Servette Football Club 1890
Nom complet | Servette Football Club 1890 |
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Surnoms | Servette, SFC, Les Grenats et les Servettiens |
Fondation | (club) (section football) |
Couleurs | Grenat et blanc |
Stade | Stade de Genève (30 084 places) |
Siège | 11 Avenue du Pailly 1219 Châtelaine |
Championnat actuel | Super League |
Président | Hervé Broch |
Entraîneur | Thomas Häberli |
Joueur le plus capé | Jacques Fatton (440) |
Meilleur buteur | Jacques Fatton (274) |
Site web | servettefc.ch |
National[Note 1] | Championnat de Suisse (17) Coupe de Suisse (8) Coupe de la Ligue (3) |
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Actualités
Le Servette Football Club, couramment abrégé en Servette FC, Servette ou SFC, est un club de football suisse basé à Genève, fondé en avec pour première activité sportive le rugby, et nommé d'après le quartier genevois du même nom. La section football est quant à elle créée le . En étant sacré 17 fois champion de Suisse, le Servette FC est le troisième club le plus titré du championnat de Suisse derrière le FC Bâle (20 titres) et le Grasshopper Club Zurich (27 titres) ; le club termine également 17 fois vice-champion. Il remporte 8 coupes de Suisse en 20 finales disputées.
Durant son histoire, le Servette FC remporte au moins un titre durant chaque décennie du XXe siècle, ainsi que la coupe de Suisse 2001, sous la houlette de Lucien Favre. Le club, qui vit des heures sombres au début du XXIe siècle, connaît une relégation sur tapis vert (faillite lors de la saison 2003/2004) et une relégation sportive (saison 2012/2013) après avoir été promu dans l'élite auparavant (saison 2010/2011).
À partir de et de la reprise du club par la Fondation 1890, une émanation de la fondation Hans Wilsdorf, une partie du sport genevois d'élite est mutualisé et plusieurs clubs évoluent sous l'appellation du Servette: le Servette Football Club masculin, le Servette Football Club Chênois féminin, le Genève-Servette Hockey Club, le Servette Rugby Club et le Servette Geneva eSports. La fondation poursuit un but éthique, notamment l'intégration des jeunes personnes par le sport.
Champion de 2e division en (Challenge League), le Servette remonte en Super League, la première division helvète, sous la houlette d'Alain Geiger, un ancien joueur titré du Servette FC et international Suisse (112 sélections). L'équipe se qualifie pour les compétitions européennes dès sa première saison en Super League.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Le Football-club de la Servette est fondé le 20 mars 1890. Il ne pratiquait alors que le rugby, sur un terrain sommaire : le Pré Wendt. Il déménagea ensuite sur le terrain de la Prairie, puis sur la Plaine de Plainpalais, et enfin au Parc des sports, lieu où sera construit un peu plus tard le stade des Charmilles. Au cours de cette même période, une autre discipline, le football association, prend de l'essor sur le territoire helvétique. Le 7 avril 1895, neuf clubs s'associent pour fonder l'Association suisse de football (ASF). Deux ans plus tard, le premier championnat suisse de football association est créé sous l'impulsion du docteur Aimé Schwob, propriétaire et rédacteur en chef du journal La Suisse sportive - un hebdomadaire qui assume alors la majeure partie du financement de cette compétition[1].
Changement d'appellation
[modifier | modifier le code]En décembre 1899, François Dégerine, qui a la particularité de jouer aussi bien au rugby (il est le capitaine de la Servette) qu'au football, décide de créer une compétition locale destinée aux passionnés du ballon rond: "La coupe du dimanche". Il fonde également à cette occasion une équipe, le "Sunday Team", qui constituera, quelques semaines plus tard, la base structurelle du futur Servette FC[2].
