Sadok Mokaddem
Sadok Mokaddem الصادق المقدم | |
Portrait de Sadok Mokaddem. | |
Fonctions | |
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Président de l'Assemblée nationale | |
– (17 ans) | |
Prédécesseur | Jallouli Farès |
Successeur | Mahmoud Messadi |
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
– (5 ans et 1 mois) | |
Président | Habib Bourguiba |
Gouvernement | Bourguiba II |
Prédécesseur | Habib Bourguiba |
Successeur | Mongi Slim |
Ministre tunisien de la Santé | |
– (7 mois et 8 jours) | |
Monarque | Lamine Bey |
Gouvernement | Ben Ammar |
Prédécesseur | Tahar Zaouche |
Successeur | Mahmoud El Materi |
Ministre tunisien de la Justice | |
– (1 an et 1 mois) | |
Monarque | Lamine Bey |
Gouvernement | Ben Ammar |
Prédécesseur | Tahar Lakhdar |
Successeur | Moussa El Kadhem Ben Achour |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Tunis, Tunisie |
Sépulture | Cimetière du Djellaz |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Néo-Destour |
Profession | Diplomate |
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Présidents de l'Assemblée nationale | |
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Sadok Mokaddem (arabe : الصادق المقدم), né le à Tunis et décédé le dans la même ville, est un médecin et homme d'État tunisien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il naît dans une famille de l'ancienne bourgeoisie tunisoise originaire de Djerba, la famille Mokaddem étant installée dans la capitale depuis le XVIIIe siècle et bénéficiant d'une influence commerciale de par sa proximité avec le bey de Tunis via diverses alliances.
Au début des années 1950, il est membre de la direction du Néo-Destour, ce qui lui vaut d'être arrêté et exilé au camp de Tataouine avec un groupe de personnalités destouriennes dont Hédi Chaker et Taïeb Mehiri. En 1955, il est nommé ministre de la Santé dans le deuxième cabinet de Tahar Ben Ammar.
Après l'indépendance de la Tunisie, il est élu député à l'Assemblée nationale constituante puis nommé ambassadeur au Caire. Du au , il occupe le poste de ministre des Affaires étrangères où il joue, avec Mongi Slim, un rôle important dans la crise de Bizerte.
En 1964, il est élu comme président de l'Assemblée nationale, poste qu'il conserve jusqu'en 1981.
L'hôpital principal de son île natale, Djerba, porte son nom.
En 2011, la rue de la Commission à Tunis est rebaptisée en son honneur[1].
Références
[modifier | modifier le code]- « Hommage posthume de la municipalité de Tunis à quatre tunisiens illustres », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :