Rue Madame

6e arrt
Rue Madame
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Rue Madame.
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Situation
Arrondissement 6e
Quartier Odéon
Notre-Dame-des-Champs
Début 55, rue de Rennes
Fin 49, rue d'Assas
Morphologie
Longueur 710 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1547, 1790, 1824 et 1866
Dénomination
Ancien nom Rue du Joindre
Rue du Gindre
Rue des Citoyennes
Géocodification
Ville de Paris 5813
DGI 5886
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Madame
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue Madame
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La rue Madame est une voie située à cheval sur le quartier de l'Odéon et le quartier Notre-Dame-des-Champs dans le 6e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Rue Madame vue depuis la rue d'Assas.

La rue Madame est desservie à proximité par la ligne 4 à la station Saint-Sulpice et par la ligne 12 à la station Notre-Dame-des-Champs.

Origine du nom

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Marie-Joséphine de Savoie.

La rue Madame tient son nom de Marie-Joséphine de Savoie, princesse de Sardaigne, qui était appelée « Madame » car elle était l'épouse de « Monsieur », le frère du roi Louis XVI, c'est-à-dire le comte de Provence, futur Louis XVIII[1], la rue Monsieur étant par ailleurs nommée en l'honneur de ce dernier.

Plaque dans la galerie d'inspection se trouvant sous la rue dans les carrières souterraines de Paris « Rue de Madame, côté du Levant » (« Rue Madame, côté est »).
Le commencement de la « rue Carpentier » (actuelle rue Marie-Pape-Carpantier), dans la rue Madame, tel qu'en 1882.

La rue est le résultat de l'amalgame en 1877 de deux rues ouvertes à différentes époques :

  1. la « rue du Gindre »[note 1],[2], ouverte en 1547 entre la rue de Mézières et la rue du Vieux-Colombier, et en 1866 entre la rue du Vieux-Colombier et la rue de Rennes ;
  2. la « rue Madame », ouverte en 1790 entre la rue d'Assas et la rue de Vaugirard, et en 1824, entre la rue de Vaugirard et la rue de Mézières.

La « rue du Joindre » puis « rue du Gindre » a été ouverte en 1547[3].

Elle est citée sous le nom de « rue du Gindre » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « en aucuns endroitz nette, et en d'autres avons veu plusieurs boues et fanges ».

En 1790, la « rue Madame » à proprement parler est ouverte entre la rue de Vaugirard et la rue d'Assas, sur les terrains du jardin du Luxembourg. De 1793 à 1806, durant la période de la Révolution française, la « rue Madame » est rebaptisée « rue des Citoyennes », période à l'issue de laquelle elle reprendra son nom initial.

La « rue Madame » est ensuite prolongée en 1824 entre la rue de Vaugirard et la rue de Mézières. La nouvelle voie est ouverte sur les terrains de deux institutions religieuses dont les propriétés étaient devenues biens nationaux en 1794 :

En 1866, dans le cadre du prolongement de la rue de Rennes au-delà de la rue de Vaugirard, il est décidé d'élargir la « rue du Gindre » et de la prolonger jusqu'à la nouvelle rue de Rennes (entraînant la suppression de la rue Neuve-Guillemin situé entre la rue du Vieux-Colombier et la rue du Four)[5]. Le dessin original[6] n'est cependant réalisé qu'en partie car la partie située à proximité de la rue du Vieux-Colombier n'est pas élargie ; la partie nouvelle (entre la rue de Rennes et la rue du Vieux-Colombier) n'est donc pas dans le prolongement direct de la partie ancienne de la rue.

La « rue du Gindre » est réunie à la « rue Madame » en 1877[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Le gindre désigne un ouvrier-boulanger. Le propriétaire de cette voie exerçait ce métier.

Références

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  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve & Larose, 1855, p. 398.
  2. .Dominique Leborgne, Saint-Germain des Prés et son faubourg : évolution d'un paysage urbain, Parigramme, (ISBN 2-84096-189-X, 978-2-84096-189-5 et 978-2-84096-901-3, OCLC 62364059, lire en ligne)
  3. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, p. 260.
  4. Le Vieux Paris. Plan topographique de la montagne Ste-Geneviève à Paris du XVIe au XIXe siècle avec texte explicatif, 1874 [lire en ligne].
  5. « Décret du 28 juillet 1866 », archive.org.
  6. « Plan des expropriations de 1867 », vergue.com.
  7. « Arrêté du 1er février 1877 », archive.org.
  8. « Bouroux Paul Adrien », Comité des travaux historiques et scientifiques.
  9. Histoire de la mairie du 6e, sur www.mairie06.paris.fr (consulté le 19 octobre 2018).
  10. Pierre et Rolande Miquel avec la collaboration du professeur Gérard Bonin et de Michael Tazi Klaa, De l'aube romantique à l'aube impressionniste, éditions Somogy, 2011, p. 32.
  11. https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?no_cache=1&nnumid=015506&cHash=6c49318dc2.
  12. Jean-Marc Michaud, Barnoin, éditions Le Télégramme, 2006, p. 8.
  13. Archives départementales de Paris, Etat civil reconstitué, 5Mil1416, vue 3/51, 22 novembre 1850, acte de décès de son épouse, Marie Désirée Arbousse.
  14. Inventaire Île-de-France, 12 verrières de l'Hôpital Lariboisière.
  15. Selon la plaque commémorative apposée sur la façade de l'immeuble.
  16. Gazette des Beaux-Arts, 1870.
  17. « Site internet de la paroisse Pentemont-Luxembourg ».
  18. Catalogue illustré, 35e exposition de la Société royale pour l’encouragement des beaux-arts à Gand, 1892.
  19. Laurent Schwartz, Un mathématicien aux prises avec le siècle, Paris, Éditions Odile Jacob, 1997, 524 p. (ISBN 978-2738104625).
  20. Mathilde Dion, « Louis Süe », Notices biographiques d'architectes français, Paris, Ifa/Archives d'architecture du XXe siècle, 1991, 2 vol.