Sudel
Sudel | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 915 m[1] | |||
Massif | Vosges | |||
Coordonnées | 47° 45′ 31″ nord, 6° 57′ 41″ est[1] | |||
Administration | ||||
Pays | France | |||
Régions | Grand Est Bourgogne-Franche-Comté | |||
Collectivité territoriale Département | Collectivité européenne d'Alsace Territoire de Belfort | |||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort | ||||
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Le Sudel est un sommet du massif des Vosges culminant à 915 mètres d'altitude.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Géographie
[modifier | modifier le code]Le sommet culminant à 915 mètres d'altitude se situe à la limite des communes de Masevaux dans le Haut-Rhin et de Rougemont-le-Château dans le Territoire de Belfort[1].
Sur le flanc nord, cinq sources sont captées et le ruisseau Odilennaechle s'écoule vers Masevaux. À l'est s'écoule le Grambaechle et le Talungunzbach. Enfin le ruisseau de la Saint-Catherine s'écoule le long du flanc sud[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la Première Guerre mondiale, le 320e régiment d'infanterie établit des tranchées dans le secteur. Une température de −30 °C est enregistrée au Sudel en ; le vin gèle dans les tonneaux[réf. nécessaire]. Le « premier soldat de France », Albert Séverin Roche, se retrouve un jour être le seul survivant de la position. Il utilise alors tous les fusils des morts avec lesquels il tire alternativement faisant croire à l’ennemi à la résistance d’une garnison, mettant ceux-ci en déroute[2].
Activités
[modifier | modifier le code]La chapelle Sainte-Catherine et la fontaine du même nom sont situées sur le flanc sud-est du Sudel. Plusieurs sentiers de randonnée permettent de visiter la montagne, notamment le GR 532 qui passe par le sommet[1].
- Chapelle Sainte-Catherine.
- Fontaine Sainte-Catherine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Bourquard 2014.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Bourquard, « À Albert Roche, la patrie si peu reconnaissante… », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne)