Steve Bruce
Steve Bruce | ||
Situation actuelle | ||
---|---|---|
Équipe | Blackpool FC (entraîneur) | |
Biographie | ||
Nom | Stephen Roger Bruce | |
Nationalité | Britannique | |
Nat. sportive | Anglaise | |
Naissance | Corbridge (Angleterre) | |
Taille | 1,83 m (6′ 0″) | |
Période pro. | 1978-1999 | |
Poste | Défenseur puis entraîneur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1977-1978 | Gillingham FC | |
Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1978-1984 | Gillingham FC | 237 (38) |
1984-1987 | Norwich City | 180 (21) |
1987-1996 | Manchester United[1] | 414 (51) |
1996-1998 | Birmingham City | 84 (3) |
1998-1999 | Sheffield United | 11 (0) |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1979-1980 | Angleterre espoirs | 8 (0) |
1987 | Angleterre B | 1 (0) |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
1998-1999 | Sheffield United | 20v 13n 15d |
1999-2000 | Huddersfield Town | 23v 14n 25d |
2001 | Wigan Athletic | 4v 5n 3d |
2001 | Crystal Palace | 11v 0n 6d |
2001-2007 | Birmingham City | 100v 64n 99d |
2007-2009 | Wigan Athletic | 23v 17n 29d |
2009-2011 | Sunderland AFC | 29v 27n 42d |
2012-2016 | Hull City | 85v 40n 76d |
2016-2018 | Aston Villa | 46v 25n 31d |
2019 | Sheffield Wednesday | 7v 8n 3d |
2019-2021 | Newcastle United | 29v 25n 43d |
2022 | West Bromwich Albion | 8v 12n 12d |
2024- | Blackpool FC | |
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 12 septembre 2024 | ||
modifier |
Stephen Roger Bruce dit Steve Bruce, né le à Corbridge (Angleterre), est un footballeur anglais ayant évolué au poste de défenseur central à Manchester United et en équipe d'Angleterre B, et devenu entraîneur. Jeune footballeur prometteur, il est néanmoins rejeté par plusieurs centres de formation de clubs professionnels. Il est près d'arrêter le football et de devenir apprenti plombier lorsque Gillingham lui fait une offre. Il joue plus de 200 matchs pour le club avant de rejoindre Norwich City en 1984.
En 1987, il est transféré à Manchester United, avec lequel il remporte nombre de succès nationaux, comme le championnat d'Angleterre, la Coupe d'Angleterre et la Coupe de la Ligue. Il devient aussi le premier joueur anglais à réaliser le doublé championnat-coupe en tant que capitaine. Malgré ses succès sur le terrain, il ne sera jamais sélectionné en équipe d'Angleterre A. Ce qui fait de lui l'un des meilleurs joueurs anglais des années 1980 et 1990 n'ayant jamais joué pour son pays à un niveau international.
À la fin de sa carrière de footballeur professionnel, Bruce commence sa carrière d'entraîneur dans le club de Sheffield United, et passe ensuite par Huddersfield Town, Wigan Athletic et Crystal Palace pour de courtes périodes avant de rejoindre Birmingham City en 2001. Il mène deux fois Birmingham à l'accession en Premier League pendant son ère de six ans à la tête du club, puis démissionne en 2007 pour devenir une nouvelle fois entraîneur de Wigan. À la fin de la saison 2008-2009, il quitte son poste pour entraîner un autre club de Premier League, Sunderland.
À Sunderland, il remanie l'équipe et effectue de nombreux transferts pour permettre au club de se maintenir avec aisance en première division jusqu'à son limogeage en novembre 2011 à la suite d'une série de défaites. À la fin de la saison, il retrouve un poste d'entraîneur sur le banc d'Hull City, qu'il mène à deux promotions en première division, une relégation et une finale de Coupe d'Angleterre permettant au club de jouer en Coupe d'Europe pour la première fois de son histoire. Il démissionne en juillet 2016 après avoir promu le club une seconde fois et est nommé trois mois plus tard entraîneur d'Aston Villa.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Bruce naît à Corbridge dans le Northumberland, l'aîné des deux fils de Joe et Sheenagh Bruce[2]. Son père est anglais et sa mère est née à Bangor en Irlande du Nord[3],[4]. La famille vit à Daisy Hill près de Wallsend[5] et Bruce étudie à la Benfield School[6].
Jeune, Steve Bruce supporte le club de Newcastle United et est arrêté pour s'être introduit dans le stade de St James' Park sans avoir payé pour voir jouer l'équipe. Il dit toujours avoir été un supporteur de Newcastle[7]. Comme un grand nombre d'autres futurs joueurs professionnels de la région[8], il joue au football pour le Wallsend Boys Club[7]. Il est également sélectionné pour représenter l'équipe des écoles de Newcastle et à l'âge de 13 ans fait partie du groupe de joueurs sélectionnés comme ramasseurs de balles pour la finale de la Coupe de la ligue anglaise 1974 à Wembley[9].
Après avoir été rejeté par de nombreux clubs professionnels, incluant Newcastle United, Sunderland, Derby County et Southport, Bruce est sur le point de commencer à travailler comme apprenti plombier au chantier naval de Swan Hunter quand il se voit offrir une offre par le club de troisième division de Gillingham, dont l'entraîneur a vu jouer Bruce pour Wallsend lors d'un tournoi international de jeunes[10]. Il arrive au club avec un autre jeune du Wallsend club, Peter Beardsley, mais alors que Gillingham signe un contrat d'apprenti avec Bruce, il laisse Beardsley partir[11]. Bruce joue alors au poste de milieu de terrain, puis doit s'adapter au schéma de l'entraîneur des jeunes de Gillingham, Bill Collins, et se transformer en défenseur central. Bruce pense que Collins est celui qui a eu la plus grosse influence sur sa carrière[11],[12].
Carrière de joueur
[modifier | modifier le code]Gillingham
[modifier | modifier le code]Bruce passe la saison 1978-1979 dans l'équipe réserve de Gillingham et, bien qu'il joue en défense, il inscrit dix-huit buts et termine la saison meilleur buteur du club[13]. En janvier 1979, il est sélectionné pour représenter l'Angleterre en équipe junior. Il joue huit rencontres avec l'équipe espoirs et participe au championnat d'Europe des moins de 18 ans[14]. Il est proche de faire ses débuts pour l'équipe première du club en mai 1979, mais Summers décide à la dernière minute que, comme Gillingham est dans la course pour la promotion, Bruce n'est pas encore prêt pour supporter la pression d'une montée[15]. Il fait ses débuts avec l'équipe la saison suivante en Coupe de la ligue anglaise contre Luton Town le [16] et a directement un impact sur l'équipe, remportant le titre de Joueur de l'Année du club à la fin de la saison 1979-1980[17]. Il fait plus de deux cents apparitions pour le club[13] et est deux fois élu dans l'équipe type de l'année de troisième division[18].
Sûr d'être la cible de plusieurs clubs de divisions supérieures, Bruce choisit de ne pas signer de nouveau contrat avec Gillingham lorsque le contrat existant expire à la fin de la saison 1983-1984[19]. Lors d'un match en avril 1983 contre Newport County, il essaie, dans un moment de colère, de blesser délibérément le joueur adverse mais il ne fait que casser sa propre jambe, entraînant une incapacité de jouer de six mois[20]. Il revient à la compétition au moment de jouer un rôle clé avec Gillingham contre Everton en Coupe d'Angleterre. En cette année 1984, l'équipe de troisième division réussit l'exploit d'accrocher Everton deux fois en faisant match nul. Steve Bruce attire l'attention de recruteurs de club de première division une nouvelle fois[11]. Arthur Cox, entraîneur du club de Newcastle United dont Bruce est supporteur, exprime son intérêt pour recruter le joueur mais il est démis de ses fonctions avant qu'il ne puisse recruter le défenseur anglais[21]. Bruce prend alors la décision de signer pour Norwich City en août 1984 pour une somme évaluée entre 125 000[22] et 135 000 livres[13].
Norwich City
[modifier | modifier le code]Bruce commence la saison 1984-1985 en inscrivant un but contre son camp face à Liverpool à la première minute de son premier match officiel avec Norwich[23] mais il compense cette mauvaise première performance en inscrivant un but décisif en demi-finale de la Coupe de la ligue anglaise contre le club rival Ipswich Town[24]. Il est élu homme du match lors de la victoire de Norwich en finale de cette même Coupe de la ligue anglaise[25]. Bruce est élu Joueur de l'année du club mais Norwich est relégué en deuxième division[26],[27]. Il joue chaque match de la remontée du club lors de la saison 1985-1986[26],[28] après laquelle il est choisi pour devenir capitaine en remplacement de Dave Watson[29]. La saison suivante, il aide le club à atteindre son meilleur rang avec une cinquième place à la fin de la saison[30].
En 1987, Steve Bruce est choisi pour être capitaine de l'équipe d'Angleterre B lors d'un match contre l'équipe A de Malte[31] mais c'est sa seule apparence sous le maillot anglais et il est depuis décrit comme l'un des meilleurs défenseurs de cette période qui n'a jamais été sélectionné avec l'équipe A d'Angleterre[32],[33],[34]. Plus tard, l'ancien sélectionneur de l'Angleterre, Bobby Robson, alors entraîneur de Benfica avoue qu'il aurait dû le sélectionner[35]. Cela reste une grande déception dans la carrière de Steve Bruce.
Bruce commence à attirer l'attention de clubs de haut de tableau à la fin de l'année 1987, notamment celle de Manchester United, Tottenham Hotspur, Chelsea et des Rangers, tous déclarant être intéressés par la signature d'un contrat avec lui[36]. Manchester United sort rapidement des candidats pour la signature du joueur et Bruce exprime publiquement son désir de signer pour le club[37]. Les négociations de transfert sont proches d'échouer lorsque Norwich demande une somme de transfert de 900 000 livres alors que le club était initialement d'accord pour accepter 800 000 livres[38]. Bruce, sentant son rêve s'évanouir pour peu de choses, décide de refuser de jouer de nouveau pour Norwich[39]. Le , cependant, peu avant son 27e anniversaire, le transfert est finalement conclu et Bruce quitte officiellement Carrow Road[38],[40] pour un transfert de 800 000[22] ou 825 000 livres[8]. En 2002, les supporteurs de Norwich City se souviennent de son passage au club et le nomment dans le Hall of Fame de Norwich City[41].
Manchester United
[modifier | modifier le code]Steve Bruce fait ses débuts avec Manchester United lors d'une victoire deux buts à un contre Portsmouth le [42] et joue 21 des 22 matchs de championnat restants au calendrier des Red Devils[43], participant ainsi à l'obtention de la deuxième place et du titre de vice-champion d'Angleterre, une première pour le club depuis 1980[44]. L'équipe finit dans le milieu du classement la saison suivante. Cette saison-là est marquée par l'arrivée d'Alex Ferguson qui recrute de nombreux nouveaux joueurs comme Gary Pallister[45],[46]. La charnière centrale Pallister-Bruce est décrite en 2006 par le capitaine de Manchester United de l'époque, Gary Neville, comme la meilleure de l'histoire du club[47]. Bruce et Pallister sont dans l'équipe lors de la victoire en Coupe d'Angleterre 1990 contre Crystal Palace, que United gagne lors du match rejoué de la finale par un but à zéro, après avoir terminé le premier match sur le score de trois buts partout après prolongations[48].
Le drame du Heysel est une tragédie survenue le à Bruxelles en Belgique lors de la finale de la Coupe des clubs champions européens 1984-1985 entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club. En créant un mouvement de foule, les hooligans anglais entraînent 39 morts et plus de 600 blessés. Après ce match, les clubs anglais sont interdits de disputer des matchs européens, privant Steve Bruce de Coupe d'Europe avant 1990. Après l'interdiction de cinq ans des clubs anglais de participer aux compétitions européennes, Manchester United devient l'un des premiers clubs anglais à disputer la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football lors de la saison 1990-1991[49]. Bruce joue régulièrement et inscrit trois buts lors de la progression du club mancunien jusqu'à la finale contre le FC Barcelone disputée le au Feyenoord Stadion[50]. Il est proche de marquer le premier but de la finale, mais Mark Hughes est crédité du but après avoir détourné la balle juste avant qu'elle ne passe la ligne de but[51] et United gagne la rencontre deux buts à un[52]. La saison 1990-1991 est particulièrement riche en buts pour Steve Bruce, qui trouve le chemin des filets treize fois en championnat et dix-neuf toutes compétitions confondues[50]. Il joue une nouvelle fois à Wembley lors de la finale de la Coupe de la ligue anglaise. Manchester United perd la rencontre contre Sheffield Wednesday, club de deuxième division[53].
Bruce manque plusieurs semaines de la saison 1991-1992 pour se faire opérer d'une hernie[54]. Leeds United remporte le championnat avec quatre points d'avance sur les Red Devils[55]. Bruce est cependant capable de jouer pour la première victoire de United en Coupe de la ligue anglaise en avril 1992[56]. Il est même capitaine en finale, remplaçant Bryan Robson blessé[57]. Les blessures continuent à écarter Robson des terrains durant la saison 1992-1993, menant Bruce à être capitaine de l'équipe dans la majorité des rencontres de Manchester United lors de la première saison de la nouvelle Premier League[35]. Bruce inscrit deux buts lors d'une victoire sur Sheffield Wednesday qui se révèle décisive pour la conquête du titre inaugural de Premier League[58]. C'est la première fois que le club remporte le championnat d'Angleterre depuis 1967 et Bruce et Robson reçoivent le trophée et le lèvent ensemble après une victoire à domicile contre les Blackburn Rovers le 3 mai[59].
Au regard de ses succès avec Manchester United, Bruce est contacté par Jack Charlton, entraîneur de l'équipe de la république d'Irlande, qui croit avoir découvert que, grâce à la ville de naissance de la mère de Bruce, celui-ci peut jouer avec l'équipe nationale irlandaise. Après de plus amples recherches, les deux parties apprennent que les apparitions de Bruce en équipe B d'Angleterre et avec les équipes de jeunes lors d'un tournoi organisé par l'UEFA empêchent le joueur de porter un autre maillot national que celui de l'équipe senior d'Angleterre[60]. De plus, il choisit de ne pas jouer pour l'Irlande afin de ne pas avoir de problème avec son club. La Premier League exige alors aux clubs un nombre restreint de joueurs étrangers par équipe. S'il joue pour l'Irlande, Bruce devient un joueur étranger de plus pour le club mancunien[3].
