Ricardo Costa (réalisateur)

Ricardo Costa
Ricardo Costa en 2013.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Nom de naissance
Ricardo António Fernandes CostaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Ricardo Costa est un réalisateur et producteur portugais, né le à Peniche (Portugal) et mort le .

Il a aussi écrit des textes sur le cinéma, la vision et le langage[1],[2],[3].

Son œuvre est composée essentiellement de films documentaires, beaucoup d'eux contaminés par la fiction (docufiction et ethnofiction). Il se sert des techniques du cinéma direct non seulement comme un outil pour l’ethnographie de sauvegarde ((en))[4] qu’il pratique filmant des cas exemplaires de la condition humaine, mais aussi comme un instrument qui l’aide à créer une musique filmique d’un style poétique sobre et assez personnel pouvant intéresser à la fois les cinéphiles et un public plus large.

Son long métrage, Brumes[5], fut sélectionné au 60e Festival International de Venise en 2003. Il est sorti à New York au Cinéma Quad en avril de 2011. Brumes est le premier film d’une trilogie autobiographique de docufictions, Lointains (Longes), suivi par Dérives (Derivas), film sorti au Portugal en 2016[6]. Le dernier film de cet ensemble, Falaises (Arribas)[7], est un retour du « héros » sur les lieux de Brumas (Brumes), son pays natal, où il fait des découvertes étonnantes et se voit face à des personnages troublants.

Affiche du film Verde por Fora, Vermelho por Dentro (pt) (1980)

D'une certaine façon séduits par l’idée qui explique une phrase de Marcel Mauss, anthropologue et sociologue français, (« Il y a plus de poésie dans un grain de réalité que dans tous les cerveaux des poètes »), certains cinéastes du Portugal, en particulier après la révolution des Œillets, ont parcouru leur pays d’un bout à l’autre, caméra à la main. Avec des fonds publics ou en coproduction avec la RTP (Radio Télévision du Portugal), quelques-uns font du cinéma militant, mais non dépourvu de charme, d’autres simplement des films où le réel se manifeste avec cette mystérieuse épaisseur poétique dont parlait Mauss. Des films tournés avec peu d’argent mais en pleine liberté. Le « cinéma engagé », genre qui englobe la plupart de ces films, persisterait pendant quelques années et laisserait des ouvrages importants ou même remarquables, certains entre-temps oubliés.

Outre la motivation politique, d'autres cinéastes plus sensibles à l'expression poétique (António Reis, Margarida Cordeiro, António Campos, Ricardo Costa) s'engagent à dévoiler des réalités moins visibles, quelque chose de plus profond dans la vie de certains villages et de certaines personnes. Ils s'identifient davantage à Viegas Guerreiro, qui participe au film “Pitões, village de Barroso” en tant que consultant ethnographique et acteur dans l'une des séquences de ce film (voir en anglais : Barroso) .

La grande majorité des cinéastes portugais se sont alors mis à questioner la dictature de Salazar dans laquelle ils ont vécu dans leur jeunesse. En raison de cet état de fait, le Portugal a enregistré depuis longtemps un retard économique considérable par rapport à la plupart des pays européens[8],[9]. Cela a déclenché un courant d'émigration massive dans les années 1960 dans les zones rurales et, un peu moins connu, dans les zones côtières[10],[11]. D'autre part, cela signifie que, dans ces lieux reculés, les traditions laïques, les usages communautaires et les pratiques d'entraide sont restés intacts[12].

Des personnages mythiques et réels interagissent à la fois dans les récits traditionnels et dans la vie de notre temps. Ils représentent des héros qui incarnent les valeurs de la civilisation. Dans son livre Essai sur le don[13],[14] Marcel Mauss affirme que les sociétés rurales (telles que celles montrées dans certains films portugais des années 1960 et 1970) utilisent des «(…) anciens systèmes d’ échange centrés sur l'obligation de donner, de recevoir et surtout de pratiquer des pratiques réciproques» (…) Mauss refuse ainsi la tradition anglaise de la pensée libérale, comme l’utilitarisme, en tant que distorsions des pratiques humaines d’échange, qui on pratique depuis toujours[15].

