Royal Louis (1780)
Royal Louis | |
Le naufrage du Républicain le sur la roche Mingant. | |
Autres noms | Républicain |
---|---|
Type | Navire de ligne |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale française Marine de la République |
Architecte | Guignace |
Chantier naval | Arsenal de Brest |
Lancement | 1780 |
Statut | Naufragé en 1794 |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 110 canons |
Pavillon | France |
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Le Royal Louis était un vaisseau de ligne à trois-ponts lancé en 1780. Il participa à la Guerre d’Indépendance américaine. Il fut renommé Républicain pendant la Révolution française. Engagé dans une nouvelle guerre avec l’Angleterre en 1793, il fit naufrage en 1794.
Construction
[modifier | modifier le code]Le Royal Louis était un vaisseau de 110 canons construit à Brest par l'ingénieur Guignace. Il manqua d'être détruit lors de sa construction, le 13 juillet 1779, dans l'incendie des magasins du port de Brest, mais l'action du chevalier de Kersabiec le sauva[1]. Il put être lancé en 1780[2].
Après quelques années de service, où il participa à la Guerre d'indépendance américaine, il fut rebaptisé Républicain en 1792 après la chute de la Monarchie.
Le Républicain
[modifier | modifier le code]Démâté lors de la bataille d'Ouessant en 1794 à laquelle il avait participé (il faisait partie de l'escadre de Villaret-Joyeuse), il parvint à regagner Brest, mais, bien qu'en piteux état, il reçut, ainsi que le reste de la flotte basée à Brest, l'ordre de la Convention nationale de sortir à la rencontre de la flotte anglaise avec un équipage de fortune. Le vaisseau, commandé par le capitaine de vaisseau Longer, s'échoua dans le goulet de Brest sur la roche Mingant le , puis fit naufrage en se disloquant complètement, ce qui provoqua une dizaine de victimes[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bulletin de la société académique de Brest, (lire en ligne)
- « Liste des vaisseaux français ayant servi entre 1789 et 1815 », sur Trois-Ponts!, (consulté le ).
- https://www.livre-rare-book.com/v3/t/main/101122219-naufrage/books/AUTHOR_AZ/0/fr;jsessionid=E1B5EFD94CA216974B61C11B581A36E3
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7181-9515-0, BNF 36697883)
- Olivier Chaline (dir.), Philippe Bonnichon (dir.) et Charles-Philippe de Vergennes (dir.), Les marines de la Guerre d'Indépendance américaine (1763-1783) : L'instrument naval, t. 1, Paris, PUPS, , 453 p. (ISBN 978-2-84050-890-8).
- Olivier Chaline (dir.), Philippe Bonnichon (dir.) et Charles-Philippe de Vergennes (dir.), Les marines de la Guerre d'Indépendance américaine (1763-1783) : L'opérationnel naval, t. 2, Paris, PUPS, , 457 p. (ISBN 979-10-231-0585-8).
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, Paris, Honoré Champion, , 719 p. (BNF 30709972, lire en ligne)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
- Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 2, Paris, Challamel aîné, , 469 p. (lire en ligne)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0, BNF 38825325)