Manchester United domine le football anglais lors de la saison 1993-1994, remportant pour la deuxième fois consécutivement le titre de champion d'Angleterre. Le club bat également Chelsea en finale de la Coupe d'Angleterre, devenant le quatrième club de l'histoire à réaliser le doublé championnat-coupe en Angleterre. Steve Bruce devient le premier capitaine anglais du XXe siècle à réussir le doublé[61],[62],[63]. La saison 1994-1995 est une déception pour Steve Bruce et Manchester United, le club échoue à remporter un troisième titre consécutif et il est également défait en finale de la Coupe d'Angleterre par Everton[64].
Pendant la saison suivante, trois clubs offrent à Bruce la possibilité de commencer une carrière d'entraîneur mais Ferguson interdit au joueur de répondre positivement à ces opportunités tant qu'il joue un rôle actif sur le terrain d'Old Trafford[65]. Bruce réalise plus de trente apparitions en championnat cette saison-là[42], participant au sacre final avec douze points d'avance sur le vice-champion, Newcastle United, et est à nouveau sacré champion d'Angleterre[66]. Une semaine après la fin du championnat, il ne fait pas partie du groupe retenu pour jouer la finale de la Coupe d'Angleterre à cause d'une légère blessure[67]. À la fin de la rencontre, Éric Cantona, qui le remplace comme capitaine et marque le seul but de la partie remportée 1-0 contre Liverpool, essaie de convaincre Bruce d'être le seul à recevoir le trophée, mais Bruce refuse[68].
Fin de carrière
[modifier | modifier le code]Bruce est l'un des cinq anciens joueurs de Premier League que l'entraîneur de Birmingham Trevor Francis recrute pour ajouter de l'expérience à son effectif afin d'être promu[69]. Le joueur anglais est désigné capitaine de l'équipe[70], mais sa période à Birmingham est ponctuée par une série de désagréments avec Francis[71] ,[72]. Le directeur David Sullivan sent la nécessité de mettre publiquement fin aux rumeurs qui annoncent que Bruce sera entraîneur à la place de Francis après la fin du marché des transferts[73],[74]. La saison 1997-1998 voit Bruce sortir du groupe pour la première fois de sa carrière, pour un match contre son ancien club, il se décrit comme « blessé et malheureux » d'avoir été écarté[75],[76]. Dès novembre 1997, il est régulièrement exclu du groupe et son écartement contre Nottingham Forest provoque de nombreuses critiques et crée des rumeurs exprimant le désir de voir l'entraîneur viré et Bruce remplacer Francis jusqu'à la fin de la saison[77],[78].
À la fin de la saison, Bruce accepte une prolongation de contrat de joueur pour une saison, qui inclut une clause permettant de mettre fin au contrat s'il devient entraîneur[79]. Il est en contact avec plusieurs clubs à la recherche d'un entraîneur comme Wigan Athletic ou encore son ancien club Norwich City[80],[81] mais il accepte finalement un poste d'entraîneur-joueur à Sheffield United. Bien que le transfert soit retardé par Birmingham qui essaie de négocier une indemnité de transfert pour la fin à son contrat de joueur[82], il prend son nouveau poste le [79]. Il joue onze rencontres pour le club afin de prendre sa retraite de joueur. Son dernier match est une rencontre à domicile contre Sunderland le [83].
Carrière d'entraîneur
[modifier | modifier le code]Premiers pas en tant qu'entraîneur
[modifier | modifier le code]Dans sa première saison en tant qu'entraîneur, Bruce guide Sheffield United à la huitième place du championnat de deuxième division anglais, à neuf points d'une place en barrages pour l'accession à la division supérieure[84]. Il est aussi l'acteur d'une controverse lorsqu'il essaie de sortir son équipe de la pelouse pendant une rencontre contre Arsenal en Coupe d'Angleterre. Bruce veut que ses joueurs sortent du terrain après que les Gunners n'aient pas respecté une règle de fair-play, en ne rendant pas la balle à Sheffield qui a sorti volontairement la balle en touche pour permettre à un joueur blessé de reprendre sa place. Bien que la rencontre aille à son terme, elle est par la suite rejouée[85],[86]. En mai 1999, Bruce démissionne de son poste d'entraîneur, après seulement une saison, en la justifiant par des turbulences dans l'administration du club et la faible somme allouée pour acheter des nouveaux joueurs sur le marché des transferts[87],[88]. Il quitte alors le monde du football pour un travail à la télévision. Il redevient entraîneur après avoir été persuadé par le propriétaire de Huddersfield Town, Barry Rubery, de devenir l'entraîneur du club[89].
Huddersfield prend rapidement une position de candidat à la promotion dans la saison 1999-2000, remportant six victoires consécutives, remontant de la dernière à la troisième place de deuxième division à la fin du mois de novembre[90]. Cependant, la suite de la saison n'est pas aussi efficace et l'équipe manque les barrages[91]. Le club anglais continue de traverser une mauvaise période au début de la saison 2000-2001, glanant seulement six points en onze matchs et Bruce est viré au mois d'octobre de l'année 2000[92]. Il est alors impliqué dans une dispute avec Rubery, qui l'accuse d'avoir gaspillé trois millions de livres sterling dans des achats de joueurs[93]. Bien qu'il ait des liens pour le poste d'entraîneur des Queens Park Rangers[94], Bruce refuse toute offre et reste sur le banc de Huddersfield. Finalement, il revient parmi les entraîneurs de deuxième division en acceptant l'offre de Wigan Athletic. Il entre en poste en avril 2001[95]. L'équipe atteint les barrages de deuxième division mais est défaite en demi-finale[96] et Bruce quitte immédiatement le club à la suite de ce nouvel échec, où il est resté en poste moins de trois mois, pour devenir entraîneur de Crystal Palace[97].
Le nouveau club de Steve Bruce commence la saison 2001-2002 correctement et se place pour revenir en première division et reconquérir la place en Premier League que le club a perdue à la fin de la saison 1997-1998[98]. Bruce démissionne moins de trois mois après sa nomination pour revenir à Birmingham City comme entraîneur. Bien que Crystal Palace l'empêche dans un premier temps de rejoindre Birmingham, le club accepte finalement de le voir partir en échange d'une compensation financière[99],[100]. Jusqu'alors, Steve Bruce a une réputation d'entraîneur à fort caractère n'arrivant pas à se maintenir à son poste sur une longue durée[98],[88].
Birmingham City
[modifier | modifier le code]À l'arrivée de Steve Bruce au club, Birmingham City est au milieu du classement de deuxième division[101] mais une série d'invincibilité qualifie l'équipe pour les play-offs[102]. Le club bat ensuite l'ancienne équipe de Bruce Norwich City lors de la finale après une séance de penalty pour obtenir la promotion de Birmingham City en Premier League, après seize saisons d'absence au plus haut niveau du football anglais[103]. Birmingham passe la première partie de la saison 2002-2003 à lutter dans le bas du classement de première division anglaise, mais Bruce signe l'ancien international français Christophe Dugarry, revitalisant l'équipe qui finit la saison à la treizième place, devant le club rival Aston Villa pour la première fois depuis les années 1970[104]. Le joueur inscrit cinq buts en seize matchs joués et quitte le club pour Qatar SC.