En janvier 1900, François Dégerine, qui est aussi secrétaire de rédaction pour La Suisse sportive, fait appel à Aimé Schwob pour prendre les rênes du club de la Servette et permettre ainsi la création d'une section de football association. Aimé Schwob possède en effet une grande expérience dans le domaine associatif, ce qui peut s'avérer être un atout majeur (Aimé Schwob a déjà fondé à cette époque l'Union vélocipédique genevoise, l'Union cycliste suisse, et le TCS (Touring Club Suisse))[3].
La naissance du Servette FC
[modifier | modifier le code]Le 17 janvier 1900, Aimé Schwob est élu président du club lors de l'assemblée générale. Sa première décision est l'élection par l'assemblée d'un nouveau comité dirigeant, et l'adoption des règles anglaises du football association. Ce jour-là, le club change de nom, et se fait désormais connaître sous un nouveau vocable: Le Servette Football Club[4].
Les années Marcel Righi (1957-1969)
[modifier | modifier le code]Marcel Righi, un entrepreneur genevois investissant plusieurs millions de francs suisses dans le club, conduit le Servette FC vers les sommets. Avec l’entraîneur Jean Snella et trois joueurs hongrois (Pazmandy, Nemeth et Makay), le club remporte deux titres de champion consécutifs, en 1961 et en 1962. Les performances dans les Coupes européennes forcent l’admiration, avec notamment un quart de finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1966-1967 face aux Bulgares du PFK Slavia Sofia. Righi est à son départ en 1969 nommé président d'honneur du Servette FC et membre d'honneur de l'Association suisse de football (ASF)[5].
La brillante saison 1978-1979
[modifier | modifier le code]En 1976, Péter Pàzmandy est le nouvel entraîneur succédant à Jürgen Sundermann. Ancien joueur du Servette dans les années soixante avec le joueur le plus capé du club Jacques Fatton. La saison 1978-1979 sera l'une des plus grande saison du Servette avec les 4 coupes à son actif: la coupe de Suisse, en battant les Hoppers 2-2 par Franz Peterhans et Umberto Barberis puis 1-0 par Jean-Christophe Thouvenel, le championnat Suisse avec 22 victoires, 6 matches nuls et 4 défaites, la coupe des Alpes en battant le Lausanne-Sport 4-0 et la coupe de la Ligue en battant le FC Bâle aux tirs au but[6]. Mais aussi en Coupe des coupes en battant le PAOK au 1er tour (0-2) et (4-0)[7] et l'AS Nancy de Michel Platini en Huitièmes de finale (2-1) et (2-2)[8]avant de se faire sortir en Quart de finale par le Fortuna Düsseldorf (0-0) et (1-1)[9].
Début du XXIe siècle
[modifier | modifier le code]En 2001, avec comme entraîneur Lucien Favre, Servette remporte sa 7e coupes de Suisse, synonyme de qualification en Ligue Europa où ils élimineront le Real Saragosse (0-0) puis (1-0) et Herta Berlin (0-0) et (0-3) avant de se faire sortir en huitièmes de finale par Valence (3-0) et (2-2).
La fin des Charmilles et déménagement à la Praille (2002-2003)
[modifier | modifier le code]Le , le stade des Charmilles, jugé vétuste, vit son dernier match devant moins de 9 000 personnes, où Servette fera match nul (4-4) face au Berner Sport Club Young Boys. L'équipe déménage au stade de Genève situé à La Praille. Le premier match se déroule devant 30 000 personnes[10].
Années noires (2005-2011)
[modifier | modifier le code]En 2005, le club est racheté par Marc Roger qui fait venir Pelé au stade de Genève mais aussi des joueurs comme Christian Karembeu. Les dépenses du club sont cependant trop importantes et Servette est déclaré en faillite. L'équipe joue la saison 2005-2006 en 1re ligue, alors la 3e division.
