Sers (Hautes-Pyrénées)

Sers
Sers (Hautes-Pyrénées)
Vue du village.
Blason de Sers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Louis Noguère
2020-2026
Code postal 65120
Code commune 65424
Démographie
Gentilé Sersois
Population
municipale
113 hab. (2021 en évolution de +6,6 % par rapport à 2015)
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 17″ nord, 0° 02′ 21″ est
Altitude Min. 928 m
Max. 2 872 m
Superficie 29,91 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Luz-Saint-Sauveur
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sers
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Sers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Sers

Sers est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bastan, le Bastan de Sers, le ruisseau de la Glère et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « lac Bleu Léviste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sers est une commune rurale qui compte 113 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 343 habitants en 1806. Elle est dans l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur..

Ses habitants sont appelés les Sersois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Sers se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 17 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Betpouey (0,8 km), Viey (1,3 km), Viella (2,3 km), Barèges (2,4 km), Esterre (2,9 km), Esquièze-Sère (3,5 km), Luz-Saint-Sauveur (3,7 km), Vizos (4,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Sers fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Toy, qui s'étend sur 43 302 hectares des gorges de Pierrefitte au col du Tourmalet et au cirque de Gavarnie[4],[5].

Sers est limitrophe de sept autres communes dont Chèze au nord-ouest par un simple quadripoint, à la Soum de Coume de Port.

Carte de la commune de Sers et des proches communes.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, traverse les terres de la commune.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 8,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 291 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barèges Ville », sur la commune de Barèges, mise en service en 1944[12] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 8,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 235,3 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[18].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[21],[22],[23].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « lac Bleu Léviste »[25], d'une superficie de 6 942 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur schistes et calcaires[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[27] :

  • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[28] ;
  • le « massif du pic du Midi de Bigorre - lac Bleu » (4 075 ha), couvrant 5 communes du département[29] ;
  • la « vallée d'Isaby » (2 648 ha), couvrant 4 communes du département[30] ;
  • le « versant sud du Soum d´Arrouy, du Gave au pic de Barbe » (4 507 ha), couvrant 9 communes du département[31] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[27] :

  • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[32] ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[33].

Au , Sers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur[Note 9], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 10],[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (58,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (33 %), forêts (5,8 %), prairies (2,3 %), zones urbanisées (0,2 %)[34].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 199[I 6].
Parmi ces logements, 21,6 % sont des résidences principales, 76,4 % des résidences secondaires et 2,0 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 918 et par la route départementale D 147.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013, 2018 et 2019[38],[35].

Sers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[39]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sers.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[40].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 101 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2009, 2013 et 2019[35].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[43],[44].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Sers à l'est de Luz-Saint-Sauveur.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[46] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Nom occitan : Sers.

Le , un décret impérial de Napoléon III concerne le reboisement forestier de la commune[47].

Cadastre napoléonien de Sers

[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Sers est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[48].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie en 2016.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1935 1945 Jean Marie Pelegry    
1945 mars 1983 Laurent Bayle    
mars 1983 en cours Jean-Louis Noguère PRG Président de la communauté de communes du Pays Toy de 2009 à 2011

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Historique administratif

[modifier | modifier le code]

Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée de Barèges, canton de Luz (depuis 1790)[49].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Sers appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.

Services publics

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52]. En 2021, la commune comptait 113 habitants[Note 11], en évolution de +6,6 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
214228343232283308312326293
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294283285273265278276249230
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
227234202186170185193157171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1561391221251041029291105
2017 2021 - - - - - - -
114113-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[55].

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,8 % 0 % 2,9 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 70 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 2,9 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].

Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental

[modifier | modifier le code]
  • Serrafalcus squarrosus bab. (Johan Emmanuel Zetterstedt, 1857)[58].
  • Selinum Oreosolinum (Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, Augustin Pyramus de Candolle, 1857)[59].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Sers Blason
D'azur au mont de trois coupeaux de sinople et à la crosse épiscopale de gueules brochant, senestrée d'un soleil non figuré de même.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (pas un seul métal sur ce blason !).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Vincent Chausenque - Les Pyrénées; ou, Voyages pédestres dans toutes les régions de ces montagnes depuis l'océan jusqu'à la Méditerranée, Volume 1 - 1834 -lire en ligne
  • Pierre Bernard Palassou - Suite des mémoires pour servir a l'histoire naturelle des Pyrénées, et des pays adjacens - 1819 - lire en ligne
  • Gustave Bascle Lagrèze - Histoire du droit dans les Pyrénées (comté de Bigorre) - arrestation de Bertrand, Ramond et Vital de Pujol - 1867 - lire en ligne
  • François Pasumot - Voyages physiques dans les Pyrénées en 1788 et 1789: Histoire naturelle d'une partie de ces montagnes; particulièrement des environs de Barege, Bagneres, Cauterès et Gavarnie. Avec des cartes géographiques - 1797 - lire en ligne
  • Revue d'Aquitaine: journal historique de Guienne, Gascogne, Béarn, Navarre, etc, Volume 11 - 1867 - sur Saint-Justin lire en ligne

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  10. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sers ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Luz-Saint-Sauveur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Sers
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sers » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Sers et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Sers et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Sers », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Hautes-Pyrénées de plaines en vallées, Éditions de Plaines en Vallées, janvier 2007 (ISBN 2-9528222-0-4)
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Station Météo-France Barèges Ville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Sers et Barèges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Barèges Ville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Sers et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  20. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
  22. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le ).
  23. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR7300931 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Sers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF le « massif du pic du Midi de Bigorre - lac Bleu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF la « vallée d'Isaby » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « versant sud du Soum d´Arrouy, du Gave au pic de Barbe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « bassin du Haut Adour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF les « vallées de Barèges et de Luz » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sers », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  37. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  39. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  42. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Préparer son kit d’urgence. », sur gouvernement.fr (consulté le ).
  44. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
  45. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  46. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  47. Bulletin des lois de l'Empire français, Volume 25, page 47.
  48. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Sers en 1835
  49. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  50. « Liste des juridictions compétentes pour Sers (Hautes-Pyrénées) », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  56. Notice no PA00095424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Revue d'Aquitaine et du Languedoc, 1867, lire en ligne
  58. Johan Emanuel Zetterstedt, Plantes vasculaires Pyrénées principales, p. 298, lire en ligne
  59. Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, Augustin Pyramus de Candolle, Flore française ou descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, p. 511, lire en ligne
  60. Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France: Les Pyrénées et le réseau des chemins de fer du Midi et des Pyrénées, Volume 3, 1862, lire en ligne