, , p. 1-10 (DOI 10.1016/j.ocecoaman.2016.09.001).
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- loi n° 2006-436 du 14 avril 2006 relative aux parcs nationaux, aux parcs naturels marins et aux parcs naturels régionaux.
- Stratégie nationale pour la création et la gestion des Aires Marines Protégées.
- [1].
- stratégie nationale pour la mer et les océans http://www.sgmer.gouv.fr/IMG/pdf/2009-12-08_-_Livre_bleu.pdf.
- Séminaire de lancement à BREST, Institut Universitaire Européen de la Mer Groupement d’Intérêt Scientifique « Fréquentation, Usages et Gouvernance des aires marines protégées ».
- Document de référence « État de l'art sur les "dispositifs de suivi de la fréquentation des espaces marins, littoraux et insulaires et de ses retombées socio-économiques ».
- Portail du programme Réseau des observateurs en plongée, initié par l’Agence des aires marines protégées.
- 20 000 yeux sous les mers : un programme pour la communauté des plongeurs sous-marins.
- Aires marines nationales de conservation, Parcs Canada, consulté le .
- Réserve nationale de faune, service canadien de la faune, consulté le .
- National Marine Protected Center.
- François Féral, « L’extension récente de la taille des aires marines protégées : une progression des surfaces inversement proportionnelle à leur normativité », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 9 | Juillet 2011, mis en ligne le 06 juillet 2011, consulté le 10 août 2014. URL : http://vertigo.revues.org/10998 ; DOI : 10.4000/vertigo.10998.
- (en) « President Sets Aside Largest Marine Conservation Area on Earth », US National Oceanic and Atmospheric Administration, Northwestern Hawaiian Islands Marine National Monument (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Aire protégée
- Liste des aires marines protégées
- Directive cadre Stratégie pour le milieu marin
- MARPOL
- Agence des aires marines protégées et parcs naturels marins (France) et Réserves naturelles de France
- Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique
- Biologie de la conservation
- Écotourisme
- pêche
- Surpêche
- Natura 2000 en mer
- Parc naturel marin
- Parc marin des trois estuaires
- Organisation maritime internationale
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- (en) Joachim Claudet, Marine protected Areas : A multidisciplinary approach, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Ecology, Biodiversity and Conservation », , 380 p. (ISBN 978-0-521-76605-0).
Articles et fascicules
[modifier | modifier le code]- (en) Partnership for interdisciplinary studies of coastal oceans, The Science of Marine protected Areas, Université Nice-Sophia-Antipolis, , 22 p..
Accès en ligne aux bulletins de la MPA (Marine protected areas)
- Ardron, Jeff ; Dunn, Daniel ; Corrigan, Colleen ; Gjerde, Kristina ; Halpin, Patrick ; Rice, Jake ; Vanden Berghe, Edward ; Vierros, Marjo (2009) Defining ecologically or biologically significant areas in the open oceans and deep seas: Analysis, tools, resources and illustrations, Ottawa, Canada, 29 sept au 2 oct 2009 PDF, 11pp,
- Brock, R.J., Kenchington, E., et Martínez-Arroyo, A. (editors). (2012), Scientific Guidelines for Designing Resilient in a Changing Climate Marine Protected Area Networks ; Commission for Environmental Cooperation ; (ISBN 978-2-89700-014-1 et 978-2-89700-015-8) (en ligne) ; July 2012, PDF, 82pp
- Jamieson, Glen & Clarke, Cathryn, Identification of ecologically and biologically significant areas in Pacific Canada (présentation, PDF, 37 pp)
- Meryl J. Williams & al., Making Marine Life Count: A New Baseline for Policy, PLoS Collections. sous licence Creative commons 2.5
- Ecologic, Newly identified: 77 Ecologically or Biologically Significant Areas in the Arctic marine environment
- Kirsty Kemp (Institute of Zoology, ZSL), Matthew Gollock (Assistant Manager - International Marine and Freshwater Conservation Programme, ZSL) & Alex D. Rogers (Dept. of Zoology, University of Oxford), Marine Protected Areas Symposium Résumés et posters (340 KB)
- Mabile, Sébastien (2004) « Les aires marines protégées en Méditerranée ; Outils d’un développement durable » ; thèse de doctorat en droit, soutenue le (université Aix-Marseille-III – Paul-Cézanne ; Faculté de droit et de science politique.
- Randrianarivo, Mahery (2023) « Effets des Aires Marines Protégées sur la structure, la régulation et le potentiel de récupération des assemblages coralliens de Madagascar » ; Thèse de Biologie marine - Océanologie appliquée, soutenue le (Université de la Réunion; Institut halieutique et des sciences marines (Tuléar, Madagascar).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Portail des aires marines protégées françaises - Réseau d'échange technique
- Page sur l'évaluation de la conservation de la biodiversité, in situ, dans les aires protégées en Europe
- Ocean+ TV - Une Web TV consacrée sur le thème des aires marines protégées
- Site internet de l'agence des aires marines protégées