Sabla Wangel Hailu
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Père | Hailu Tekle Haymanot (en) |
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Enfant | Alem Tsehai Eyasu (d) |
Sabla Wangel Hailu, ou Seble Wongel Hailu, Seble Wengel Haylu, Seblewongel, est une aristocrate éthiopienne et la seconde épouse de l'empereur, non couronné, d’Éthiopie, Lij Iyasou.
Nom
[modifier | modifier le code]Sabla Wangel Hailu est souvent confondue avec son ancêtre du XVIe siècle, l'impératrice Seble Wongel, que les habitants modernes du Godjam croient également avoir été liée à leur région. Pour différencier les deux femmes célèbres, les gens appellent la reine précédente Sabla Wangel « Teleq » (la grande) ou « Kedamawit » (la première), tandis que la Sabla Wangel moderne est désignée par les suffixes « Hailu », dérivés du nom de son père, « Dagmawit » (la seconde), ou « Tinishi » (la petite)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Sabla Wangel Hailu est la fille de Hailu Tekle Haymanot (en), le souverain du Gojjam, et de Askale Mariam Mengesha[2].
Mariage avec Lij Iyasou
[modifier | modifier le code]À l'âge de 14 ans, elle est choisie par l'empereur d'Éthiopie, Menelik II, pour épouser son héritier présomptif, Lij Iyasou. Ce mariage est une alliance entre le trône et une puissante famille mais aussi une tentative de réduire l'influence politique de la femme de Ménélik, Taytu Betul, car Sabla Wangel n'a aucun lien avec la famille de Taytu[3]. Elle est la première des descendantes du Ras Mengesha Yohannes à épouser un héritier désigné pour le trône, la seconde étant Medferiashwork Abebe (en)[4]. Comme le premier et bref mariage de Lij Iyasu avec Romane Werq n'a probablement pas été consommé, Sabla Wangel a peut-être été sa seule épouse officielle[5].
Sabla Wangel a une fille avec Iyasu : Alem Tsahai Iyasu. Le couple divorce en 1916[6].
Vie ultérieure
[modifier | modifier le code]Le grand-père paternel de Sabla Wangel, Tekle Haymanot Tessemma, avait reconstruit une église à Mängəśtä Sämayat, en 1887. En 1956, Sabla Wangel restaure cette église une fois de plus. La fondation de l'église est associée à l'épouse de David II d'Éthiopie, du XVIe siècle, appelée Seble Wongel[1]. Un texte commémoratif, écrit à la mort de la Sabla Wangel moderne, en 1969 mentionne :
« Elle aimait Notre-Dame Marie plus profondément dans son cœur et pour cette raison, elle a construit une merveilleuse église à son nom appelée Mängəśtä Sämayat, le pays de Säblä Wängel la première, l'épouse de Ləbnä Dəngəl, le roi d'Ethiopie[1]. »
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sabla Wangel Hailu » (voir la liste des auteurs).
- Herman 2009, p. 27.
- Sereke-Brhan 2005, p. 67.
- Augustyniak (2014), p. 41.
- Sereke-Brhan 2005, p. 62.
- Sereke-Brhan 2005, p. 143.
- Augustyniak (2014), p. 47.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Zuzanna Augustyniak, Lïj Iyasu's marriages as a reflection of his domestic policy, Zurich, LIT Verlag, , p. 39-47.
- (en) Margaux Herman, Sabla Wangêl,the queen of the Kingdom of Heaven, Addis Ababa, , p. 2-30.
- (en) Heran Sereke-Brhan, « Like Adding Water to Milk Marriage and Politics in Nineteenth-Century Ethiopia », The International Journal of African Historical Studies, vol. 28, no 1, , p. 49-77.
- (en) Heran Sereke-Brhan, Building bridges, drying bad blood : Elite marriages, politics and ethnicity in 19th and 20th century Imperial Ethiopia, Michigan State University, (lire en ligne).