Trédion

Trédion
Trédion
Le château de Trédion.
Blason de Trédion
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes agglomération
Maire
Mandat
Jean-Pierre Rivoal
2020-2026
Code postal 56250
Code commune 56254
Démographie
Gentilé Trédionnais
Population
municipale
1 349 hab. (2021 en évolution de +9,59 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Population
agglomération
126 266 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 36″ nord, 2° 35′ 32″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 121 m
Superficie 25,76 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Questembert
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Trédion

Trédion [tʁedjɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

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Le bourg de Trédion est situé à vol d'oiseau à 6,5 km au nord du bourg d'Elven, et à 18 km au nord-est de Vannes, la grande ville la plus proche.

Communes limitrophes de Trédion
Plumelec Sérent
Plaudren Trédion Saint-Guyomard
Elven Le Cours

La commune de Trédion est située dans la région naturelle des Landes de Lanvaux, sur une bande de terrain délimitée par les vallées de la Claie au nord et de l'Arz au sud, deux cours d'eau dont les cours sont parallèles et orientés ouest-est. La Claie borde la commune au nord et la sépare de Plumelec et de Sérent. Le bourg se trouve à une altitude de 80 mètres et occupe une clairière au milieu des bois des Landes de Lanvaux. L'altitude varie entre 24 mètres, correspondant au point le plus bas de la vallée de la Claie et 121 mètres, sur les hauteurs du bois de Lanvaux, près du hameau de Ker Lanvaux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Avé à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Trédion est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,7 % 86
Réseaux routiers et ferroviaires et espaces associés 0,1 % 2,5
Terres arables hors périmètres d'irrigation 2,2 % 56
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,0 % 103,5
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 22,0 % 568
Forêts de feuillus 17,2 % 445
Forêts de conifères 12,5 % 323
Forêts mélangées 37,7 % 972
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 25
Source : Corine Land Cover[12]
Carte de la limite lingustique entre les langues bretonne et gallèse en 1886 (par Paul Sébillot).

Attestée sous la forme Treduchum en 1121[réf. nécessaire], Tréduihon au XIIe siècle, Tredyon en 1334, Treduon en 1427[13].

En 1833 après la Révolution, la paroisse est devenue la commune de Trédion.

Ce toponyme est formé de Tre (Trève), subdivision territoriale celte de base, qui évoluera vers nos paroisses[14]. Le second terme est probablement un anthroponyme, Gwion[15].

Trédion serait « le territoire de Gwion »[15].

Teurdyon en gallo[13].

Préhistoire

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Deux cairns datant du néolithique, distants d'une trentaine de mètres, qui devaient être hauts de 4 ou 5 mètres à l'origine, ont été découverts en 2018 dans une forêt domaniale à proximité du hameau de Coëby[16]. Ils sont en cours de fouille en 2021. Ils appartiennent à un ensemble mégalithique formant une véritable nécropole[17].

Trédion est une ancienne trève ou frairie de la paroisse d'Elven, dont elle est détachée en 1136.

Le XIXe siècle

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À cette trève a été rajoutée celle d'Aguénéac pour créer une paroisse nouvelle en 1820.

En 1833, les anciennes trèves de Trédion et d'Aguénéac sont séparées de la commune d'Elven pour former la nouvelle commune de Trédion dès 1836.

Le XXe siècle

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Trédion porte les noms de 55 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[18].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Trédion porte les noms de 4 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[18].

Six parachutistes des Forces françaises libres et Armand Kerhervé, le fermier qui les hébergeait, furent fusillés par les Allemands et des miliciens à Kerlanvaux les 14 et [19].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Jules Besquent   maître de forges
         
1895   Alban de Virel    
         
av. 1947 juin 1956 Eugène Demay   Décédé en fonction
juillet 1956 décembre 1975[20] Victor Tual[Note 2] UNR Ancien carrossier
Décédé en fonction
janvier 1976 mars 1989 Georges Brunel[21],[Note 3]   Dirigeant d'entreprise et Président du cyclo-club morbihannais
mars 1989 juin 1995 Vicomte Jacques de Rougé[Note 4] FN Conseiller régional (1992 → 1998)
juin 1995 mars 2001 Gérard Debarge    
mars 2001
Réélu en 2008, 2014 et 2020[22]
En cours
(au 6 juillet 2020)
Jean-Pierre Rivoal DVG
(proche PS)
Cadre retraité de l'agroalimentaire

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 1 349 habitants[Note 5], en évolution de +9,59 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
1 0311 0491 1631 2121 1781 2391 2331 1731 191
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 1171 0861 1441 049956995999956940
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
951899913856788806905850875
1999 2006 2008 2013 2018 2021 - - -
8881 0081 0471 1951 2931 349---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

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Le dolmen de la Loge-au-Loup.
L'église Saint-Martin.

Lieux et monuments

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  • Babouin et Babouine, deux menhirs taillés dont l'origine est mystérieuse ;
  • La Pierre tabulaire de la Bataille ;
  • Le menhir de Ker Antoine ;
  • Le menhir de La Grande Villeneuve ;
  • Le menhir Fourchu ;
  • Le menhir Le Grand Breuil ;
  • Le menhir de Carahais ;
  • L'allée couverte de Coëtby, longue de 17 mètres, et les trois dolmens de Coëtby ;
  • L'allée couverte du Prés-du-Parc (ou du Parc), près du bois de Penclen ;
  • L'allée couverte de Kerfily, plus abimée ;
  • Le dolmen de la Loge-au-Loup ;
  • Le dolmen de la Pierre Branlante ;
  • Les rochers de Prédalan, un vieil amas rocheux naturel au cœur des bois de Cadoudal.
Statue de Sainte Anne et de la Vierge Marie dans l'église paroissiale.

Patrimoine religieux

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Patrimoine civil

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  • La fontaine de la chapelle Saint-Nicolas (1887) ;
  • La fontaine de Villeneuve en Trédion ;

Patrimoine naturel

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L'étang aux Biches.
  • L'étang aux Biches
  • Bois (Cadoudal, Penclen, Madame, Lanvaux...).

Héraldique

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Les armoiries de Trédion se blasonnent ainsi :

D'hermine à deux feuilles de frêne de sinople en bande, mises dans le sens de la barre; au franc-canton d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. A la bordure de gueules chargée en orle de neuf besants d'or (ordonnés 3,2,2,et2.
(Le frêne pour du Fresne, sire de Virel. Les armes de France rappellent le passage de la Reine Marie de Médicis. Les besants sont de Malestroit.) Conc. B. Le Ny-Jégat

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Victor Julien Marie Tual, né le à Trédion, décédé le à Trédion.
  3. Georges Brunel, né en 1927 à Trédion.
  4. Vicomte Jacques de Rougé, né le à Paris (16e arrondissement), décédé le à Trédion.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Trédion et Saint-Avé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Ave » (commune de Saint-Avé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Ave » (commune de Saint-Avé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Trédion ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. a et b Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 221
  14. Le Patrimoine Des Communes Du Morbihan - Volume 2 - Page 223
  15. a et b geobreizh http://www.geobreizh.bzh/geobreizh/fra/villes-fiche.asp?insee_ville=56254
  16. « La nécropole néolithique de Coëby se dévoile », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  17. Anna Quéré, « En quête de trésors bretons (4/8) : ils mettent au jour la nécropole de Coëby à Trédion », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  18. a et b « < Trédion - Monument aux Morts », sur memorialgenweb.org.
  19. « Trédion - Monument commémoratif Kerlanvaux ».
  20. « Décès de M. Victor Tual, maire de Trédion depuis 20 ans », Ouest-France (archives du journal),‎
  21. « Nécrologie : Georges Brunel ancien maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Télégramme, .
  22. « Jean-Pierre Rivoal a été réélu maire de Trédion sans suspens », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Margaux d'Adhémar, « Nicolle Beltrame, mal de mère », Le Figaro Magazine,‎ , p. 50-53 (lire en ligne).

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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