Son nom est Sacramento

Son nom est Sacramento

Titre original ...e lo chiamarono Spirito Santo
Réalisation Roberto Mauri
Scénario Roberto Mauri
Musique Carlo Savina
Acteurs principaux
Sociétés de production Cepa Cinematografica
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre western spaghetti
Sortie 1971

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Son nom est Sacramento (...e lo chiamarono Spirito Santo) est un western spaghetti italien sorti en 1971, réalisé par Roberto Mauri.

C'est le premier film de la trilogie de Mauri autour du personnage de « Spirito Santo » (en français « Sacramento »), interprété par Vassili Karis ; il est suivi de Bada alla tua pelle, Spirito Santo! et Spirito Santo e le 5 magnifiche canaglie (1972).

Spirito Santo est un prisonnier anonyme dans un camp de travaux forcés en Arizona. Un shérif indien vient le prendre pour l'amener à Tucson, au procès où il est accusé d'avoir tué la sœur du shérif. Pendant le trajet, toute l'escorte est massacrée par un groupe de bandits, ne laissant en vie que le shérif et Spirito Santo, qui est amené chez Foster, un propriétaire terrien. Foster a organisé la libération de Spirito Santo parce que, dit-il, il a une dette d'honneur envers son père qui lui avait sauvé la vie. Le shérif est laissé en vie sur l'intervention de Spirito Santo qui sait qu'il continue d'enquêter sur le meurtre de sa sœur.

Spirito Santo tombe amoureux de Consuelo, la fille de Foster. Avec des complices, il se déguise avec les tenues des soldats tués précédemment, pour surprendre l'escorte d'un convoi d'or de l'armée. Steve, un bandit connu de Foster, prêtre défroqué équipé d'une mitrailleuse, assassine ses compagnons pour garder le butin, mais Spirito Santo parvient à le tuer.

Revenu seul auprès de Foster, Spirito Santo se fait accuser de traitrise, mais ses explications semblent acceptées. Dans la nuit, Consuelo avertit Spirito Santo des doutes de son père. Il décide alors de fuir au Mexique, mais se fait prendre sur la route par un groupe dirigé par le shérif indien.

Le shérif veut emmener Spirito Santo au tribunal, tandis que les autres veulent le pendre, et le shérif avec. Consuelo qui a assisté à la scène parvient à sauver Spirito Santo, mais elle est touchée dans l'échange de coups de feu, ainsi que le shérif. Spirito Santo rapporte à Foster le cadavre de sa fille. Ne pouvant pas survivre à la mort de sa fille, Foster se fait tuer par Spirito Santo, qui les enterre dans la propriété. Alors arrive le shérif mourant.

Spirito Santo lui raconte alors comment il avait sauvé sa sœur de deux agresseurs, mais que celle-ci s'était méprise sur ses intentions et s'était suicidée avec un couteau. Spirito Santo donne au shérif son revolver pour lui laisser le choix de la suite. Le shérif tire alors en direction de Spirito Santo, mais c'est pour tuer un dernier homme qui les menaçait et il sauve ainsi Spirito Santo.

Fiche technique

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Distribution

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Notes de production

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Le nom du personnage « Spirito Santo » a aussi été utilidé par Giuliano Carnimeo dans son film Uomo avvisato mezzo ammazzato... parola di Spirito Santo, mais sans rapport avec le filon des trois films de Mauri réalisés en Italie, westerns spaghetti de petit budget et avec le même protagoniste, Vassili Karis[2].

Le jeu des acteurs est assez peu apprécié de la critique[3].

Références

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  1. « Son nom est Sacramento », sur encyclocine.com (consulté le )
  2. (en) « And his Name was Holy Ghost Review », sur The Spaghetti Western Database (consulté le )
  3. (it) Roberto Poppi, « ... E lo chiamarono Spirito Santo : A-L : I film dal 1970 al 1979 », dans Dizionario del cinema italiano, vol. 4 (lire en ligne), p. 273 :

    « « Una bella (si fa per dire) galleria di personaggi di quart'ordine, che - per di più - vengono incarnati da attori evidentemente incapaci come Mimmo Palmara (Dick Palmer, per gli amanti del western made in Italy), Karis e la Rose (questi sono due illustri sconosciuti) o da attori altre volte efficaci come Torres e Hunt Powers, ma in questa occasione addirittura penosi [Une belle galerie (pour ainsi dire) de personnages de quatrième ordre, qui - qui plus est - sont incarnés par des acteurs manifestement incompétents tels que Mimmo Palmara (Dick Palmer, pour les amateurs de western made in Italy), Karis et Rose (ce sont deux illustres inconnus) ou par des acteurs à d'autres moments efficaces tels que Torres et Hunt Powers, mais à cette occasion carrément pénibles] » M. Cavagnaro, « Corriere Mercantile », 14.4.1972 »

Liens externes

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