Takfarinas
Nom de naissance | Hacène Zermani |
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Naissance | Tixeraine, Birkhadem (Algérie) |
Activité principale | Chanteur, musicien |
Genre musical | Musique kabyle |
Instruments | Chant, guitare, mandole |
Années actives | 1976 - (présent) |
Takfarinas, de son vrai nom Hacène Zermani (en kabyle: Ḥsen Zermani, ⵃⵙⴻⵏ ⵥⴻⵔⵎⴰⵏⵉ), né le à Tixeraine, dans la banlieue d'Alger, est un chanteur, musicien, auteur-compositeur-interprète algérien kabyle. Il vit en France depuis 1979. Ses textes rendent hommage à la culture kabyle et amazighe, mais s’en échappent quelquefois pour aller vers des appels engagés qui constituent sa signature. Il nomme le style musical dans lequel il s'investit « yal ». Takfarinas contribue à populariser la musique kabyle en Europe.
Son style et sa musique, d’amour et de fraternité, se sont développés au-delà de son pays l'Algérie. Une musique qui incarne la joie de vivre ensemble et qui bannit le fanatisme et l'extrémisme. Un combat de plusieurs poètes kabyles et artistes kabyles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu de la quatrième génération d'une famille de musiciens, il est le fils de Mohand Zermani et Fatima Dgui et grandit à Tixeraine dans la proche banlieue d'Alger. Déjà vers l'âge de six ans, il improvise la fabrication d'une guitare avec un bidon d'huile de moteur de voiture et des câbles en métal de freins de vélo[1]. Très tôt le jeune Takfarinas s'intéresse aux artistes de chaâbi comme M'Hamed El Anka, Cheikh El Hasnaoui (le "chantre de l'amour"), Slimane Azem (le "chantre fabuliste"). Takfarinas possède une voix timbrée au registre large et impose une création et un style musical très personnels à plusieurs facettes. L'instrumentation préférée de Takfarinas est d'accompagner ses chansons par un mandole électrique qui permet des sonorités à deux genres: mâle et femelle, caractérisée par la musique berbère.
En 1976, il enregistre sa première cassette à Alger, mais c'est en 1979 qu'il assoit son image de chanteur : il se produit en première partie d'un concert d'Idir à l'Olympia[1] et enregistre son premier album en France.
En 1981, Takfarinas forme le groupe Agraw, en duo avec Boudjemaa Semaouni, qui durera quelques années, avant son départ en 1984[2].
Il poursuit alors sa carrière en solo et sort en 1986 deux albums : Way Telha et Arrach, qui se vendent à 1 million d'exemplaires. En 1989, il se fait une renommée sur la scène internationale avec la sortie de son double CD « Irgazen (les hommes) » et « ini-d ih (dis oui !) ».
En 1994, Takfarinas sort un autre album, intitulé « Yebba romane (La grenade est mûre) », bien classé au World Music Europe Charts, mais c'est avec son album « Yal », et notamment le tube « Zaâma Zaâma » qu'il obtient un succès international.
En 2004, Il sort un album intitulé « Honneur aux dames », où Takfarinas exprime une révolte face à l'oppression des femmes algériennes. Il participe le sur la scène de la Cité de la musique à Paris à un concert donné dans le cadre d'un cycle « chanteurs kabyles » au côté de Idir.
Pour le titre Torero, Takfarinas fait appel à Farid Dms Debah[3] pour la réalisation du clip. Takfarinas réoriente son style avec l'album « Paix et salut », en hommage aux artistes algériens victimes de la répression[1].
En 2011, il sort un autre double album : « Lwaldine (Les parents) » et « Inchallah (Si dieu le veut) ».
En 2021, le chanteur kabyle Takfarinas revient sur le devant de la scène et annonce la sortie de deux albums, intitulés « Ul-iw Tsayri (Mon cœur est Amour) » et « Yemma Lezzayer-iw (Ma mère [mon] l’Algérie) »[4]. Ce « double album » sera disponible le 18 juin.
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums
[modifier | modifier le code]- Yewwa ṛṛemman
- Ay arrac
- Mreḥba yiswen
- A Jebrayen
- Ad kem-yexdeε Rebbi a lɣerba
- Ad d-iniɣ ṣṣeḥ
- Σedmen-ten
- Nefka i ucengu tilelli
- Lezzayer d tamurt Umaziɣ
- Yeɛya wul
- Teddaḍ tilas
- Tegzem-d Ccuca
- Rwi-tt
- Leswar zzin
- Tekfa tuffra
- Imserrmen
- Nanu
- Wid yelluẓen
- Ayen ur nettifif
- Tamuɣli
- Ccaf uparti (P. et M. Boudjemâa)
- Dda Akli (P. et M. Boudjemâa)
- Icriken (P. et M. Boudjemâa)
- Ur t-nettaǧǧat (Boudjemâa, Takfarinas, Matoub)
- Tayri-m (P. et M. Boudjemâa)
- Instrumental (M. Takfarinas)
- Mmis n teqbaylit (P.Boudjemâa, M. Takfarinas)
- Ur frant (P.Boudjemâa, M. Takfarinas)
- Wid yelluẓen (P.et M. Boudjemâa)
- Anef-iyi weḥdi (P.Boudjemâa, M. Takfarinas)
- Serreḥ i uqcic
- Yeqqed wul-iw
- A win ihedren fell-i
- Azem
- Anef i mmi-m
- Ay aεessas n ẓẓher-iw
- Asyax yewwi-aɣ
- Acḥal d ilemẓi yettrun
- Way telha
- Tenniḍ-iyi (avec Malika Domrane)
- M'akken i d-ffɣen
- Newwi-d tafat
- Ulac nnif di tayri
- Ini-d ih
- Salamat (version originale)
- Rǧu
- Iɣab leεqel-iw
- Instrumental
- Irgazen
- Nniɣ-am
- Zedɣeɣ ul-im
- Agujil
- Lezzayer
- Tajmilt-nwen
- Ay ul-iw
- Ahalala
- Aḥnin
- Ayen
- Ṛṛemman (1 ère reprise)
- Susem
- Taxeddaεt
- Zhu-t
- Awen iniɣ
- Ṭebbeg-riri
- Yemma
- Yya-w
- Nadia
- Ddan s rrif
- Awi-d
- Ddunit
- Awi nniya
- Zznad
- Tḍul lɣerba
- Lfenn
- Ur ttxemmim
- Ẓẓher-iw
- Ttrunt wallen-iw
- Ṣber
- Zeεma zeεma
- Way way
- A Wiza
- Ini-as ini-as
- Tanumi
- Ayes-iyi
- Ay tezyen
- Irwihen
- Nwala
- Lawliya
- Douga
- Aεarus
- Tayri
- Lmektub-iw
- Lwennas
- Ad ken-ǧǧeɣ
- Awi-d kan ad nili
- Cuf, cuf
- Loin de mes yeux
- Maria
- Reviens-moi
- Siḥ, siḥ (kabyle)
- A ṛṛuplan
- Au pays de mon père
- Azul
- Lqahwa (istikhbar)
- Lqahwa (suite)
- Sḥ, siḥ (anglais)
- Soleil
- Torréro
- Idelli kan
- Ulac win
- Leknuz
- Lwexda (Prélude)
- Lwexda
- Lεeslama
- Ghiwel
- Lwaldin (Prélude)
- Lwaldin
- Lwaldin (Version traditionnelle) (Prélude)
- Lwaldin (Version traditionnelle)
- Cuya Cuya
- Imaziɣen
- Fella-m (Prélude)
- Fella-m
- Rosa Rosa
- L'espoir
- Cuya Cuya (Version française)
- Tislit
- Ne me quitte pas
- Incha'Allah
- Ur yi-d-tuqi ara
- An-nezwedj
- JSK-Nagh
- Tesleblub-iyi
- Allen-im
- Tizizwa-w
- Meslubi (avec Celia Ould Mohand)
- Ay ilmezyen (avec Mangu)
- Ntcha Ntcha
- Smah Smah
- Taqvaylit-Iw (avec Norbert Krief)
- La Kabylie (avec Norbert Krief)
- Slam-iw
- Paris
- Yemma lezzayer-iw
- Tchektchuka
- Ma bella
- Les gens des banlieues
- Des hauts et des bas
- Aserdun-iw
- La jeunesse
Récompenses
[modifier | modifier le code]En 1999, il remporte un Kora Awards de Meilleur Artiste Nord-Africain.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- (en-US) « L'Expression - Le Quotidien - Agraw raconte Matoub et Takfarinas », sur www.lexpressiondz.com (consulté le )
- « Entretien avec Farid Debah (Réalisateur) «Takfarinas est d’un humanisme incroyable» », L'Expression, (lire en ligne)
- « Takfarinas revient sur le devant de la scène avec un double album », sur Infos Algérie, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Musique Takfarinas : Discographie complète
- Site officiel
- Biographie par Farida Aït Ferroukh
- Discographie