Richard Olney
Richard Olney | |
Richard Olney en 1913. | |
Fonctions | |
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34e secrétaire d'État des États-Unis | |
– (1 an, 8 mois et 26 jours) | |
Président | Grover Cleveland |
Gouvernement | Administration Cleveland II |
Prédécesseur | Walter Q. Gresham |
Successeur | John Sherman |
40e procureur général des États-Unis | |
– (2 ans, 3 mois et 2 jours) | |
Président | Grover Cleveland |
Gouvernement | Administration Cleveland II |
Prédécesseur | William H. H. Miller |
Successeur | Judson Harmon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Oxford (Massachusetts) (États-Unis) |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Boston (Massachusetts) (États-Unis) |
Nationalité | Américain |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Université Brown Faculté de droit de Harvard |
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Procureurs généraux des États-Unis Secrétaires d'État des États-Unis | |
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Richard Olney, né le à Oxford (Massachusetts) et mort le à Boston (Massachusetts), est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est procureur général des États-Unis entre 1893 et 1895 puis secrétaire d'État des États-Unis entre 1895 et 1897 dans la seconde administration du président Grover Cleveland.
Biographie
[modifier | modifier le code]Avocat d'affaires spécialisé dans les chemins de fer, il dirige aussi quelque temps les compagnies Burlington et Boston and Main[1].
En tant que procureur général, et toujours propriétaire de nombreuses actions dans les chemins de fer, Richard Olney recourt aux tribunaux pour faire condamner des grévistes lors de la grève Pullman de 1894, ce qui constitue une première dans l'histoire des États-Unis. Il autorise les compagnies à lever des milices privées et fait également intervenir des troupes fédérales. Grâce à différents artifices juridiques, il parvient à suspendre les droits constitutionnels des syndicalistes et fait inculper ceux ayant pris la parole en public ou envoyer des télégrammes. Il conseille ensuite de recourir aux troupes fédérales lorsque les moyens légaux s'avèrent inefficaces[1]. Il n'est pas un opposant des syndicats ouvriers, mais s'oppose aux actes qui préviennent la libre circulation des trains[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Frank Browning et John Gerassi, Histoire criminelle des États-Unis, Nouveau monde, , p. 313
- The New York Times 1917
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) George B. Young, « Intervention Under the Monroe Doctrine: The Olney Corollary », Political Science Quarterly, vol. 57, no 2, , p. 247–280 (présentation en ligne)
- [PDF] (en) The New York Times, « Richard Olney Dies : Veteran Statesman », The New York Times, (lire en ligne)
Liens externes
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