Robert Gillon (homme politique)

Robert Gillon
Fonctions
Président du Sénat belge
-
Président du Sénat belge
-
Président du Sénat belge
-
Sénateur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
CourtraiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques

Robert Gillon, né le à Courtrai et mort dans cette même ville le (à 87 ans), est un homme d'État belge.

Membre du parti libéral, il fut élu trois fois à la présidence du sénat.

Éléments biographiques

[modifier | modifier le code]

Robert Paul Raymond Gillon[1] a obtenu son doctorat en droit à l’université de Gand. Il s’est inscrit au barreau de Courtrai dont il a été le bâtonnier entre 1927 et 1937.

Il a été conseiller provincial de Flandre-Occidentale de 1921 à 1933 et sénateur, coopté ou élu direct, de l’arrondissement de Courtrai de 1932 à 1971. Il a présidé trois fois la haute assemblée : de 1939 à 1947, de 1949 à 1950 et de 1954 à 1958.

Gillon était considéré comme un connaisseur de l’Espagne et a écrit plusieurs ouvrages sur ce pays. Il a suivi de près la Guerre civile espagnole, mais n’a publié aucun livre sur ce sujet[2].

En 1945, il fut nommé ministre d’État.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Vers Stamboul (...), Courtrai, 1909
  • Visions d’Espagne et de Lusitanie, Courtrai, 1910
  • La Vallée des Hypogées. Du Caire au Nil bleu, Bruxelles, 1911
  • Le Crépuscule des sultans. Silhouettes d’Islam, Bruxelles, 1913
  • Une affaire d’évasion à Havelberg. Le statut juridique du prisonnier de guerre civile, Bruxelles, 1919.
  • Dans l’ombre d’un trône. Les fatales amours d’Ana de Mendoza, Bruxelles, 1925
  • Silhouettes espagnoles, cinq volumes
    1. Ségovie, Bruxelles, 1949
    2. Souvenirs de Jeanne la Folle et de Charles Quint, Bruxelles, 1952
    3. Don Juan d’Autriche, Bruxelles, 1954
    4. Visages du passé, Bruxelles, 1954
    5. Souvenirs de Don Pedre et de l’Excellente Dame, Bruxelles, 1955
  • Opinions-beschouwingen, Bruxelles, 1966

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (nl) « De blauwe wie is wie », sur le site des Liberaal Archief (consulté le ).
  2. Marc D’Hoore 1987, p. 453.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Georgette Ciselet, « Robert Gillon, une figure du libéralisme », dans Revue générale, 1979, 3, p. 59-66.
  • Christian De Paepe, Het Spaanse silhouet van Robert Gillon : over de marot van een Kortrijkse liberale voorman, Courtrai, 2014.
  • Marc D’Hoore, « Les Libéraux belges face à la guerre civile espagnole », Revue belge d’histoire contemporaine, nos 1-2,‎ , p. 447-464 (lire en ligne, consulté le ).
  • Luc Schepens, De Provincieraad van West-Vlaanderen, 1921-1978, Tielt, 1979.
  • Paul Van Molle, Het Belgisch Parlement, 1894-1972, Anvers, 1972.
  • Gaby Verbeke, « Robert Paul Gillon, un libéral modéré mais non modérément libéral », dans De Leigegouw, 43 (2001), p. 19-47.