Sam Phillips
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Nom de naissance | Samuel Cornelius Phillips |
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Période d'activité | À partir de |
Propriétaire de | WHER (en), Sun Studio |
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Genre artistique | |
Distinctions | Rock and Roll Hall of Fame () Grammy Trustees Award () Jack Emerson Lifetime Achievement Award for Executive (d) () |
Sam Phillips est un producteur et découvreur de musique américain, né le à Florence (Alabama) et mort le à Memphis (Tennessee).
Il est surnommé The Father of Rock'n'roll.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Sam Phillips est le cadet d'une famille comptant huit frères et sœurs. Il a grandi dans une plantation à Florence dans l'Alabama. Quand il était petit, un vieux noir, Oncle Silas Payne, lui chantait du blues[1]. Au lycée il a déjà l'étoffe d'un meneur de troupe. Ses qualités impressionnent le directeur de la station locale WLAY, qui lui offre un poste à responsabilité.
Carrière
[modifier | modifier le code]Ses débuts dans l'industrie de musique commencent en tant que producteur de plusieurs stations radios telles que: WLAY, WLAC, WREC.
Chez WREC, il produit un show intitulé des Songs of the West où il développe ses compétences d'ingénieur du son.
En , il loue un local au 706 Union Avenue, à Memphis dans le Tennessee, qu'il convertit en studio d'enregistrement et qu'il nomme Sun Records[2]. Officiellement ouverte le , la maison de disques a pour devise « We Record Anything-Anywhere-Anytime » (« Nous enregistrons tout, partout, tout le temps »).
Entre 1950 et 1954, Phillips produit des disques de rhythm and blues avec des artistes aussi variés que James Cotton, Rufus Thomas, Rosco Gordon ou des légendes du blues, Howlin' Wolf ou en devenir tel B. B. King.
En 1951, il a aussi enregistré au studio Sun Records le disque Rocket 88 par Jackie Brenston et ses Delta Cats, considéré par certains historiens du rock 'n' roll [3] comme le premier disque de rock. Ce disque est sorti sous le label de Chicago Chess Records.
Il cherche, à l'époque, selon ses propres paroles, « un Blanc qui ait le son et la sensibilité noire, ça pourrait me rapporter un million de dollars »[1]. Les objectifs de Phillips n'étaient pas que mercantiles, car il a déclaré qu'il se battait pour aider des artistes nouveaux et pour qu'ils puissent obtenir la liberté dans leur musique[4]. Il le trouve avec un premier artiste Franck Floyd, un chanteur d'une quarantaine d'années qui chante en s'accompagnant d'un harmonica. Cet artiste ne connut jamais le succès.
Mais Phillips découvre le chanteur qu'il cherchait en Elvis Presley, quand celui-ci enregistre sa version de la chanson That's All Right Mama, composée par Arthur « Big Boy » Crudup. Si le disque a remporté un grand succès à Memphis et dans les États du Sud des États-Unis, Blue Moon of Kentucky y a été plus populaire que That's All Right (Mama). Malgré ce succès local, Phillips a éprouvé des difficultés financières qui l'ont amené à vendre le contrat de Presley en pour $35 000 à RCA. La vente du contrat de Presley a permis d'améliorer la distribution de la chanson de Carl Perkins, Blue Suede Shoes, qui deviendra le premier succès national de Sun Records.
Outre Carl Perkins, Sun Records va produire des jeunes artistes tels Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et Roy Orbison.
Le , alors que Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et Carl Perkins se trouvent en studio pour enregistrer, débarque Elvis Presley et ils débutent une improvisation que Phillips ne manquera pas de mettre sur bandes, mais le disque ne sortira que bien des années plus tard sous le nom de The Million Dollar Quartet.
En 1969, Sam Phillips vend Sun Records à Shelby Singleton. En 1986, il est admis au Rock and Roll Hall of Fame puis en 2001 au Country Music Hall of Fame.
Il meurt le d'une insuffisance respiratoire à l'âge de 80 ans, un jour avant que le Sénat américain ne désigne officiellement le studio Sun à Memphis comme monument historique[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Greil Marcus, Mystery Train : Images de l'Amérique à travers le rock 'n' roll.
- « Memphis, la musique en héritage », sur Radio France, (consulté le )
- « Sam Phillips (Sun Studios Memphis): The Father of Rock'n'roll » sur elvispresleynews.com.
- Jerry Naylor et Steve Halliday, The Rockabilly Legends: They Called It Rockabilly Long Before they Called It Rock and Roll (DVD) (ISBN 978-1-4234-2042-2).
- « Sam Phillips : on l'appelait le « père du rock » », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Biographie de Sam Phillips sur history-of-rock.com