Rue Jean-Tison
1er arrt Rue Jean-Tison | |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | 150-154, rue de Rivoli | ||
Fin | 11, rue Bailleul | ||
Morphologie | |||
Longueur | 16 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1205 | ||
Dénomination | Vers 1300 | ||
Ancien nom | Rue Tison rue Jehan-Tison | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4845 | ||
DGI | 4955 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris | |||
modifier |
La rue Jean-Tison est une voie du 1er arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située quartier des Halles dans le 1er arrondissement de Paris, la rue Jean-Tison débute aux 150-154, rue de Rivoli et finit au 11, rue Bailleul. Mesurant moins de 20 mètres de long, c'est une des rues les plus courtes de Paris.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue doit son nom à un des membres de la famille Tison, une vieille famille bourgeoise qui habitait la rue, connue à la fin du XIIe siècle et citée dans le cartulaire de Saint-Germain-l'Auxerrois[1],[2].
Dans l'ouvrage Supplément du théâtre italien, Arlequin donne au vieillard l'étymologie de la rue Jean-Tison ainsi[3] :
- « Dans cette Rue il y demeurait un garçon qui s'appelait Jean, et portait tous les matins à la Princesse un tison pour allumer son feu, et cette rue fut nommée la Rue Jean Tison. »
Historique
[modifier | modifier le code]La rue Tison est citée en 1205[1].
Cette voie est nommée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Jehan-Tison ».
Elle est citée sous le nom de « rue Jehan Tizon », dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « salle, boueuse et remplie d'immundices et de plus avons particulièrement veu quantité de fumiers compiliez avec boues, qui arrestent le cours des eaues des ruisseaux ».
En 1702, la voie, qui fait partie du quartier du Louvre, comporte 11 maisons et 4 lanternes[4].
Une décision ministérielle du 23 ventôse an IX (), signée Chaptal, fixe la largeur de la rue à 6 mètres.
Alors dans l'ancien 4e arrondissement de Paris, quartier Saint-Honoré, cette voie qui était longue de 110 mètres commençait, jusqu'en 1844, aux 38-40, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois et se terminait aux 11-13, rue Bailleul[2],[5].
Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 19 et le dernier numéro pair était le no 12.
La rue Jean-Tison a été considérablement raccourcie lors de l'ouverture de la rue de Rivoli, en 1854, passant d'une longueur de 110 mètres à 16 mètres.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au no 12 de la rue initiale, désormais disparue en 1854, au coin de la rue Bailleul, il y avait une maison décorée d'une architecture ancienne et qui avait été habitée par Jean de Morvilliers, chancelier de France du temps de la Ligue, puis par Gaspard de Schomberg. L'hôtel, voisin de celui de la famille d'Aligre, fut détruit au XVIIe siècle, coupé par un passage, et il en demeurait des restes encore visibles en 1850, comme cette échauguette (ci-contre)[2],[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Supplément du théâtre italien, vol. 2, p. 168.
- Jean de la Caille, Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches, Paris, (lire en ligne).
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 13e quartier « Saint-Honoré », îlot no 9, F/31/79/32, îlot no 10, F/31/79/33.