Saint-Bandry

Saint-Bandry
Saint-Bandry
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Intercommunalité Communauté de communes Retz-en-Valois
Maire
Mandat
Jean-Yves Seznec
2020-2026
Code postal 02290
Code commune 02672
Démographie
Population
municipale
247 hab. (2021 en évolution de −12,72 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 21″ nord, 3° 10′ 04″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 157 m
Superficie 6,02 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Soissons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Aisne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Bandry

Saint-Bandry est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Saint-Bandry est traversée par un ru, le Quenneton et le ru de Retz. Le Quenneton se jette dans le ru de Retz, le ru de Retz se jette quant à lui dans l'Aisne à Pontarcher.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Retz, le fossé 01 de la commune de Saint-Bandry[1], le fossé de la Croisette[2] et le Quenneton[3],[4],[Carte 1].

Le Ru de Retz, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Puiseux-en-Retz et se jette dans l'Aisne à Fontenoy, après avoir traversé dix communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques du ru de Retz sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Ambleny. Le débit moyen mensuel est de 0,449 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,31 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 3,73 m3/s, atteint le même jour[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Bandry[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 26 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Saint-Bandry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,8 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Artesia (1110) ; Arthesia (1123) ; Artaise (1258) ; Artasia (1271) ; Artaisia (1281) ; ecclesia Sancti-Bandaridi-de-Arthaisia (1304) ; Arthaise (1367) ; Saint-Bandery (1448) ; Artoise (1469) ; Saint-Bandri (1506) ; Sainct-Bandry (1542)[18].

L'hagiotoponyme de la commune fait référence à l'évêque Bandry de Soissons, alias saint Bandry. À son retour d'Angleterre, « les habitants de Soissons vinrent avec un grand empressement au-devant de lui jusque près Ambleny, au village d'Arthèse[Note 4], qui depuis s'est appelé Saint-Bandry. Le prélat commença à y donner une preuve de son crédit auprès de Dieu, en obtenant qu'une source d'eau jaillît dans un lieu aride[19] ».

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Bandry est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 13 juillet 2020)
Jean-Yves Seznec DVG Réélu pour le mandat 2020-2026[22],[23]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 247 habitants[Note 5], en évolution de −12,72 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
368390389353421407433428437
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
393390366380360366330325323
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
250266249204289257257245240
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
221221214200202238234279272
2021 - - - - - - - -
247--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 325 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/06/1997 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Nom primaire de la commune.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Bandry » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le fossé 01 de la commune de Saint-Bandry »
  2. Sandre, « le fossé de la Croisette »
  3. Sandre, « le Quenneton »
  4. « Fiche communale de Saint-Bandry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. Sandre, « le ru de Retz »
  6. « Station hydrométrique « Le ru de Retz à Ambleny [Pont Cheminet]» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Saint-Bandry et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Soissons », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 244.
  19. J. F. M. Lequeux, Antiquités religieuses du diocèse de Soissons et Laon, Paris : Parmantier, 1859, vol.1, p.83-84 [1]
  20. « communauté de communes Retz-en-Valois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  22. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  23. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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