Raffaello Silvestrini
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Raffaello Silvestrini (Pistoie, - Pérouse, ) est un médecin italien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est diplômé de la Faculté de médecine et de chirurgie de l'Université de Pise. Il commença à étudier auprès du professeur Giuseppe Guarnieri puis avec le professeur Pietro Grocco, clinicien, sémiologue qu'il a suivi comme assistant à Florence.
En 1906, il devint professeur titulaire de pathologie médicale et clinique médicale à l'Université de Pérouse et chef du département médical de l'hôpital de l'Ombrie. Médecin aux diverses intérêts, il a publié 138 articles scientifiques sur de nombreux aspects de la séméiotique clinique et médicale.
En 1907, il a été initié à la franc-maçonnerie dans la loge «Valle del Chiento» à Camerino (Macerata)[1] et il était un socialiste réformiste participant aux événements politiques de son temps, il a notamment contribué à la création du journal Il Grifo Rosso.
Il fut recteur de l'Université de Pérouse de 1914 à 1916 et médecin-chef au front aux batailles de l'Isonzo pendant la Première Guerre mondiale où il commanda le 245e hôpital de campagne pendant plusieurs mois.
Il retourna à l'enseignement et à la pratique médicale après-guerre. Il a fondé et dirigé jusqu'à sa retraite, la revue scientifique La Diagnosi .
En 1925, il a mis en évidence le «signe» de la péritonite qui a pris son nom et est encore connu aujourd'hui comme le signe de Silvestrini ; également à cette période, il a défini le syndrome de Silvestrini-Corda avec L. Corda.
Il signe le manifeste des intellectuels antifascistes promu par Benedetto Croce mais fait ensuite allégeance au roi Victor-Emmanuel III en 1925 et au fascisme en 1931.
Il a pris sa retraite de professeur en 1938. Il devient ensuite président de l'ONAOSI (Organisation nationale italienne d'assistance de santé aux orphelins) de 1945 à 1957[2].
Il mourut à Pérouse le 29 juillet 1959.
Postérité
[modifier | modifier le code]L'hôpital actuel de Pérouse lui était dédié, mais le nom fut changé.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- V. Gnocchini, L'Italia dei Liberi Muratori, Mimesis-Erasmo, Milano-Roma, 2005, p.254.
- « Storia e Mission Fondazione ONAOSI », sur www.onaosi.it (consulté le )