La saison suivante commence bien pour Birmingham toujours avec Bruce au poste d'entraîneur. Le club va jusqu'à pointer à la quatrième place du classement, mais avec seulement cinq points pris lors des huit derniers matchs, l'équipe termine finalement à la dixième place à la fin de la saison[105]. Malgré cette déception, Bruce signe un nouveau contrat en juin 2004, choisissant de rester à St Andrew's pour cinq années supplémentaires[106]. Mais juste deux mois plus tard, Freddy Shepherd, alors président de Newcastle United, déclare faire de Bruce sa principale cible dans la recherche d'un nouvel entraîneur pour remplacer Bobby Robson. Il est rapporté que le club est prêt à payer une indemnité de plus de trois millions de livres et Bruce lui-même annonce vouloir prendre place sur le banc de l'équipe hôte de St James' Park[107] mais il reste finalement à Birmingham. Il juge qu'il a un travail à faire à Birmingham et se dit déterminé à respecter son contrat, mais il est rapporté que Newcastle aurait dû payer une indemnité de transfert plus importante ou faire une action légale pour le persuader de changer de club[108]. Trois saisons plus tard, le directeur de Birmingham, David Sullivan, annonce publiquement que le prix pour Bruce était supérieur à l'offre de Newcastle et que le montant de l'indemnité qui aurait dû être payée était de sept millions de livres[109]. Les attentes sont élevées pour la saison 2004-2005, mais le club termine une nouvelle fois dans le milieu du classement, à la douzième place[110].
Après que Graeme Souness a été viré du poste d'entraîneur de Newcastle en février 2006, Bruce est à nouveau contacté par le club[111] qui engage finalement Glenn Roeder[112]. Lors de la saison 2005-2006, Birmingham est en difficulté en championnat et le , le club est battu sept buts à zéro à domicile contre le Liverpool Football Club en quart de finale de Coupe d'Angleterre[113]. Quelques supporteurs du club commencent à demander la démission de Bruce qui insiste pour rester au poste[114]. L'équipe entraînée par Bruce sort de la zone de relégation pour la première fois en presque six mois après une victoire sur les Bolton Wanderers au début du mois d'avril[115] mais ils sont bientôt dépassés par Portsmouth, qui gagne le match contre Wigan Athletic le 29 avril, laissant Birmingham mathématiquement incapable de se maintenir dans l'élite. Le club est donc relégué à la fin de la saison[116].
Bien que Bruce ait le plus gros budget de la deuxième division disponible pour le marché des transferts[117], Birmingham fait un début mitigé lors de la saison 2006-2007 et, après une défaite à domicile un à zéro contre Norwich City, l'équipe reste sur une série de cinq rencontres consécutives sans victoire. Des appels pour démettre Bruce du poste d'entraîneur se font entendre des supporteurs et journalistes locaux[118],[119]. Bruce accepte publiquement la responsabilité pour la mauvaise série de l'équipe et admet craindre pour son poste[120] mais les joueurs répondent sur le terrain dès la rencontre suivante avec une victoire 1-0 contre Derby County[121]. Ils enchaînent ensuite cinq victoires consécutives pour rejoindre les clubs en tête du championnat à la fin du mois de novembre[122],[123]. Le , Birmingham assure sa promotion en Premier League en infligeant à Derby County une défaite 2-0 à Crystal Palace. Le président David Gold déclare à la presse que s'il y a eu des jours sombres, Steve Bruce a été remarquable et décidé à rebondir[124]. Steve Bruce réussit à accomplir son objectif de remontée en Premier League pour la première fois.
Retour à Wigan Athletic
[modifier | modifier le code]En mai 2007, le conseil d'administration de Birmingham City est d'accord pour reconduire le contrat avec Bruce, mais la réticence du potentiel repreneur du club, Carson Yeung, laisse son futur incertain[125]. En octobre 2007, les Bolton Wanderers se voient refuser la permission de discuter avec Steve Bruce pour leur poste vacant d'entraîneur[126]. Plus tard, Bruce et Yeung se réunissent et discutent, améliorant leur relation[127]. Cependant, Bruce annonce plus tard qu'il s'est fait avoir par le directeur-manager de Birmingham Karren Brady avec la signature d'un nouveau contrat[128]. En même temps, Wigan Athletic demande la permission de discuter avec Bruce pour leur poste d'entraîneur lui aussi vacant. Karren Brady accepte que Wigan discute avec Bruce[129]. Comme demandé dans le nouveau contrat signé par Bruce, Wigan est obligé de payer une indemnité de trois millions de livres à Birmingham pour mettre fin au contrat du joueur avec son ancien club[130]. Le 19 novembre, Wigan annonce la signature de Bruce et son retour après un court séjour en 2001[131].
Le 21 novembre, durant une conférence de presse lors de laquelle il doit présenter officiellement Bruce comme le nouvel entraîneur du club, le chef de l'exécutif de Wigan, Brenda Spencer, informe les médias que l'affaire est en attente en raison de problèmes inconnus entre Bruce et Birmingham City, concernant le paiement anticipé des droits d'image du contrat signé entre les deux parties[132],[133]. Deux jours plus tard, Wigan annonce que Steve Bruce a signé officiellement un contrat avec le club et qu'il est le nouvel entraîneur pour la fin de la saison[134]. Son premier match à la tête de l'équipe de Wigan se termine sur un score nul 1-1 contre Manchester City à domicile le [135]. Wigan passe le reste de la saison à lutter contre la relégation, mais le club assure sa place en Premier League pour la saison suivante avec une victoire sur Aston Villa lors de l'avant-dernier match de la saison[136],[137]. En septembre 2008, Bruce est à nouveau en relation avec Newcastle United pour le poste d'entraîneur après le départ de Kevin Keegan[138]. Steve Bruce mène Wigan à la onzième place du classement lors de la saison 2008-2009, bien que le club vende le milieu de terrain Wilson Palacios, joueur clef de l'effectif, à Tottenham Hotspur lors de la fenêtre des transferts de janvier[139].
Changement pour Sunderland et bonnes performances
[modifier | modifier le code]Le , Bruce a la permission de discuter avec Sunderland pour succéder à Ricky Sbragia, qui a démissionné après la dernière rencontre de la saison[140]. Bruce est confirmé comme entraîneur de Sunderland le 3 juin après avoir signé un contrat d'une durée de trois ans[141]. Il est rejoint à Sunderland par trois de ses anciens collègues de Wigan Athletic, son assistant Eric Black, l'entraîneur des gardiens Nigel Spink et l'entraîneur de l'équipe réserve Keith Bertschin[142]. Pour sa première saison à Sunderland, Bruce améliore les résultats du club, qui se classe treizième.
Pour sa deuxième année au club, Steve Bruce réalise sa meilleure saison comme entraîneur. Le club lui donne les moyens de faire bonne figure en championnat en recrutant le Ghanéen Asamoah Gyan pour 15,6 millions d'euros[143]. En Premier League, Sunderland fait match nul contre Liverpool, Arsenal, Manchester United et Tottenham, et remporte des victoires importantes contre Chelsea (3-0) et Manchester City[143]. À la trêve hivernale, Sunderland pointe à la sixième place après une victoire contre Bolton. L'équipe a l'une des meilleures défenses malgré une formation en 4-4-2 offensive avec Danny Welbeck en troisième attaquant[143]. Même si la bonne dynamique s’essouffle lors de la deuxième partie de saison, à la suite notamment du départ de Darren Bent, Sunderland reste dans la première partie du tableau et pointe à la dixième place, meilleur résultat du club depuis dix ans.
La saison suivante est plus compliquée pour Sunderland, qui doit changer en profondeur son onze type avec le départ de nombreux cadres comme Jordan Henderson, Steed Malbranque ou Asamoah Gyan. Après plusieurs mauvais résultats, qui poussent Sunderland vers la zone de relégation, le président du club, Ellis Short, décide de limoger Bruce[144].
Hull City
[modifier | modifier le code]En juin 2012, Steve Bruce s'engage avec Hull City, club qui évolue en Championship, pour une durée de trois ans[145]. Sous sa direction, le club termine deuxième du championnat derrière Cardiff City, ce qui lui permet d'accéder en Premier League[146]. Pour le retour du club en Premier League après trois années dans la division inférieure, Bruce mène l'équipe au maintien avec une 16e place finale en championnat et 37 points.
En finale de la Coupe d'Angleterre de football de 2014, l'équipe de Steve Bruce surprend Arsenal en menant 2 à 0 grâce à des buts de James Chester et Curtis Davies dans les huit premières minutes de la partie[147]. Le club n'a jamais été aussi prêt de remporter un trophée majeur mais encaisse deux buts de Santi Cazorla et Laurent Koscielny pour être emmené en prolongations[148]. Aaron Ramsey inscrit le troisième but d'Arsenal dans le temps supplémentaire et Steve Bruce s'incline bien que ses joueurs l'ont rendu fier[147]. Le parcours de l'équipe en Coupe d'Angleterre lui permet de se qualifier pour la Ligue Europa 2014-2015, la première participation en Coupe d'Europe de son histoire, où l'équipe de Bruce est éliminée par KSC Lokeren aux portes de la phase de groupe, en barrages[149]. En mars 2015, l'entraîneur anglais signe une prolongation de contrat de 3 ans avec Hull City[150]. Bruce et son équipe sont finalement relégués à la dernière journée du championnat en conclusion d'une saison globalement décevante dont l'entraîneur prend une part de responsabilité[151].
De retour en deuxième division, Bruce mène son équipe en phase finale en terminant quatrième du classement. Ils remportent le tournoi après des succès sur Derby County en demi-finale et Sheffield Wednesday en finale grâce à un but de Mohamed Diamé. En , alors que le club est de nouveau promu en Premier League, Steve Bruce démissionne du fait de l'inactivité du club sur le marché des transferts et l'incertitude autour d'une potentielle vente de l'équipe[152],[153],[154]. Interrogé par la Fédération anglaise de football pour le poste d'entraîneur de l'équipe nationale[155], Sam Allardyce lui est finalement préféré.
Aston Villa
[modifier | modifier le code]Le , Steve Bruce devient l'entraîneur d'Aston Villa en remplacement de Roberto Di Matteo[156]. Après deux ans à la tête du club de Birmingham, le manager est démis de ses fonctions le 3 octobre 2018[157].
Sheffield Wednesday
[modifier | modifier le code]Le , il est nommé entraîneur de Sheffield Wednesday[158]. Le contrat débute cependant le suivant.
Newcastle United
[modifier | modifier le code]Le , il est nommé entraîneur de Newcastle United[159]. Trois saisons plus tard, le , avec un triste bilan de trois points en huit journées, Newcastle et Steve Bruce se séparent d'un commun accord après être devenu le club riche du monde[160].
West Bromwich Albion
[modifier | modifier le code]Le , il est nommé entraîneur de West Bromwich Albion pour 18 mois[161]. Il est démis de ses fonctions en octobre 2022.
Vie hors des terrains
[modifier | modifier le code]Vie privée
[modifier | modifier le code]Bruce est marié depuis février 1983 à Janet (née Smith)[162],[163],[164] qui vient de Hexham et est allée à la même école que lui[6]. Le couple a deux enfants, Alex (né en 1984) et Amy (née en 1987)[162]. Alex est aussi un footballeur. Il change souvent d'équipe à ses débuts. Il joue plus longuement pour Ipswich Town[165] et pour Hull. Depuis 2017, il joue pour Wigan Athletic. Il a précédemment joué sous la direction de son père à Birmingham City, mais il quitte le club en 2006, en partie à cause des accusations de favoritisme par son père[166]. En 2004 selon les tabloïds anglais, Amy a une relation amoureuse avec le joueur d'Aston Villa Lee Hendrie, ce qui provoque la colère de son père, qui décrit ses rumeurs comme des « mensonges »[167],[168]. En septembre 2004, Bruce est impliqué dans une altercation devant sa maison avec deux hommes qui essaient alors de voler la voiture de sa fille. Il finit la bagarre avec les deux hommes avec des blessures au visage, l'empêchant d'être présent pour le match de Premier League ayant lieu le même jour[169]. Après cet incident, un journal essaie de mettre en relation cela avec les rumeurs concernant Hendrie et sa fille, menant Bruce à engager une action légale[168].
Autres activités
[modifier | modifier le code]En plus de son autobiographie, Heading for Victory, Bruce a publié trois nouvelles : « Sweeper! », « Defender! » et « Striker! »[170], racontant les exploits du fictif entraîneur de football Steve Barnes. L'intrigue de « Sweeper! » est décrite comme « étonnamment incisive et au rythme soutenu bien qu'elle soit essentiellement absurde »[171].
Style de jeu
[modifier | modifier le code]Durant la première partie de sa carrière, le style de jeu enthousiaste de Steve Bruce lui cause des problèmes de discipline. Il se développe et devient un défenseur complet, caractérisé comme un honnête joueur bien que ses capacités naturelles soient limitées[172]. Dans ses matchs, il est particulièrement célèbre pour son calme et sa capacité à délivrer une bonne passe, son aptitude à se contrôler sous la pression. À l'époque, le joueur du Liverpool Football Club Mark Wright dit être le seul autre défenseur central à avoir un niveau de compétences similaires dans ces secteurs[54].
Bruce est aussi connu pour son nombre de buts élevé pour un défenseur central, résultant d'une combinaison d'une grande force de frappe de la tête et son efficacité dans le tir de penalty[173]. Bien qu'il manque d'équilibre et de grâce[172] ou qu'il soit souvent critiqué pour son manque d'allure[172],[174], son courage et sa capacité à mettre des coups aux joueurs adverses font qu'il devient le cœur de la défense durant son époque à Manchester United[175]. Il est aussi populaire pour continuer à jouer même s'il est blessé[172],[176]. Son esprit indomptable et ses compétences pour se motiver et motiver ses coéquipiers sont d'importants avantages à Manchester United[172]. Alex Ferguson dit de lui qu'il a de la détermination et du cœur[177].
Palmarès et records
[modifier | modifier le code]En tant que joueur, Steve Bruce remporte une Coupe de la Ligue en 1985 avec Norwich City. Avec ce même club, il termine champion d'Angleterre de First Division en 1986. Il quitte alors Norwich City pour le Manchester United d'Alex Ferguson avec lequel il participe au renouveau mancunien, avec en point d'orgue les sacres en Coupe des Vainqueurs de Coupe et en Supercoupe d'Europe en 1991. Sur le territoire national anglais, Steve Bruce participe aux succès de Manchester United dans le Championnat d'Angleterre en 1993, en 1994 et en 1996. Il remporte également deux Coupes d'Angleterre en 1990 et en 1994, réalisant le doublé championnat-Coupe en 1994. Il devient ainsi le premier capitaine anglais du XXe siècle à réaliser ce doublé en Angleterre. Steve Bruce gagne également la Coupe de la Ligue en 1992 avec les Red Devils. En 2003, il est nommé dans l'équipe anglaise de la décennie de Premier League aux côtés de Tony Adams.
En tant qu'entraîneur, le palmarès de Steve Bruce est maigre. Échouant plusieurs fois de peu à l'ascension en première division anglaise, il devient Championship en 2007 avec Birmingham City. Il reçoit par ailleurs le titre de meilleur entraîneur du mois en Championship en décembre 2012[178] ainsi qu'en janvier 2018.
Statistiques
[modifier | modifier le code]Joueur
[modifier | modifier le code]Saison | Club | Championnat | Coupe nationale | Coupe de la Ligue | Supercoupe | Compétition(s) continentale(s) | Autres[n 1] | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division | M. | M. | M. | M. | Comp. | M. | M. | M. | |||||||||
1979-1980 | Gillingham FC | Third Division | 40 | 0 | 4 | - | - | - | 0 | 44 | |||||||
1980-1981 | Gillingham FC | Third Division | 41 | 1 | 4 | - | - | - | 0 | 46 | |||||||
1981-1982 | Gillingham FC | Third Division | 45 | 5 | 2 | - | - | - | 3 | 55 | |||||||
1982-1983 | Gillingham FC | Third Division | 39 | 2 | 5 | - | - | - | - | 46 | |||||||
1983-1984 | Gillingham FC | Third Division | 40 | 6 | 0 | - | - | - | - | 46 | |||||||
Sous-total | 29 | 2 | 6 | - | - | - | 1 | 38 | |||||||||
1984-1985 | Norwich City | Second Division | 39 | 5 | 9 | - | - | - | - | 53 | |||||||
1985-1986 | Norwich City | Second Division | 42 | 1 | 4 | - | - | - | 6 | 53 | |||||||
1986-1987 | Norwich City | First Division | 41 | 3 | 4 | - | - | - | 4 | 52 | |||||||
1987 | Norwich City | First Division | 19 | 0 | 3 | - | - | - | - | 22 | |||||||
Sous-total | 14 | 1 | 6 | - | - | - | 0 | 21 | |||||||||
1987-1988 | Manchester United | First Division | 21 | 3 | 0 | - | - | - | - | 24 | |||||||
1988-1989 | Manchester United | First Division | 38 | 7 | 3 | - | - | - | - | 48 | |||||||
1989-1990 | Manchester United | First Division | 34 | 7 | 2 | - | - | - | - | 43 | |||||||
1990-1991 | Manchester United | First Division | 31 | 3 | 7 | 1 | C2 | 8 | - | 50 | |||||||
1991-1992 | Manchester United | First Division | 37 | 1 | 7 | - | SC+C2 | 1+4 | - | 50 | |||||||
1992-1993 | Manchester United | Premier League | 42 | 3 | 3 | - | C3 | 2 | - | 50 | |||||||
1993-1994 | Manchester United | Premier League | 41 | 7 | 9 | 1 | C1 | 4 | - | 62 | |||||||
1994-1995 | Manchester United | Premier League | 35 | 5 | 1 | 1 | C1 | 6 | - | 48 | |||||||
1995-1996 | Manchester United | Premier League | 30 | 5 | 2 | - | C3 | 2 | - | 39 | |||||||
Sous-total | 36 | 3 | 6 | 0 | - | 6 | - | 51 | |||||||||
1996-1997 | Birmingham City | First Division | 32 | 3 | 4 | - | - | - | - | 39 | |||||||
1997-1998 | Birmingham City | First Division | 40 | 3 | 2 | - | - | - | - | 45 | |||||||
Sous-total | 2 | 1 | 0 | - | - | - | - | 3 | |||||||||
1998-1999 | Sheffield United | First Division | 10 | 0 | 1 | - | - | - | - | 11 | |||||||
Sous-total | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | 0 | |||||||||
Total sur la carrière | 81 | 7 | 18 | 0 | - | 6 | 1 | 113 |
Entraîneur
[modifier | modifier le code]Club | Début | Fin | Résultats | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M | V | N | D | V. % | ||||||||
Sheffield United | 55 | 22 | 15 | 18 | 40,0 | |||||||
Huddersfield Town | 66 | 25 | 16 | 25 | 37,9 | |||||||
Wigan Athletic | 8 | 3 | 2 | 3 | 37,5 | |||||||
Crystal Palace | 18 | 11 | 2 | 5 | 61,1 | |||||||
Birmingham City | 270 | 100 | 70 | 100 | 37,0 | |||||||
Wigan Athletic | 68 | 23 | 17 | 28 | 33,8 | |||||||
Sunderland AFC | 98 | 29 | 28 | 41 | 29,6 | |||||||
Hull City | 201 | 82 | 44 | 75 | 40,8 | |||||||
Aston Villa | 102 | 46 | 25 | 31 | 45,1 | |||||||
Sheffield Wednesday | 18 | 7 | 8 | 3 | 38,9 | |||||||
Newcastle United | 97 | 29 | 25 | 43 | 29,9 | |||||||
Total | 1001 | 377 | 252 | 372 | 38,5 |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Le symbole indique un ouvrage cité dans les références de l'article.
- (en) Steve Bruce, Heading for Victory : An Autobiography, Bloomsbury Publishing Ltd, (ISBN 0-7475-1780-0)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Steve Bruce » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- La colonne « Autres » inclut les buts et apparitions en Full Members Cup, FL Group et FL Super Cup
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Ivan Pointing, Manchester United Player by Player, Londres, Hamlyn, , 3e éd. (ISBN 978-0-600-59496-3, OCLC 40982238)
- (en) Steve Bruce, Heading for Victory : An Autobiography, Bloomsbury Publishing Ltd, (ISBN 0-7475-1780-0), p. 33
- (en) « Blues defender Bruce opts for green shirt of Ireland », The Guardian (consulté le ).
- (en) Derek Davis, « Bruce in the middle », Evening Star, (consulté le ).
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 34
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 38
- (en) « Tyne Travellers: Part I »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Manchester United F.C., (consulté le ).
- (en) « Legends: Steve Bruce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Manchester United F.C. (consulté le ).
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 74
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 39-40
- (en) Haydn Parry, « Past Players: Steve Bruce », Gillingham F.C. (version du sur Internet Archive)
- (en) Patrick Barclay, « Adams and Bruce were Buster's premier pupils »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Daily Telegraph, (consulté le ).
- (en) Roger Triggs, The Men Who Made Gillingham Football Club, Stroud, Tempus Publishing Ltd, , 352 p., poche (ISBN 978-0-7524-2243-5), p. 70
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 52-53
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 53
- (en) Tony Brown, The Definitive Gillingham F.C. : A Complete Record, Nottingham, Soccerdata, , poche (ISBN 978-1-899468-20-1, OCLC 56654572), p. 89
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 57
- The Men Who Made Gillingham Football Club, op. cit., p. 352
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 60
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 62
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 65
- (en) Mandeep Sanghera, « Steve Bruce in focus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), BBC Sport, (consulté le ).
- (en) James Mossop, « Steve Bruce helps Wigan Athletic stop the rot »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Daily Telegraph, (consulté le ).
- (en) Ian Clarkson, « Sunday Mercury: Football: I want my Blues to be a working class act », Sunday Mercury, (consulté le ).
- (en) « Norwich win the League Cup, 1985 – Caught in time », Sunday Times, (consulté le ).
- (en) « Ashton the only difference for anxious Norwich », The Daily Telegraph, (consulté le ).
- (en) « Player of the Season 1967–2007 », Norwich City F.C., (consulté le ).
- (en) Bill Bateson et Albert Sewell, News of the World Football Annual 1986/1987, Harper Collins, (ISBN 978-0-85543-076-4), p. 281
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 85
- (en) « History 1986/1995 », Norwich City F.C. (consulté le ).
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 88
- (en) Alex Hayes, « Football: Upson's choice puts the down days in the past »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ) : « Steve Bruce showed that you can be one of the best defenders of your generation and yet never play for your country. ».
- (en) « Football: Steve Bruce's Path to Top »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror (consulté le ) : « From there he moved to Norwich City before making the move to Manchester United that established him as the best uncapped English defender of his generation. ».
- (en) Bryan Robson, Robbo : My Autobiography, Hodder & Stoughton, , 314 p. (ISBN 978-0-340-83957-7), p. 118
« There's no doubt he was one of the best English players not to be capped by his country. »
- (en) Frank Malley, Champions : The Story of Manchester United's Winning Season, Simon & Schuster, (ISBN 978-0-671-85264-1), p. 131
- (en) « : Bruce offer rejected », The Times, (consulté le ).
- (en) « Football: Bruce deal is not dead », The Times, (consulté le ).
- (en) Ian Ross, « Football: Bruce deal agreed after late hitch », The Times, (consulté le ).
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 93
- (en) Ian Ross, « Football: Transfer shelved yet again », The Times, (consulté le ).
- (en) « Norwich City Hall of Fame »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Eastern Daily Press (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), StretfordEnd.co.uk (consulté le ).
- (en) « Season 1987/88 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur stretfordend.co.uk, StretfordEnd.co.uk (consulté le ).
- (en) « United in the League »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur stretfordend.co.uk, StretfordEnd.co.uk (consulté le ).
- (en) « Final 1988/1989 English Division 1 (old) Table »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Soccerbase (consulté le ).
- (en) Ivan Ponting, Manchester United : The Red Army, Londres, Hamlyn, , 253 p. (ISBN 978-0-600-60178-4, OCLC 47903100), p. 193
- (en) « If we sign another right back, he had better be good », The Times, (consulté le ).
- (en) « Classic Cup Finals: 1990 », The Football Association (consulté le ).
- (en) Bill Bateson et Albert Sewell, News of the World Football Annual 1990–91, Invincible Press, (ISBN 978-0-85543-207-2), p. 129
- (en) « Season 1990/91 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), StretfordEnd.co.uk (consulté le ).
- (en) Stuart Jones, « Hughes provides the spark – Football », The Times, (consulté le ).
- « 1990/91 : United redore le blason anglais », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
- (en) Stuart Jones, « Sheridan strike wreaks havoc on sickly rivals – Football », The Times, (consulté le ).
- (en) Stuart Jones, « Bruce resolves to make a swift recovery – Football », The Times, (consulté le ).
- (en) Bill Bateson et Albert Sewell, News of the World Football Annual 1992/93, Harper Collins, (ISBN 978-0-85543-188-4), p. 54,309 et 311
- (en) Stuart Jones, « McClair sets up bid for double – Football », The Times, (consulté le ).
- News of the World Football Annual 1992/93, op. cit., p. 91
- (en) David Hytner, « Football: Chelsea's title hopes wrecked by Heskey: Chelsea 1 Wigan Athletic 1 Essien 55 Heskey 90 », (consulté le ).
- (en) Rob Hughes, « Old Trafford stands united in celebration – Football », The Times, (consulté le ).
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 89
- (en) Rob Hughes, « United worthy of place among elite – FA Cup », The Times, (consulté le ).
- Les autres capitaines vainqueurs du doublé championnat-Coupe en Angleterre au XXe siècle sont Dave Mackay et Alan Hansen, tous deux écossais, et le nord-irlandais Danny Blanchflower
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 1
- (en) Rob Hughes, « Everton's Royle revival crowned by Rideout – Football », The Times, (consulté le ).
- (en) David Harrison, « Gissa job, says Bruce – Football », News of the World, (consulté le ).
- (en) « Season 1995/96 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Premier League (consulté le ).
- (en) Tim Rich, « Football FA Cup Final: Keane's lack of practice fails to worry »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Alex Montgomery, « Man U-fique! – It's Doubly bubbly for king Eric », News of the World, (consulté le ).
- (en) Hugh Southon, « Trev-ing up for glory! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) Jason Nisse, « Options for boss of Birmingham City », The Times, (consulté le ).
- (en) « Blue revolt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) « Bruce snubs age concern », The Sun, (consulté le ).
- (en) Patrick Tooher, « Market report : Hello Dolly as biotechs dance back into the spotlight »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Richard Hobson, « Francis sees stock tumble among supporters », The Times, (consulté le ).
- (en) « Bruce axe was right, says Trev », The Sun, (consulté le ).
- (en) « Welcome back, Bruce », The Sun, (consulté le ).
- (en) Phil Rostron, « Campbell's kingdom »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) Hugh Southon, « Bruce set to boss Blues! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) Colin Tattum, « Sorry! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Rupert Metcalf, « Hoddle may lose McManaman »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Colin Tattum, « D-Day for Bruce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Alan Nixon, « United move to keep Kidd from Everton »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Soccerbase (consulté le ).
- (en) « England 1998/99 », Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation, (consulté le ).
- (en) Russell Kempson, « 'The goal was an accident. I am sorry' », The Times, (consulté le ).
- (en) Matt Barlow, « Fifa Green Light Clears Blades For Rematch », Birmingham Post, (consulté le ).
- (en) Alan Nixon, « Football: Bruce walks out of Wigan for Palace »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Louise Taylor, « From hell to Hull : Steve Bruce looks back on his headstrong, volatile years », sur theguardian.com, (consulté le ).
- (en) Brian McNally, « Football: Bruce out on the town: Steve has high hopes at Huddersfield »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) Christopher Irvine, « Grey days serve to inspire Bruce – Football Saturday », The Times, (consulté le ).