Post Tenebras Lux (2011-2012)
[modifier | modifier le code]Après avoir été racheté par Francisco Vinas, ce dernier décide de démissionner. Le club est finalement racheté par Majid Pishyar. Les grenats terminent la saison 2009-2010 à la 4e place de Challenge League. Lors de la saison 2010-2011, le Servette FC termine deuxième de Challenge League et se qualifie pour les barrages permettant d'accéder à la Super League. Opposé à l'AC Bellinzone, Servette est promu en Super League après sa victoire 3-1 au match retour (0-1 au match aller). En -, Servette joue pour la première fois en première division depuis la saison -[11]. Le , à la suite de nombreux retards de paiement, Majid Pishyar cède à la dernière minute ses actions depuis New York, pour 1 franc symbolique, à Hugh Quennec, le président du Genève-Servette Hockey Club[12]. Les Genevois battent des adversaires favoris au titre comme Young Boys 2-1[13] et Bâle sur le même score[14]. Le SFC termine sa saison à un 4e place, synonyme de qualification en Europa League.
Saisons compliquées et faillite totale (2013-2015)
[modifier | modifier le code]Le Servette FC termine la saison 2012-2013 dernier de Super League et est relégué en Challenge League malgré une bonne fin de saison. En , malgré une 2e place au classement, le club dépose le bilan et est rétrogradé en Promotion League.
Retour en Super League puis en coupe d'Europe (2019-2022)
[modifier | modifier le code]En , l'ancien joueur du club Alain Geiger est nommé entraîneur[15]. Le , devant plus de 20 000 personnes au stade de Genève, Servette remonte en Super League après 6 ans d'attente en battant le Lausanne-Sport 3 à 1[16].
Pour le président, Didier Fischer, « Servette doit redevenir un grand club et briller »[17].
Le 21 juillet 2019, le Servette FC commence son championnat par un déplacement à Berne chez les tenants du titre, les Young Boys[18]. Cette première rencontre se solde par un match nul (1-1) satisfaisant[19]. Le premier match à domicile se dispute six jours plus tard contre le grand rival valaisan du FC Sion, entraîné par Stéphane Henchoz. 11 200 personnes viennent assister au retour des Servettiens dans l'élite. Malgré un match animé (notamment deux poteaux servettiens), Genevois et Sédunois se séparent sur un 0-0. La première victoire de la saison arrive finalement après le troisième match des Servettiens, le 4 août, à domicile contre le FC Lucerne, sur le score de 1-0. Cette victoire permet au Servette FC de monter à la troisième place du classement[20]. La première défaite de la saison arrive le 10 août contre le FC Bâle (3-1)[21]. Le 31 août, se dispute le deuxième derby entre clubs romands avec la venue de Neuchâtel Xamax FCS à Genève[22]. Les 10 000 spectateurs présents assistent à une première mi-temps catastrophique des Servettiens qui sont menés de deux longueurs à la pause. Il faut attendre la deuxième mi-temps pour voir les Genevois se réveiller et réduire la marque puis égaliser. Les deux équipes se quittent finalement sur un match nul 2-2. Le 3 novembre, Servette bat les BSC Young Boys, au Stade de Genève, sur le score de 3-0 puis c'est au tour du FC Bâle de s'incliner à la Praille 2-0 pour la plus grande joie des 10 500 spectateurs présents au stade. Après 18 rencontres, soit la mi-saison, Servette se retrouve cinquième avec 27 points. Le 18 décembre, le club annonce que Pascal Besnard deviendra le président du club à la place de Didier Fischer, qui souhaite se consacrer à la Fondation 1890[23]. Servette termine le championnat à la quatrième place, ce qui lui permet de disputer à nouveau la Coupe d'Europe la saison suivante.
Le 27 juillet 2019, Servette fête son 100ème matches de coupe d'Europe contre Ruzomberok FK, où ils s'imposent 3-0[24],[25]. Les Grenat seront éliminés au tour prochain par le Stade de Reims sur le score de 0-1. En championnat, lors de la saison 2020-2021, les Genevois terminent à la 3ème place ce qui leur permet de disputer la première édition des tours qualificatifs pour l'Europa League Conférence.
