Terdak Lingpa
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Père | Sangdak Trinlé Lhündrub (d) |
Fratrie | |
Enfants |
Maîtres | Ka Tsalwa Könchok Lhündrub (d), Tönpa Dharma Dhatu (d), Sangdak Trinlé Lhündrub (d), Nyang Ben Lek Shé Gyatso (d), Tendzin Gyurmé Dorjé (d), Chö Denpa Ratna Trinlé (d), Dopa Gewé Wangpo (d), Drubchen Kunzang Chögyal (d), Zur Tön Chöying Rangdrol (d), Tsé Dongpa Sönam Ten Dzin (d), Ngawang Sonam Wangchuk (d), Gampopa Zangpo Dorjé (d), Sé Tön Tuk Chok Öbar (d), Ripa Karma Chemchok (d), Bön Lungpa Gar Wang Tsultrim Gyaltsen (d), Trulshyik Long Yang Ösal (d), Gung Nangpa Dzepé Wangchuk (d), Dowo Chewa Könchok Lhündrub (d), Tsultrim Dorjé (d), Zur Chen Ngawang Püntsok (d), Lobsang Gyatso, Kyi Tön Kün Ga Ten Sal (d), Tuchen Chak Tün (d), Drebu Lingpa Ngawang Orgyen (d), Drub Chok Tendzin Lung Rik (d), Sönyom Pa Drubpa Dorjé (d), Nyang Tendzin Chö Wang (d), Kusali Karma Jorden (d), Gomo Ba Shakya Rinchen (d), Sempa Trinlé Gyatso (d), Dak Tön Chögyal Tendzin (d), Dorje Drak Rigzin 02 (d), Ré Chen Karma Sang Ngak (d), Ka Gyurwa Gönpo Sönam Chokden (d), Drom Tön Shyenpen Namrol (d), Kyi Tön Pema Wangchen (d), Pa Dro Chöjé Chö Wang Lhündrub (d), Gya Tön Ösal Rangdrol (d), Pema Rigdzin (en), Rinchen Sönam Chok Drub (d) |
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Terdak Lingpa ou Urgyen Terdag Lingpa ou Rigzin Terdak Lingpa (1646-1714). Reconnu comme la réincarnation de Vairotsana, il fut un Tertön et l'un des plus grands Maîtres Nyingmapa. Il fonda en 1676 le monastère de Mindroling où fut imprimé la prophétie de Chogyur Lingpa, un autre Tertön, qui décrivit les 21 incarnations du Karmapa.
le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso, dit « le grand Dalaï-lama » fut l'un des disciples[1] de Terdak Lingpa de qui il reçut des transmissions et des instructions.
Philippe Cornu explique :
« Détenteur de toutes les lignées kama [orales] du Mahayoga (en) de l'Anuyoga et du Dzogchen, Urgyen Terdag Lingpa, encore appelé Gyourmé Dordjé et Mingling Tertchen, apparaît comme le plus grand maître nyingmapa après Longchenpa[2]. »
Il découvrit de nombreux terma et eut de nombreuses visions de Vairotsana, Padmasambhava et Vimalamitra.
Terdak Lingpa déclara juste avant de mourir:
« Apparences, sons et conscience sont la déité, son mantra et son corps absolu
Et se déploient à l'infini, comme le jeu des corps divins et des sagesses.
Dans la pratique du grand yoga profond et secret
Puissent-ils être d'une seule saveur et indivisibles au sein de la sphère de l'esprit de sagesse[2] ! »
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme. Nouvelle édition augmentée, Éditions du Seuil, Paris, 2006. 952 p. (ISBN 2-02-082273-3).
- Philippe Cornu, Padmasambhava : la magie de l'éveil (avec la collaboration de Virginie Rouanet ; préface de Sogyal Rinpoché). Éditions du Seuil, coll. « Points. Sagesses » n° 116, Paris, 1997. 275 p. (ISBN 2-02-023671-0).
- Article de Philippe Cornu dans Rituels tibétains, Visions secrètes du 5e dalaï-lama, Éditions des musées nationaux, 2002, (ISBN 2-7118-4469-2).
Notes
[modifier | modifier le code]- En fait, comme cela fut souvent le cas dans ce genre de relations spirituelles, le 5e dalaï-lama était à la fois disciple et maître de Terdak Lingpa.
- Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme. Nouvelle édition augmentée, Éditions du Seuil, Paris, 2006. 952 p. (ISBN 2-02-082273-3)