Ce souci est partagé par la majorité des cinéastes portugais qui réagissent à la dictature de Salazar, à laquelle ils ont dû se soumettre pendant plus de quarante ans. La dictature s'achève avec la révolution des Œillets, le . Certains de ces cinéastes ont choisi de s'identifier à la pensée de Mauss à travers la pratique du cinéma militant, faisant des films exaltés. Des pêcheurs ou des paysans dans des paysages similaires, des combattants épiques dans des guerres moins remarquables, ont été étudiés par ((pt)) Viegas Guerreiro, qui est parvenu en tant que ethnologue à une conclusion identique à celle de Mauss.

Ricardo Costa achève ses études en 1967 à la Faculté de Lettres de Lisbonne où, après avoir soutenu une thèse sur les romans de Kafka ('Franz Kafka, une écriture à l’envers'), il obtient le grade de docteur en lettres (1969)[16]. Il est professeur au lycée et éditeur d’ouvrages sociologiques, de textes d'avant-garde, littérature et cinéma (pt: Mondar editores). Après la révolution des Œillets, en avril 1974, il devient réalisateur et producteur professionnel. Il est partenaire de la coopérative de cinéma GRUPO ZERO, avec João César Monteiro, Jorge Silva Melo, Alberto Seixas Santos et d’autres. Il s'engage comme producteur indépendant avec Diafilme, où il produit plusieurs de ses films et certains d’autres réalisateurs. Il organise des projections et cycles de cinéma à Paris (Cinémathèque française et au Musée de l'Homme)[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23]

D'une certaine façon séduits par l’idée qui explique une phrase de Marcel Mauss, anthropologue et sociologue français, (« Il y a plus de poésie dans un grain de réalité que dans tous les cerveaux des poètes »), certains cinéastes du Portugal, en particulier après la révolution des Œillets, ont parcouru leur pays d’un bout à l’autre, caméra à la main. Avec des fonds publics ou en coproduction avec la RTP (Radio-télévision du Portugal), quelques-uns font du cinéma militant, mais non dépourvu de charme, d’autres simplement des films où le réel se manifeste avec cette mystérieuse épaisseur poétique dont parlait Mauss[24]. Des films tournés avec peu d’argent mais en pleine liberté. Le « cinéma engagé », genre qui englobe la plupart de ces films, persisterait pendant quelques années et laisserait des ouvrages importants ou même remarquables, certains entre-temps oubliés.

Précédés par Manoel de Oliveira avec Le Mystère du printemps, ces cinéastes s’identifient ainsi, non sans soucis esthétiques, par la pratique de l’anthropologie visuelle, tels que António Campos, António Reis, João César Monteiro, Ricardo Costa ou Pedro Costa. Assez soucieux de son indépendance, Ricardo Costa, lui aussi, suit plutôt cette idée que le désir de changer le monde, ce qui est désiré par la plupart des jeunes réalisateurs portugais qui ont subi les traumas de la dictature de Salazar. Maintenant ils font des films politiques pour que leur pays se guérisse de ses plaies et respire. Essayant le même d’une autre façon, Costa cultive un style où le réel se transfigure en expression poétique, en portrait, en point d'interrogation sur un temps qui échappe au temps. La mise en scène, le versant fictionnel, sera pour lui une tentation permanente.

Frontière, fiction et fait

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Manuel Pardal (à droite) avec un ami face au contremaître

Brumes est sorti en première mondiale à la Mostra de Venise 2003, section Nouveaux Territoires, dans trois salles différentes à des jours différents. La jeune fille de Francis Ford Coppola, la belle Sofia Coppola, participa aussi au festival avec son deuxième long métrage Lost in Translation, de même que le vétéran Jim Jarmusch, « le maverik[25] du cinéma », son huitième long métrage Café et cigarettes[26]. La première projection de Brumes a eu un seul spectateur : le réalisateur. Cela fait toute la différence. Dans ce cas également, ce qui fait la différence, c'est que, malheureusement, les démons, plus que les anges, hantent l'univers du cinéma.

Jean Rouch se laissa séduire par des créatures pareilles, s’échauffant un peu trop et d’une fois pour toutes. Il est tombé amoureux de plus d'une charmante « veuve de 15 ans », dans son unique œuvre de fiction. Pour ceux qui le connaissent, une telle connerie ne serait pas surprenante puisqu'il est connu comme le « transporteur de la mémoire des mondes »[27]. Lionel Rogosin, quelqu'un que Rouch n'a jamais rencontré et dont il n'a probablement jamais entendu parler, est un autre. Le premier fût Robert Flaherty, quelques années avant. Le point commun entre Rouch et Rogosin est que chacun a été influencé par ce pionnier. Cela a beaucoup à voir avec l'histoire du cinéma des années 1960 et 1970, qui a culminé au début des années 1980 avec la Nouvelle Vague américaine[28].

Cela n'a rien à voir avec le cinéma commercial, mais avec les films d'art et d’essai et avec l’ équipement nécessaire à leur fabrication. Rogosin a dû utiliser des caméras de 35 mm assez lourdes et des magnétophones très lourds aussi, tandis que Rouch a tout simplement pensé à créer des appareils légers pour ces fonctions, ce qu’il a fait. Il est allé encore plus loin contribuant non seulement à la création de caméras 16 mm légères mais aussi de magnétophones robustes et si légers. Le prototype de la célèbre caméra 16 mm Éclair-Coutant résulta d’une expérience technique engendrée par Rouch et André Coutant[29],[30]. L’adapation du magnestoscpe Nagra au cinema fût une coséquence du travail de Rouch avec Stefan Kudelski. De là, plusieurs modèles de caméras synchrones de 16 mm ont été fabriqués en Europe et aux États-Unis. La plupart des cinéastes portugais et la RTP ont opté pour l’Éclair 16. Certains d'entre eux avaient des caméras allemandes Arriflex, qui sont devenues inutilisables parce qu'elles étaient trop chères et lourdes, et d'autres des appareils comme la caméra américaine CP (beaucoup plus légère et moins chère mais pas si bonne), qui pourrait enregistrer le son sur une mince bande magnétique du film. Diafilme, la société dirigée par Ricardo Costa, utilisait une Coutant et une CP.

La conception de la plupart des caméras numériques modernes est inspirée du modèle Éclair-Coutant de 16 mm. Ricardo Costa s’est acheté un de ces equipents, une caméra Ikegami DVCpro25 (ayant la moitié de résolution du système DVCpro50)[31] pour tourner Paroles (1998), les entretiens avec Jean Rouch au musée de l'Homme, à Paris. Cette caméra serait utilisée pour les tournages de Brumes et de Dérives en 2017. Entre-temps, la vidéo d'haute définition est apparue et les caméras portables sont devenues beaucoup plus petites, ce qui vous permet de filmer beaucoup plus facilement. Des caméras manœuvrées au bout de deux doigts seraient utilisées pour filmer Arribas (Falaises) à Peniche, sur les pentes de l'extrémité ouest de l'Eurasie.

Ainsi convergent deux lignes narratives dans le film Paroles : l’une de nature technique et l’autre de nature anthropologique, consistant en des récits de la tradition orale qui sont plus que des « mots en mouvement »[32],[33],[34],[35], des images qui nous amènent dans des endroits en frontières extrêmes, dans un passé lointain, pour nous aider à comprendre ce que sera l'avenir. À la suite de l'héritage de Rouch, ces lignes convergent aussi dans le dernier chapitre de la trilogie Lointains[36] dans lequel le «héros», le photographe sans salaire, sans espoir et sans choix, se filme lui-même tout seul, tentant de déchiffrer l’énigme d’un primitif cordé marin, un tout petit verme fossil qu’il découvre par hasard, parmi beaucoup d'autres mystérieuses créatures, sur les pentes de sa ville natale[37].

En portugais :

En anglais :

Les essais de Ricardo Costa ne sont pas encore traduits en français. Ils se retrouvent en ligne sous la désignation de A linha do olhar ("la ligne du regard", cinéma et métamorphose, perception et image) :

En portugais :

  • 1997Os olhos e o cinema (Les yeux et le cinéma (premier volume de “La ligne du regard” : étude théorique et historique sur l'évolution du cinéma depuis son invention, soulignant la contribution décisive de Georges Méliès).
  • 2000Olhos no ecrã (Les yeux dans l’écran – second volume de “La ligne du regard”; le texte développe les thèmes de l'essai précédent soulignant les idées et les théories qui ont le plus contribué à l'évolution de l'art du cinéma).
  • 2002Os olhos da ideia (Les yeux de l’idée) – troisième et dernier volume de "La ligne du regard"; cet essai projette l'essentiel des précédents, qui versent sur la théorie du cinéma, les limitant à la vision et au langage, ouvrant des perspectives sur le concept central de l'Idée, d’après Platon et Aristote, et l'analyse en tant que conditionné par l'intentionnalité.

En anglais :

Textes pédagogiques

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Techniques, nomenclature et esthétique du film.

En portugais :

  • 2010Linguagem do cinema (Langage du cinéma – Cette étude rassemble des informations pouvant être utiles aux professionnels, étudiants ou chercheurs.

Filmographie

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Longs-métrages

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Autres genres

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Courts et moyens métrages

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  • 1974 : No Fundo de Tróia - Au fond de Troia
  • 1974 : Apanhadores de Algas - Attrapeurs d'algues
  • 1974 : Agar-agar
  • 1975 : Tresmalho - Le Tramail
  • 1975 : O Trol - Le ligne
  • 1975 : O Arrasto - Le chalut
  • 1975 : Oceanografia Biológica - Océanographie biologique
  • 1975 : Ti Zaragata e a Bateira - L'oncle Zaragata et sa barque
  • 1975 : Pesca da Sardinha - Pêche à la sardine
  • 1975 : Conchinha do Mar - Coquillage de mer
  • 1975 : Às vezes custa - Parfois c'est dur[43]
  • 1975 : A Sacada - Une pêche miraculleuse
  • 1976 : Os Irmãos Severo e os Cem Polvos - Les Frères Severo et les cent pieuvres
  • 1976 : À Flor do Mar - À fleur de mer
  • 1976 : A Colher - La Cuillère
  • 1976 : O Velho e o Novo - Le vieil et le nouveau
  • 1976 : A Falta e a Fartura - La détresse et l'abondance
  • 1976 : Quem só muda de Camisa - Changer de chemise
  • 1976 : A Máquina do Dinheiro - La machine de l'argent
  • 1976 : Viver do Mar - Vivre de la mer
  • 1976 : Uma Perdiz na Gaiola - Un perdrix en cage
  • 1976 : Nas Voltas do Rio - Sur le fleuve
  • 1976 : O Submarino de Vidro - Le sous-marin de verre
  • 1976 : Les œillets d'Avril[44]
  • 1977 : Das Ruínas do Império - Sur les ruines de l’empire[45]
  • 1977 : E do Mar Nasceu - Né de la mer
  • 1978 : Música do Quotidiano - La musique de tous les jours
  • 1978 : Abril no Minn) Avril au Minho
  • 1979 : A Lampreia - La lamproie
  • 1979 : A Coca - Saint Georges et le dragon
  • 1979 : Histórias de Baçal - Récits de Baçal
  • 1979 : Esta aldeia, Rio de Onor Ce village, Rio de Onor
  • 1979 : O Pisão - Le moulin à foullon
  • 1979 : A Feira - La foire
  • 1979 : O Outro Jogo - L'autre jeu
  • 1980 : Joaquim da Loiça - Joaquim da Loiça
  • 1980 : Pastores da Serra da Estrela - Bergers de la Serra da Estrela
  • 1980 : Barcos de Peniche - Bateaux de Peniche
  • 1980 : O Parque Nacional de Montesinho - Le Parc National de Montesinho
  • 1982 : Lisboa e o Mar - Lisbonne et la Mer (Lisbonne et le Tribunal international du droit de la mer) - pour l'UNESCO
  • 2014 : GIG[46]

Notes et références

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  1. Ricardo Costa : A Look at Portugal at Cineurope
  2. O Cais do Olhar par José de Matos-Cruz : longs métrages du Portugal au XXe siècle, publication de la Cinémathèque Portugaise, 1999
  3. Ricardo Costa et les images qui coullent, article par José de Matos-Cruz
  4. Une ethnographie de sauvegarde – définition sur Plozcorpus
  5. Ref. sur Cineurope
  6. Drifs page illustrée du film
  7. Page de Falaises
  8. OLIVEIRA SALAZAR (1889-1970) ET LE REGIME AUTORITAIRE PORTUGAIS (1926-1974) – article par Nuno Valério, Estudos de Economia, vol. xw, n• 2, Jan.-Mar., 1993, Universidade Técnica de Lisboa, 1993
  9. Portugal : le poids dupassé et l'ouverture à l'Europe – article par Roland Colin, chargé de missionsà l'OFCE sur Persée
  10. O pescador e o seu duplo : migrações transnacionais no mar europeu (Le pêcheur et son double : migrations transnationales dans la mer européenne) – artigo par João de Oliveira em SCIELO, octobre 2011, 15 (3): 441-464
  11. ((en)) From Closed to Open Doors: Portuguese Emigration under the Corporatist Regime – essai par Maria Baganha, Department of Portuguese and Brazilian Studies Brown
  12. La vie rurale au Portugal - essai par Colette Callier-Boisvert sur Persée, 1967 /27/pp.95-134]
  13. Marcel Mauss, Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques – étude par Patrick Cotelette, PUF, coll. « Quadrige », 2012, 241 p., 1re éd. 1925, (ISBN 978-2-13-060670-3).PUF, coll. « Quadrige », 2012, 241 p., 1re éd. 1925, (ISBN 978-2-13-060670-3)
  14. Essai sur le don par Marcel Mauss – texte original : Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques
  15. L’obligation de donner – article par Guy Jobert dans Exister au travail (2014), pages 287 à 369, sur CAIRN
  16. Franz Kafka, uma escrita invertida (Franz Kafka, une écriture à l'envers), dans l'archive en ligne de la bibliographie sur Kafka publié au Portugal
  17. Cycle à la Cinémathèque Française, Paris (du 9 au 20 octobre 2002)
  18. Margarida Cordeiro, António Reis et le cinéma du Trás-os-Montes – agenda des séances (Cinémathèque française, du 9 au 20 octobre 2002)
  19. Cathalogue CF, page 1
  20. Cathalogue CF, page 2
  21. Cathalogue CF, page 3
  22. Paroles
  23. Cinemateca Francesa homenageia dupla Reis-Cordeiro – artigo de no Ipsilon, jornal Público, 30 de Setembro de 2002
  24. HERITALES (2nd International Heritage Film Festival, May – December 2017) – festival sur le patrimoine culturel immatériel organisé par l’université d'Évora, ayant Ricardo Costa comme président du juri
  25. Le mot anglais maverik se réfère ici, par ironie, à du bétail portant une marque sur l’oreille
  26. Jim Jarmusch: how the film world's maverick stayed true to his roots (comment le maverick du cinema a gardé ses racines) – entretien par Jonathan Romney, The Guardian, 22 février 2014
  27. Jean Rouch à l’envers avec les veuves de 15 ans (page 4 et 5 de l'article) – article par Ricardo Costa
  28. The Greatest Movie Decade: Evidence The 1970s Was The Best Decade For Film Making – article par Zack Walkter
  29. André Coutant, Encyclopédie Universalis
  30. ECLAIR 16 sur le site de la Cinémathèque française
  31. Ikegami DVCpro
  32. Palavras em movimento : testemunho vivo do património cinematográfico (Paroles en mouvement : témoignages vivants du patrimoine cinématographique). Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat entre le Laboratoire d’histoire de l’Institut d’histoire contemporaine de Lisbonne (IHC), la Faculté des sciences sociales et humaines, Universidade Nova de Lisboa et Jornalíssimo, coordonné par Ana Paula Pires, Luísa Metelo Seixas, Ricardo Castro et Susana Domingues
  33. O Projecto de História Oral do Cinema Português (Le projet d'histoire orale du cinéma portugais)
  34. Site du projet
  35. II Encontro Internacional de História Oral do Cinema Português (II Rencontre Internationale d'Histoire Orale du Cinéma Portugais)
  36. LOINTAINS, site officiel
  37. PENICHEFOSSIL
  38. Creative Documentary : Theory and Practice – livre de Erik Knudsen, Wilma de Jong et Jerry Rothwell
  39. Avieiros
  40. Extrait du film
  41. http://cliffs.name
  42. Paroles - page du producteur
  43. voir le film
  44. Les œillets d'avril, entretien, revue Latitudes (Cahiers Lusophones) nº6, septembre 1999, Paris
  45. https://arquivos.rtp.pt/conteudos/das-ruinas-do-imperio voir le film
  46. voir le film

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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