Le 29 juillet 2021, Servette se déplace en Norvège où ils vont affronter le Molde FK pour une victoire des Norvégiens 3-0[26]. Au match retour, le SFC s'impose 2-0 avec des buts de Moussa Diallo et Grejhon Kyei[27]. Les genevois sont donc éliminés de toutes compétitions européenne. En Super League, à la fin de la saison 2021-2022, les Servettiens pointent à la 6ème place pour 12 victoires, 6 matches nuls et 16 défaites.
2ème place et retour en Ligue des Champions (2022-2023)
[modifier | modifier le code]Le , Servette commence sa saison par une victoire 1-0 contre le FC Saint-Gall sur un but du milieu de terrain de Ronny Rodelin[28]. En , Kevin Mbabu, formé au club, est prêté par Fuhlam jusqu'à la fin de la saison[29]. Le , Servette s'incline 1-0 face au FC Lucerne mais les Genevois perdent finalement par forfait après avoir aligné un joueur qui n'était pas sur la feuille de match[30]. En avril, les Grenat gagnent 2-1 contre Young-Boys juste avant la rencontre Servette-FC Lugano pour les demies-finales de la coupe de Suisse[31].
Emblèmes de l'équipe
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Blason
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Palmarès
[modifier | modifier le code]Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Bilan en championnat
[modifier | modifier le code]Le Servette FC est admis en championnat de Suisse dès la saison 1900-1901, soit quatre années après la création du championnat, ce qui en fait l'un des huit clubs ayant participé à au moins un championnat au XIXe siècle encore en activité aujourd'hui[Note 2]. Depuis lors, il a disputé toutes les saisons dans des divisions nationales, ne descendant jamais sous la troisième division, pour un total de 118 saisons. Pendant toutes ces années, le Servette joue 105 années d'affilée dans la plus haute division, et 106 à l'issue de la saison 2011-2012, présentant ainsi la particularité d'être le seul club à avoir évolué autant d'années consécutivement au sein de l'élite du football suisse.
Niv | Divisions | Jouées | Titres | ||
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I | Série A/LNA/Super League (1900-2023) | 110 | 17 | ||
II | Challenge League (2006-2019) | 8 | 1 | ||
III | 1re Ligue/Promotion League (2005-2016) | 2 | 2 | ||
TOTAUX | 120 | 20 |
Classement saison par saison
[modifier | modifier le code]Structures
[modifier | modifier le code]Terrains et stades
[modifier | modifier le code]Le Servette a occupé différents terrains et stades au cours de son histoire. Durant sa première année d'existence, l'équipe joue tout d'abord au Pré Wendt. En raison du désistement du propriétaire de ce pré, le club déménage alors dans un autre pré situé dans le quartier de La Servette à Genève près d'un lieu désormais nommé Parc Geisendorf. Lorsque d'autres sociétés de football s'établissent sur ce même terrain, les membres du Servette décident alors de s'installer en mai 1890 (après que l'aval est donné par le maire de la commune de Plainpalais) sur la Plaine de Plainpalais[32]. Cependant, six ans plus tard, et du fait de l'organisation de l'Exposition nationale suisse se déroulant dans la ville genevoise, le Servette se doit de suspendre son activité, le club ne possédant plus de terrains avec des surfaces aptes pour la pratique de ce sport[33].
Cette inactivité dure près de deux années et prend fin en septembre 1898, le Servette pouvant reprendre ses entraînements. Après que la section football est créée en 1899, les dirigeants du club omnisports décident dans un premier temps d'évoluer sur cette même plaine du Plainpalais, puis sur le terrain de la Garance qu'il loue à un autre club genevois, le Stellula. La disparition de certaines entités sportives de la ville entraîne un nouveau changement de terrain. En effet, après avoir reçu l'autorisation du Tennis Club de Genève qui détenait l'emplacement, le Parc des Sports (alors dénommé Pré Cayla au moment du déménagement) est désigné comme nouveau domicile du Servette au début de l'année 1901. Constitué d'une seule tribune (inaugurée en 1902[34]) et situé le long de la rue de Lyon à Genève, il y voit son premier match officiel disputé par la section rugby du Servette le 31 mars 1901[33].
