Theodor Berkelmann
Theodor Berkelmann | ||
Naissance | Metz, Alsace-Lorraine | |
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Décès | (à 49 ans) Posen, Troisième Reich | |
Origine | Allemagne | |
Allégeance | Empire allemand (jusqu'en 1918), République de Weimar (jusqu'en 1933), Troisième Reich | |
Arme | Waffen-SS | |
Grade | SS-Obergruppenführer und General der Polizei | |
Années de service | – 1943 | |
Commandement | Chef der Zivilverwaltung in Lothringen | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Goldenes Parteiabzeichen der NSDAP | |
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Theodor Berkelmann ( au Ban-Saint-Martin - à Posen) est un général allemand de la SS et de la Police, actif durant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Berkelmann naît le au Ban-Saint-Martin, dans la banlieue de Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Après des études secondaires dans la filière technique, à l'Oberrealschule de Colmar[3], le jeune "Theo" se tourne, comme ses compatriotes Hans-Albrecht Lehmann, Kurt Haseloff et Edgar Feuchtinger, vers la carrière des armes. Il s'engage donc, en 1913, dans la Deutsches Heer, l'armée impériale allemande.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lorsque Première Guerre mondiale éclate, Theodor Berkelmann est incorporé comme Leutnant der reserve, soit aspirant. Theodor Berkelmann sert durant quatre ans comme officier subalterne. Il obtient alors les Croix de fer IIe et Ire classes[3]. Il est promu au grade de Oberleutnant, premier lieutenant, avant la fin du conflit.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Après guerre, Theodor Berkelmann rejoint le détachement "Hülsen" dans les Freikorps, pour lutter contre les bolcheviques. Il quitte les corps francs en 1920[3]. Dans la confusion qui règne dans une Allemagne ruinée, Theodor Berkelmann occupe ensuite différents petits emplois dans le civil. Le , Berkelmann devient membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP)[3], puis en , membre de la Schutzstaffel, l'escadron de protection du NSDAP[3]. Le , Theodor Berkelmann est nommé professeur à l'École de la SA à Munich, avec le grade de SA-Standartenführer, soit colonel SA. Le , Berkelmann revient à la SS et devient aide de camp du Reichsführer-SS, Heinrich Himmler[3].
Du jusqu'au , Berkelmann est officier d'état-major du groupe "Nord" de la SS, à Altona, près de Hambourg. Il prend ensuite la direction de la SS-Standarte 24 "Ostfriesland"[3]. Le , Theodor Berkelmann devient le chef de la VIe section SS, "Sud-Est" à Wroclaw. Berkelmann est promu, SS-Oberführer, colonel SS, le . Peu après, le , Berkelmann est promu SS-Brigadeführer, général de brigade SS. Le , le général Berkelmann est nommé chef du secteur SS "Elbe" à Dresde[3]. Le , Berkelmann est promu SS-Gruppenführer, général de division SS. À partir de 1936 et jusqu'à sa mort, Theodor Berkelmann sera membre du Reichstag[4].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]À partir de 1940, Berkelmann fait office de Höherer der SS und Polizeiführer, Commandant en chef des SS et de la police dans la région Sarre-Palatinat, auprès du Gauleiter Josef Bürckel, et chef de l'administration civile du CdZ-Gebiet Lothringen[3]. Promu Generalleutnant der Polizei le , Berkelmann cumule ces fonctions avec celle de commandant en chef des SS et de la police pour la Région "Rhein", qui englobe la Rhénanie, la Hesse et le Grand-Duché du Luxembourg annexé. À ce poste, Berkelmann est promu SS-Obergruppenführer, général de corps d'armée SS, le [3]. En , après fusion de ses deux postes, Theodor Berkelmann devient commandant en chef des SS et de la police du secteur "Rhein-Westmark". En , le général Berkelmann est nommé en Pologne à la tête de la SS et de la Police du Reichsgau Wartheland, à Poznań[3]. Au faîte de sa carrière, le général Theodor Berkelmann décède le , d’une longue maladie, à Poznań, en Allemagne.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Goldenes Parteiabzeichen der NSDAP;
- Medaille zur Erinnerung an den 13. März 1938;
- Medaille zur Erinnerung an den 1. Oktober 1938;
- Kriegsverdienstkreuz, mit Schwertern, IIe et Ire classes;
- Dienstauszeichnung der NSDAP, in Silber;
- SS-Dienstauszeichnungen 12 jahr;
- Eisernes Kreuz, IIe et Ire classes;
- Verwundeten Abzeichen, in Schwarz;
- Ehrenkreuz des Weltkrieges 1914-1918, mit Schwertern;
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
[modifier | modifier le code]- L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
- Notice biographique sur saarland-biografien.de
- Berkelmann, Theo sur Datenbank der deutschen Parlamentsabgeordneten
Sources
[modifier | modifier le code]- Ruth Bettina Birn: Die Höheren SS- und Polizeiführer. Himmlers Vertreter im Reich und in den besetzten Gebieten. Droste Verlag, Düsseldorf, 1986.
- Joachim Lilla : Statisten in Uniform. Die Mitglieder des Reichstags 1933-1945, Droste, Düsseldorf, 2004.
- Erich Stockhorst: 5000 Köpfe - Wer war was im Dritten Reich, Kiel, 2000.
- Klaus D. Patzwall (Hg.): Das Goldene Parteiabzeichen und seine Verleihungen ehrenhalber 1934 -1944, Verlag Klaus D. Patzwall, Norderstedt, 2004.
- Andreas Schulz et Günter Wegmann : Die Generale der Waffen-SS und der Polizei, Band I, Biblio Verlag, Bussendorf, 2003.