Sfântu Gheorghe
Noms locaux | (ro) Sfântu Gheorghe, (hu) Sepsiszentgyörgy, (de) Sankt Georgen |
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Pays | |
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Județ | |
Chef-lieu | Sfântu Gheorghe (d) |
Altitude | 555 m |
Coordonnées |
Population | 50 080 hab. () |
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Statut | |
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Chef de l'exécutif | Árpád-András Antal (d) (depuis ) |
Contient les localités | |
Jumelages |
Origine du nom |
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Code postal | 520003–520093 |
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Site web |
Sfântu Gheorghe (en hongrois : Sepsiszentgyörgy, en allemand : Sankt Georgen) est une ville du centre de la Roumanie, en Transylvanie, dans le Pays sicule, sur l'Olt.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville se situe dans une vallée entre les monts Baraolt (en) et les monts Bodoc (ro). Sfântu Gheorghe est le chef-lieu du județ de Covasna.
Histoire
[modifier | modifier le code]Sfântu Gheorghe est l'une des plus anciennes cités de Transylvanie : un document de 1332 mentionne déjà une colonie à cet endroit. Le nom de la ville est dérivé du saint patron local, Georges de Lydda.
Elle était déjà un centre économique et administratif au temps du comté hongrois de Háromszék, devenu aujourd'hui le județ de Covasna et, en partie, celui de Brașov. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sepsiszentgyörgy a développé des industries textile et cigarière. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le régime dictatorial de Miklós Horthy enferme les 850 Juifs de la ville et des villages voisins dans un ghetto avant de les déporter vers celui de Reghin et, de là, vers camp d'extermination d'Auschwitz[1].
Le village est le lieu de naissance du général hongrois Lajos Veress, qui commanda la 2e armée hongroise pendant la Seconde Guerre mondiale. Sfântu Gheorghe est aujourd'hui, pour les Sicules, un centre culturel important du Pays sicule (en hongrois : Székelyföld) et abrite le musée national sicule.
La ville organise deux foires commerciales par an.
Politique
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population | ||
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Année | Pop. | ±% |
1912 | 8 665 | — |
1930 | 10 818 | +24.8% |
1948 | 14 224 | +31.5% |
1956 | 17 638 | +24.0% |
1966 | 20 768 | +17.7% |
1977 | 40 804 | +96.5% |
1992 | 68 359 | +67.5% |
2002 | 61 543 | −10.0% |
2011 | 56 006 | −9.0% |
Elle compte 56 006 habitants en 2011, contre 60 900 en 2002, dont 73,62 % de Hongrois, 21,08 % de Roumains et 0,7 % de Roms[2].
Monuments
[modifier | modifier le code]- Église fortifiée (en hongrois : Vártemplom, en roumain : Biserică Fortificată), construite au XIVe siècle dans un style gothique
- Palais Beör (en hongrois : Beör Palota, en roumain : Palatul Beör), en ce moment, ce l'hôtel de UDMR, et construite au XIXe siècle dans un style neoclassique
- Archives de l'État, anciennement quartier général des bataillons de Hussards
- Bibliothèque municipale, construite en 1832, siège du conseil municipal
- Théâtre, utilisé de 1854 à 1866 comme hôtel de ville
- Bazar construit en 1868, avec un clocher datant de 1893
- Chapelle funéraire de l'réformée, œuvre d'Imre Makovecz (1996)
- Église fortifiée réformée
- Bibliothèque municipale
Sport
[modifier | modifier le code]La ville de Sfântu Gheorghe possède une équipe de football professionnelle, le Sepsi Sfântu Gheorghe, qui a atteint la première division roumaine en 2017.
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Sfântu Gheorghe est jumelée avec[3] :
- Alsónána (Hongrie)
- Cegléd (Hongrie)
- Ferencváros (Hongrie)
- Kecskemét (Hongrie)
- Kisbucsa (Hongrie)
- Kiskunhalas (Hongrie)
- Mosonmagyaróvár (Hongrie)
- Sárpilis (Hongrie)
- Veszprém (Hongrie)
- Kráľovský Chlmec (Slovaquie)
- Kanjiža (Serbie)
- Santa Cruz (Portugal)
- Givatayim (Israël)
- Saint-Georges-sur-Cher (France)
- Novossibirsk (Russie)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ro) « Ghetouri », sur Muzeul Memorial al Holocaustului din Transilvania de Nord (consulté le ).
- (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
- Localităţi înfrăţite