- (en) Nick Szczepanik, « Bruce reflects after Fulham give taste of things to come – Football », The Times, (consulté le ).
- (en) « Bruce sacked by Huddersfield », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce accused of 'wasting' £3m », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « QPR suffer Bruce snub », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Wigan appoint Bruce », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Whelan hits out at Bruce departure », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce takes up Palace post », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « A man in a hurry », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham unveil Bruce », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce eyes promotion », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) Phil Shaw, « Football: Bruce awakens Blues with guts and guile »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) « Bruce feels true Blue », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham reach Premiership »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), BBC Sport, (consulté le ).
- (en) Dale Johnson, « Birmingham Season Guide », ESPN, (consulté le ).
- (en) « Taylor hunts European spot », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) Tim Rich, « Football: Newcastle set to sign Milner as Bruce opts to stay at City »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Rob Stewart, « Bruce the target as Venables 'shunned' », The Daily Telegraph, (consulté le ).
- (en) Jason Burt, « Football: Newcastle scramble to find Robson replacement »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) « Sullivan reveals why he let Bruce leave Birmingham », Daily Mail, (consulté le ).
- (en) Phil McNulty, « Premiership review season 2004/5 », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Newcastle sack Souness », The Guardian, (consulté le ).
- (en) « Roeder named as Newcastle manager », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham 0–7 Liverpool », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « ruce vows to carry on as manager », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham 1–0 Bolton », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham and Baggies relegated », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Birmingham issue finance warning », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) Colin Tattum, « David Gold: I've lost a friend in Steve Bruce », Birmingham Post, (consulté le ).
- (en) Colin Tattum, « Blues 0 Norwich 1 », Birmingham Mail, (consulté le ).
- (en) Lee Reynolds, « Birmingham 0 – 1 Norwich », The Mirror, (consulté le ).
- (en) Mike Baker, « Bruce wins the latest battle in Birmingham's uncivil war », The Guardian, (consulté le ).
- (en) David Instone, « Burnley 1 Birmingham City 2: Bendtner's guile brings best out of Birmingham », The Independent, (consulté le ).
- (en) « Birmingham 2006/2007 results and fixtures »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Soccerbase (consulté le ).
- (en) « Birmingham & Sunderland promoted », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce fears for Birmingham future », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce emerges as Bolton Wanderers target », The Times, (consulté le ).
- (en) « Yeung moves to calm Bruce fears », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce fires back at Karren Bradey », The Chronical, (consulté le ).
- (en) Stuart James, « Birmingham in a flux as Bruce heads for Wigan », The Guardian, (consulté le ).
- (en) « Bruce set to join Wigan Athletic », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce leaves Birmingham for Wigan », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce's Wigan move hit by hold-up », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce's move to Wigan held up over image-rights dispute », The Guardian, (consulté le ).
- (en) « Bruce confirmed as Wigan manager », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce is buoyed by Wigan's fightback », The Guardian, (consulté le ).
- (en) David Lacey, « Bruce kisses his own feat in guiding Wigan to safety », The Guardian, (consulté le ).
- (en) « Wigan 2007/2008 results and fixtures »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Soccerbase (consulté le ).
- (en) « Bruce back in race for hotseat », Lancashire Evening Post, (consulté le ).
- (en) « Tottenham tie up Wilson Palacios deal; Steve Bruce bemoans loss of "right arm" », Daily Mirror, (consulté le ).
- (en) « Bruce cleared to meet Sunderland », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Bruce named as Sunderland manager », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Sunderland confirm appointment of Steve Bruce as manager », The Times, (consulté le ).
- Philippe Auclair, « Chapeau Bruce », France Football, no 3376, , p. 37
- « Steve Bruce limogé », L'Équipe, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce appointed Hull City manager on three-year deal », BBC Sport, (consulté le ).
- (en) « Hull City promoted: Steve Bruce says players deserve success », BBC Sport, (consulté le ).
- [vidéo] (en) « Bruce 'could not be prouder' of Hull », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) Paul Wilson, « Arsenal's Aaron Ramsey denies Hull City with late winner », sur theguardian.com, (consulté le ).
- (en) « Hull City 2-1 KSC Lokeren », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce confirms signing new three-year deal with Hull City », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce: Hull manager admits his side 'were not good enough' », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce: Hull City manager leaves newly promoted club », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) Louise Taylor, « Steve Bruce quits as Hull manager in frustration at lack of signings », sur theguardian.com, (consulté le ).
- (en) Darren Lewis et Ben Burrows, « Steve Bruce quits Hull, leaving newly-promoted club in further turmoil 21 days before start of season », sur mirror.co.uk, (consulté le ).
- (en) « Steve Bruce: Hull boss holds England manager talks », sur bbc.com, (consulté le ).
- (en) « Aston Villa: Steve Bruce appointed manager of Championship club », sur bbc.com, (consulté le ).
- Aston Villa licencie Steve Bruce
- (en) « Steve Bruce: Sheffield Wednesday appoint new manager », sur bbc.com, .
- « Steve Bruce prend les rênes de Newcastle », sur l'équipe.fr, .
- « Steve Bruce et Newcastle se séparent », sur l'équipe.fr, .
- (en) « Steve Bruce: West Brom nomme l'ancien patron de Newcastle en tant que manager pour un contrat de 18 mois », sur bbc.com, .
- (en) Steve Millar, « Fan's stick made Bruce a pig », Daily Express, (consulté le ).
- (en) John Curtis, « Morrison seals it for Brummies », Irish Examiner, (consulté le ) : « it's a nice way for me to celebrate my 20th wedding anniversary ».
- Heading for Victory: An Autobiography, op. cit., p. 66
- (en) « Alex Bruce », Ipswich Town F.C. (consulté le ).
- (en) « Bruce Jnr heads for fresh fields »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Birmingham Post, (consulté le ).
- (en) Andrew Parker, « It's a rat-trick for Lee », The Sun, (consulté le ).
- (en) Colin Tattum, « Bruce in rage over "lies" », Birmingham Evening Mail, (consulté le ).
- (en) Andy Gardner, « Steve Bruise »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sunday Mirror, (consulté le ).
- (en) « Football: The Sweeper »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) « Football: The Sweeper »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Independent, (consulté le ).
- (en) Ivan Ponting, Manchester United : The Red Army, p. 177
- (en) Adam Marshall, « The XI at 11: Goalscoring centre backs », Setanta Sports, (consulté le ).
- (en) Rob Hughes, « Cantona key to United's ignition – Football », The Times, (consulté le ).
- (en) Mike Whalley, « Vidic succeeds as king Bruce », Manchester Evening News, (consulté le ).
- (en) Liam Mackey, « Masked ball for 50 in-a-row ‘Killer’ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Irish Examiner, (consulté le ) : « But Steve Bruce — I think he played with 20 broken bones ! ».
- (en) « Fergie compares captain Rooney to greats », Fédération Internationale de Football Association, (consulté le ).
- (en) « Bruce named Manager of the Month », Football League, 11 janvier 2013.
- (en) « Steve Bruce's managerial career »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Soccerbase (consulté le ).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives au sport :
- (en) Fiche de Steve Bruce sur ESPN