Syracuse IV
Satellites de communications militaires
Organisation | DGA |
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Constructeur | Thales Alenia Space Airbus Defence and Space |
Programme | Syracuse |
Domaine | Satellites de télécommunications militaires |
Nombre d'exemplaires | 2 |
Statut | En orbite (Syracuse 4A et 4B) |
Autres noms | Comsat NG |
Base de lancement | Centre spatial guyanais |
Lancement | 24/10/2021 et 05/07/2023 [1] |
Lanceur | Ariane 5 ECA |
Durée | 15 ans (mission primaire) |
Masse au lancement | 3 500 kg |
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Plateforme | Spacebus Neo Eurostar 3000 |
Propulsion | Électrique |
Contrôle d'attitude | Stabilisé sur 3 axes |
Source d'énergie | Panneaux solaires |
Orbite | Géostationnaire |
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Syracuse IV, pour système de radiocommunication utilisant un satellite anciennement connu sous le nom de Comsat NG (acronyme de Communication par satellite de nouvelle génération)[2], est un programme de télécommunications par satellite militaire français qui a été déployé en 2021 et 2023 afin de remplacer les satellites de la famille Syracuse 3. Le programme est lancé par la direction générale de l'Armement en . Le budget associé qui s'élève à 3,8 milliards d'euros dont un quart pour la construction de deux satellites. La réalisation est confiée à un groupement formé par les deux constructeurs de satellites disposant d'implantations en France : Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space.
Le 24 octobre 2021, le premier satellite, Syracuse 4A, est mis en orbite de transfert géostationnaire par une fusée Ariane 5[3] (vol VA 255). Le second satellite, Syracuse 4B, est mis en orbite le 6 juillet 2023[4] lors du dernier lancement d'Ariane 5 (vol VA 261).
Segment spatial
[modifier | modifier le code]Le segment spatial comprend deux satellites commandés fermes et une option pour un troisième satellite optimisé notamment pour une utilisation par les plateformes aéronautiques (connectivité accrue, drones...) qui semble confirmée en 2018[5] avant d'être abandonnée en avril 2023[6]. Thales Alenia Space, qui est maître d’œuvre du système complet, est responsable de la charge utile qui comprend des répéteurs fonctionnant en bande X (bande de fréquence militaire), en bande Ka (internet par satellite) et un système antibrouillage. Les deux industriels fournissent chacun une des deux plates-formes : Spacebus Neo pour Thales Alenia Space et Eurostar 3000 pour Airbus Defence and Space[7]. Les deux premiers satellites doivent être lancés par des lanceurs Ariane 5 ECA[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/la-dga-lance-une-nouvelle-phase-du-programme-de-communication-satellitaires-syracuse-iv
- (en) « Securing Syracuse 4 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.thalesgroup.com (consulté le ).
- « Syracuse 4A, ce satellite dernière génération que la France a mis en orbite », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « [Direct] Dernier lancement d'Ariane 5 (VA261) », sur Ariane 5, (consulté le )
- (en) Caleb Henry, « France to add third Syracuse 4 satellite to future milsatcom fleet », sur SpaceNews, =6 novembre 2018 (consulté le ).
- « Défense : étalements et renoncements malgré les 413 Md€ de la LPM », sur Air et Cosmos,
- Michel Cabirol, « Télécoms militaires : les satellites COMSAT-NG mis sur orbite par Le Drian », La Tribune,
- « Arianespace to launch two Comsat NG satellites », Arianespace,