Après avoir entre autres accueilli des rencontres d'équipes nationales (Suisse-France en 1908) et vu sa capacité progressivement augmentée au fil des ans, le Parc des Sports est remplacé en 1930. À l'occasion du quarantième anniversaire du club, le Servette décide d'organiser une compétition appelée Coupe des nations de football. Cet évènement marque par la même occasion l'inauguration du stade des Charmilles (situé au même endroit que le Parc des Sports), qui après-guerre voit sa capacité officiellement augmentée à 30 000 places et qui connaîtra également d'autres améliorations afin d'accueillir la Coupe du monde de football 1954[34].
Après qu'une de ses tribunes s'est vu condamnée de tout accès aux spectateurs, le stade doit à la fin du XXe siècle répondre à de nouvelles normes européennes de sécurité. Cette mesure entraîne alors une baisse considérable de spectateurs potentiels, la capacité étant ramenée à 9 250 places[34]. Trop vétuste, le Servette doit délaisser un stade qu'il occupe depuis 72 ans, et dispute son dernier match le 8 décembre 2002 face au BSC Young Boys. Abandonné, il est rasé dès novembre 2011 et est entièrement démoli en février 2012, afin de laisser place à un parc public ainsi qu'à des logements[35].
Rivalités et amitiés
[modifier | modifier le code]Rivalités
[modifier | modifier le code]- FC Sion : le derby entre le Servette FC et le FC Sion est surnommé « le derby du Rhône »[36]
- Lausanne-Sport : le derby entre le Servette FC et le Lausanne-Sport est surnommé « le derby lémanique » car les deux villes se trouvent au bord du Léman. Sa première occurence a lieu le au parc de Milan[37].
- Neuchâtel Xamax FCS : le premier match de ce derby remonte à [38]
- Grasshopper Club Zurich (ancienne rivalité) : la rivalité entre Servette et Grasshopper est forte durant les années et , période durant laquelle ils sont les deux meilleurs clubs de Suisse. À la suite de nombreuses faillites et de relégations, la rivalité disparaît au XXIe siècle[39].
Amitiés
[modifier | modifier le code]- FC Lugano (ancienne amitié) : l'amitié entre les ultras des deux clubs s'arrête à la suite de la dissolution du groupe de supporter tessinois[40]
- FC Sochaux-Montbéliard (ancienne amitié) : l'amitié entre les deux groupes de supporters prend fin au début des années [41]
Personnalités du club
[modifier | modifier le code]Historique des entraîneurs
[modifier | modifier le code]Rang | Nom | Période |
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1 | Teddy Duckworth | 1921-1929 |
2 | Frido Barth | 1929 |
3 | Teddy Duckworth | 1929-1931 |
4 | Karl Rappan | 1931-1935 |
5 | Leo Weisz | 1935-1936 |
6 | Robert Pache | 1936-1937 |
7 | André Abegglen | 1937-1942 |
8 | Léo Wionsowski | 1942-1943 |
9 | Fernand Jaccard | 1943-1948 |
10 | Karl Rappan | 1948-1953 |
Rang | Nom | Période |
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11 | Albert Châtelain | 1953-1954 |
12 | Karl Rappan | 1954-1957 |
13 | Jenő Vincze | 1957-1958 |
14 | Frank Séchehaye | 1958-1959 |
15 | Jean Snella | 1959-1963 |
16 | Lucien Leduc | 1963-1966 |
17 | Roger Vonlanthen | 1966-1967 |
18 | Jean Snella | 1967-1972 |
19 | Jürgen Sundermann | 1972-1976 |
20 | Péter Pázmándy | 1976-1982 |
Rang | Nom | Période |
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21 | Guy Mathez | 1982-1985 |
22 | Jean-Marc Guillou | 1985-1986 |
23 | Thierry de Choudens | 1986-1988 |
24 | Jean-Claude Donzé | 1988-1989 |
25 | Péter Pázmándy | 1989-1990 |
26 | Gilbert Gress | 1990-1991 |
27 | Jean Thissen | 1991-1992 |
28 | Bernard Mocellin | 1991-1992 |
29 | Michel Renquin | 1992-1993 |
30 | Ilija Petkovic | 1993-1995 |
Rang | Nom | Période |
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31 | Bernard Challandes | 1995-1995 |
32 | Umberto Barberis | 1995-1996 |
33 | Vujadin Boskov | 1996-1997 |
34 | Gérard Castella | 1997-1999 |
35 | Bosko Djurovski | 1999 |
36 | René Exbrayat | 1999 |
37 | Lucien Favre | 2000-2002 |
38 | Roberto Morinini | 2002-2003 |
39 | Adrian Ursea | 2003 |
40 | Marco Schällibaum | 2003-2004 |
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
41 | Jean-Michel Aeby | 2005-2007 |
42 | Michel Sauthier | 2008 |
43 | Gérard Castella | 2008-2009 |
44 | William Niederhauser | 2009 |
45 | João Alves | 2009-2011 |
46 | João Carlos Pereira | 2011-2012 |
47 | João Alves | 2012 |
48 | Sébastien Fournier | 2012-2013 |
49 | Jean-Michel Aeby | 2013-2014 |
50 | Kevin Cooper | 2014-2015 |
Rang | Nom | Période |
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51 | Anthony Braizat | 2016 |
52 | Meho Kodro | 2016-2018 |
53 | Alain Geiger | 2018-2023 |
54 | René Weiler | 2023-2024 |
55 | Thomas Häberli | dès 2024 |
Joueurs
[modifier | modifier le code]Effectif professionnel actuel
[modifier | modifier le code]L'effectif professionnel de la saison 2024-2025 est entraîné par Thomas Häberli et son adjoint Bojan Dimic.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Présidents
[modifier | modifier le code]Le club connaît 38 présidents depuis sa création en 1890. Le tout premier président est le Suisse Émile Bally. Le premier président étranger est le Français Aimé Schwob, fondateur de la section Football, en 1900. D'autres mécènes comme son compatriote Marc Roger (2004), l'Iranien Majid Pishyar (2008-2012) et le Canadien Hugh Quennec (2012-2015) suivront[45]. Le 18 décembre 2019, le club annonce que Pascal Besnard deviendra le président du club à la place de Didier Fischer, qui souhaite se consacrer à la Fondation 1890[23]. Besnard prend la présidence du club au 1er janvier 2020[46].
- Émile Bally (1890-1891)
- Paul Ackermann (1891-1893)
- Pierre Lugon (1893-1894)
- André Perrenoud (1894-1895)
- John Bévand (1895-1897)
- Marc Perrenod (1897-1900)
- Aimé Schwob (1900-1912)
- Pierre Carteret (1912-1913)
- André Vierne (1913-1915)
- Gabriel Bonnet (1915-1927)
- Fred Greiner (1927-1928)
- Fernand Lilla (1928-1929)
- Paul Addor (1929-1931)
- Édouard Fulliquet (1931-1933)
- Maurice Herren (1933-1934)
- Gabriel Bonnet (1934-1935)
- Gustave Bétemps (1935-1936)
- Fred Greiner (1939-1946)
- André Rosset (1946-1950)
- Edmond Moreau (1950-1951)
- Clément Piazzalunga (1952-1957)
- Marcel Righi (1957-1969)
- Émile Dupont (1969-1974)
- Roger Cohannier (1974-1980)
- Carlo Lavizarri (1980-1989)
- Dominique Warluzel (1989-1990)
- Richard Ambrosetti (1990-1991)
- Paul-Annick Weiller (1991-1996)
- Christian Hervé (1997-2000)
- Thierry Gilardi (2000)
- Christian Hervé (2000-2001)
- Michel Coencas (2001-2002)
- Olivier Maus (2002)
- Christian Lüscher (2002-2004)
- Marc Roger (2004)
- Francisco Viñas (2005-2008)
- Majid Pishyar (2008-2012)
- Hugh Quennec (2012-2015)
- Didier Fischer (2015-2019)
- Pascal Besnard (2020-2022)
- Didier Fischer (2022-2023)
- Thierry Regenass (2023-2024)
Sponsors et équipementiers
[modifier | modifier le code]Depuis la saison 2018-2019, Balexert est le sponsor principal du club pour deux saisons[47]. Depuis la saison 2019-2020, Puma est le nouvel équipementier du Servette FC[48]. C'est depuis cette même saison que m3 GROUPE devient le nouveau sponsor principal des grenats en étant notamment présent sur les différents maillots du club[49]. En juillet 2022, Adidas devient à nouveau le partenaire du Servette FC concernant les équipements et les habits destinés à l'équipe et à la vente pour le grand public.
Depuis la saison 2020-2021, la Praille est le sponsor principal du club[50].
En 2023, l'entreprise de croisière MSC devient le nouveau sponsor principal.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Ducret, Servette Football-Club, Lausanne: l'Age d'homme, 1976
- Jacky Pasteur et Germinal Walaschek, Un peu d'Histoire..., , 320 p. (ISBN 978-3-936300-84-0)
- Meier, F., Comment fidéliser les supporters de football ? Le cas des abonnements saisonniers au Servette FC, mémoire de Bachelor ou Master à l'Université de Lausanne, 2012.
- Maximilien Nicora, L'évolution du Servette FC à travers ses compétitions européennes de 1970 à 2000, mémoire de Bachelor ou Master à l'Université de Lausanne, 2018, accessible en ligne sur Renouvaud .
Article connexe
[modifier | modifier le code]- Servette Geneva eSports, branche eSport du club Servette Football Club 1890.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Les autres sont l'Yverdon Sport FC, le FC Zurich, le Grasshopper Club Zurich, le FC Bâle, le BSC Old Boys, le FC Saint-Gall, le FC Berne et le FC La Chaux-de-Fonds.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Plançon, Histoire de la communauté juive de Carouge et de Genève, volume II, 1900-1946, Une communauté qui se diversifie, Slatkine, Genève, 2010, chapitre 1, Les grandes familles juives de Genève: Aimé Schwob, l'inventeur du sport moderne en Suisse.
- Jacques Ducret, Chronique du football genevois, Slatkine et ACGF, Genève, 2001; Le Sport suisse, édition du 25 octobre 1926.
- Jean Plançon, loc. cit..
- Jean Plançon, loc. cit.; La Suisse, édition spéciale du 24 août 1990 100 ans du Servette FC.
- Jacques Ducret, loc. cit; Jean Plançon, loc. cit; Journal de Genève, édition du 21.09.1912.
- « Detail », sur SFL Glory (consulté le ).
- « Servette FC - PAOK Thessaloniki, 27 sept. 1978 - Coupe des coupes (-1999) - Rapport de match », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
- « Servette FC - AS Nancy-Lorraine, 18 oct. 1978 - Coupe des coupes (-1999) - Rapport de match », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
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Liens externes
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- (fr + de) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- (fr) Forum
- (fr) Blog de supporters
- (fr) Heurs et malheurs du Servette FC, un dossier des archives de la Radio télévision suisse
- (fr) Historique du Servette dans les coupes suisses