Stormshield

Stormshield
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Issy-les-MoulineauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la France France
Président Pierre-Yves Hentzen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Édition de logiciels système et de réseau (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Airbus CyberSecurityVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 330 ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 428173975[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR19428173975Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.stormshield.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 61 M ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 7,1 M ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Stormshield est un éditeur français de logiciels spécialisés en sécurité informatique, issu en 2013 du rachat et de la fusion par Airbus CyberSecurity des entreprises Arkoon Network Security et NetASQ. L’entreprise, dirigée par Pierre-Yves Hentzen, vend des solutions de pare-feu pour la protection des réseaux, de chiffrement pour la sécurité des données et de sécurité locale pour les postes de travail. Ses technologies ont reçu les agréments de l'ANSSI, de l'Union européenne et de l'OTAN. Stormshield, qui emploie environ 400 personnes, participe également à des programmes gouvernementaux et académiques de formation et de sensibilisation à la cybersécurité.

Historique[modifier | modifier le code]

Netasq[modifier | modifier le code]

Netasq est fondée en 1998 au parc scientifique de la Haute Borne, à Villeneuve-d'Ascq dans le département du Nord[4]. Cette société commercialise le premier pare-feu avec système de prévention d'intrusion intégré[5].

Arkoon[modifier | modifier le code]

Créée à Lyon en 2000, Arkoon est une entreprise proposant du matériel et des logiciels de sécurité informatique[6]. Elle est notamment connue pour avoir développé l'appliance UTM FAST360, une solution d'unified threat management (en français : gestion unifiée des menaces), un pare-feu réseau plus poussé que les pare-feux traditionnels[6]. Elle fait son entrée en bourse en 2007 sur Alternext, une plateforme de négociation d'Euronext adaptée aux petites et moyennes entreprises[6].

En 2009, Arkoon acquiert la société SkyRecon Systems et son produit Stormshield, une solution de protection des postes de travail et serveurs informatiques[6]. Cette acquisition se fait dans le prolongement du rachat opéré quatre ans plus tôt de MSI, une entreprise spécialisée dans la cryptographie et de chiffrement de données, pour proposer une gamme complète, plus tard appelée Stormshield Endpoint Security[6]. Cette nouvelle solution globale a notamment pour objectif de répondre aux sujets de perte de données via des systèmes de Data Loss Prevention[6].

Acquisition et fusion des deux entités[modifier | modifier le code]

Arkoon et Netasq sont acquises respectivement en 2012 et 2013 par Airbus CyberSecurity, alors nommée Cassidian CyberSecurity et filiale du constructeur aéronautique EADS, qui deviendra par la suite Airbus[4]. Les deux entreprises fusionnent en 2014 pour créer Stormshield, qui reprend le nom de la solution d'Arkoon et qui deviendra par la suite le leader européen des pare-feux[7]. Cette année-là, l'entreprise développe de nouvelles gammes de produits orientés sur la protection des postes de travail et celle des données, en plus de son métier historique de protection des réseaux[8].

Par la suite, Stormshield signe des partenariats pour développer des produits intégrant sécurité matérielle et logicielle[9]. C'est par exemple le cas avec Gemalto, premier producteur mondial de cartes SIM, devenu depuis Thales Digital Identity and Security. Les deux entreprises annoncent en 2016 une technologie qui sécurise les connexions afin que tous les terminaux mobiles d'une entreprise puissent échanger facilement des données[9]. Stormshield lance également le premier pare-feu industriel en partenariat avec Schneider Electric, une société européenne spécialisée dans l'énergie électrique et l'efficacité énergétique[10].

Aujourd'hui, Stormshield compte environ 400 salariés. Si son marché historique est celui des organisations gouvernementales et des opérateurs d'importance vitale, il s'est progressivement ouvert aux multinationales et aux petites et moyennes entreprises[7].

Produits[modifier | modifier le code]

Les solutions de Stormshield se concentrent sur l'anticipation des menaces de piratage informatique et l'adaptation aux évolutions techniques rapides dans ce domaine, dues notamment à la structuration des réseaux de hackers en crime organisé aux moyens matériels et financiers conséquents et parfois soutenus par des États[4]. C'est notamment l'une des raisons pour lesquelles Stormshield conserve l’intégralité du développement de ses produits en Europe[4].

Stormshield possède trois gammes de produits logiciels : Stormshield Network Security, dédiée à la protection des réseaux, Stormshield Endpoint Security pour la protection des postes de travail et Stormshield Data Security pour la protection des données[8]. Ces technologies ont reçu les visas de sécurité délivrés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI)[11]. Elles ont également reçu les agréments de l'Union européenne et de l'OTAN[11].

Activités de RSE[modifier | modifier le code]

Participation aux programmes gouvernementaux[modifier | modifier le code]

Stormshield est membre du groupement d'intérêt public ACYMA depuis 2017[11]. Initiative portée par l’ANSSI, c'est un dispositif d'assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance[11]. Stormshield y contribue particulièrement sur le volet de sensibilisation des collaborateurs au sein des entreprises[11].

Partenariats dans l'enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Stormshield a créé une académie de formation à travers laquelle elle contribue aux programmes sur la cybersécurité d'environ 250 écoles et universités en France et à l'étranger, en fournissant ressources pédagogiques et certifications aux professeurs[12]. Elle a ainsi noué des partenariats avec des écoles d'ingénieurs publiques comme l'École polytechnique universitaire de Montpellier ou avec des écoles d'informatique privées Wide Code School et Mewo[12] ou l'école Hexagone[13].

Cette initiative permet à l'entreprise de former des enseignants, de dispenser des formations certifiantes aux étudiants et de répondre à l'augmentation des besoins en compétences spécialisées en sécurité informatique[12]. Certaines des certifications de Stormshield bénéficient du label SecNumedu, qui répond aux critères de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information[14].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Alexis Brézet, Le Figaro, (journal quotidien), Société du Figaro, ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
  3. a et b Xerfi, (organisation)Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. a b c et d Olivier Hennion, « Depuis Villeneuve-d’Ascq, Stormshield prépare sa riposte aux cyberattaques du futur », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. « EADS : Cassidian CyberSecurity rachète Netasq », Clubic,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. a b c d e et f Christophe Dutheil, « Arkoon : « Une alternative européenne dans la sécurité » », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. a et b Jean Kaminsky, « Stormshield Network Security, une gamme de 9 firewalls , du datacenter à la TPE », Solutions numériques & cybersécurité,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  8. a et b Dominique Filippone, « Arkoon et Netasq dégainent pas moins de 9 firewalls », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  9. a et b « Gemalto s'allie avec Stormshield (Airbus) », sur Zone Bourse, (consulté le )
  10. « Schneider Electric veut sécuriser l’industrie 4.0 », Solutions numériques & cybersécurité,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  11. a b c d et e « Fiche de Stormshield », sur cybermalveillance.gouv.fr, (consulté le )
  12. a b et c Véronique Arène, « Stormshield s'invite dans les formations sécurité de trois écoles IT », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  13. Véronique Arène, « Hexagone ouvre un Mastère cyberdéfense et sécurité des SI », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  14. Véronique Arène, « Stormshield s'invite dans les formations cyber de l'école Guardia », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )