Sylvain Van de Weyer
Sylvain Van de Weyer | |
Sylvain Van de Weyer | |
Fonctions | |
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Ministre des Affaires étrangères | |
– (25 jours) | |
Premier ministre | Étienne de Gerlache |
Gouvernement | Gouvernement de Gerlache |
Coalition | Parti catholique - Parti libéral |
Prédécesseur | aucun |
Successeur | Joseph Lebeau |
Chef de cabinet belge | |
– (8 mois et 1 jour) | |
Monarque | Léopold Ier |
Gouvernement | Van de Weyer |
Coalition | Parti catholique - Parti libéral |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Nothomb |
Successeur | Barthélémy de Theux |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Sylvain Van de Weyer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Louvain, (France) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Londres, (Royaume-Uni) |
Nationalité | Belge Britannique |
Parti politique | Parti libéral |
Père | Josse-Alexandre Van de Weyer |
Conjoint | Élisabeth Bates |
Diplômé de | Université libre de Bruxelles |
Profession | Avocat |
Résidence | 16, rue de la Loi |
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Chefs de cabinet belges | |
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Sylvain Van de Weyer (de son nom complet Jean Sylvain Van de Weyer), né à Louvain le et décédé à Londres le , est un avocat, diplomate et homme d’État belge. Il est membre du Gouvernement provisoire en 1830[1] et Premier ministre entre 1845 et 1846. Il meurt citoyen britannique, dans le château qu'il s'est fait construire, à New Lodge près de Windsor.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et formation
[modifier | modifier le code]Sylvain Van de Weyer est le fils de Josse-Alexandre Van de Weyer (1769-1838) et de Françoise-Martine Goubeau, son grand-père, Jean Sylvain Van de Weyer est issu d'une famille bourgeoise originaire de Bautersem[2]. En 1811, il s'installe avec sa famille à Amsterdam où il fréquente l’école de marine. Mais il revient dans sa ville natale Louvain lorsque son père est nommé chef de la police de Louvain[3]. En 1819, il commence des études de droit à l'Université d'État de Louvain et devient avocat en 1823 après avoir obtenu son diplôme de docteur en droit. Il s'installe ensuite à Bruxelles pour y exercer sa profession d'avocat et de rédacteur de la Gazette et du Courrier des Pays-Bas. En 1824, il est bibliothécaire de la ville de Bruxelles. En 1827, il devient professeur d'histoire de la philosophie au Musée de Sciences et des Lettres à Bruxelles.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Jeune révolutionnaire belge, il fait partie du Gouvernement provisoire après la déclaration d'indépendance de la Belgique le . Il est le premier ministre belge des Affaires étrangères du 26 février au au sein du Gouvernement de Gerlache.
Par la suite, il est ministre plénipotentiaire du roi des belges, Léopold Ier (comme Jean-Baptiste Nothomb). À ce tire, il participe à la conférence de Londres dans le but d'y représenter la Belgique lors des négociations des grandes puissances quant à son avenir. Il est également signataire ou participant à plusieurs traités et conventions internationales concernant la Belgique, comme :
- : le traité des XXVII articles, séparant officiellement la Belgique du royaume uni des Pays-Bas et en définissant ses frontières.
- : la convention de Londres, rétablissant les pourparlers de paix entre la Belgique et les Pays-Bas.
- : Convention de Zonhoven, mettant fin à la guerre belgo-néerlandaise.
- : traité des XXVII articles, actant la reconnaissance de l'existence de la Belgique par roi des Pays-Bas.
Du au , il devient Premier ministre de Belgique à la tête de son propre gouvernement, succédant au gouvernement Nothomb. Après la chute de celui-ci, il retourne à Londres mais il continue à collaborer avec la Belgique et le roi.
Il est ensuite reconduit dans ces fonctions à Berlin, dans le royaume de Prusse jusqu'en 1867, année durant laquelle il représente encore la Belgique lors d'une conférence internationale chargée de régler la question de la crise luxembourgeoise.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il épouse Élisabeth Bates, la fille unique du richissime financier Joshua Bates, de la banque Barings qui partage sa vie entre les États-Unis et l'Angleterre.
Ils ont deux fils et cinq filles. Leur plus jeune fille Éléonore est la mère de Sylvia Brett[4] la dernière Ranee de Sarawak de la dynastie des Rajas blancs qui portait le prénom de son grand-père.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Armoiries de la famille Van de Weyer | |
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Blasonnement:
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Notoriété
[modifier | modifier le code]Il figure dans la liste des fondateurs de l'Université libre de Bruxelles[5].
Sylvain van de Weyer est un membre fondateur de la première Société des douze - association savante, littéraire et gastronomique. Il est également franc-maçon et membre de la Société royale de Philanthropie à Bruxelles - plus ancienne société de bienfaisance non-confessionnelle de Belgique[6],[7].
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]Il est nommé ministre d'État par le roi Léopold Ier en 1863.
Il a reçu les distinctions suivantes :
- Grand cordon de l'ordre de Léopold en 1856 (Belgique).
- Croix de fer (Belgique).
- Commandeur de la Légion d'honneur en 1836 (France).
- Grand croix de l’ordre de la Tour et de l’Epée (Portugal) 1837.
- Grand croix de l’ordre de la branche Ernestine de Saxe en 1837.
- Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1839.
- Grand cordon de l'ordre de Charles III d'Espagne.
Postérité
[modifier | modifier le code]- En 1876, la ville de Louvain a élevé une statue en son honneur.
- Plusieurs rues portent son nom, notamment à Schaerbeek et à Charleroi.
Descendance
[modifier | modifier le code]- Sylvia Brett, petite fille de Sylvain Van de Weyer.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Théodore Juste, Sylvain Van de Weyer, Ministre d'Etat, d'après des documents inédits, C.Muquardt (Bruxelles), 1871 (2 vol.).
- Jacques Willequet, Léopold I et le Portugal. Une mission de Van de Weyer en 1836, Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1950.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Géniesenherbe.org - GEH Théorie », sur geniesenherbe.org via Wikiwix (consulté le ).
- « Chambre des représentants de Belgique VAN DE WEYER Sylvain », sur unionisme.be (consulté le ).
- http://www.spock.com/Sylvain-Van-de-Weyer
- Brooke, Sylvia (The last Ranee of Sarawak), (1970), Queen of the Headhunters. William Morrow Co.
- Léon Vanderkindere, " Liste des Fondateurs", dans : L'université de Bruxelles 1834-1884 . Notice historique, Bruxelles (P. Weissenbruch), 1884 : "Van de Weyer. Londres".
- Thierry Scaillet, Société Royale de Philanthropie à Bruxelles : Histoire d’une institution au service des aveugles et des démunis, Bruxelles, , 308 p.
- « La Société Royale de Philanthropie », sur hiram.be.
Liens externes
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