Traubach-le-Haut
Traubach-le-Haut | |
La mairie-école de Traubach-le-Haut. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Altkirch |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Alsace Largue |
Maire Mandat | Pierre Rinner 2020-2026 |
Code postal | 68210 |
Code commune | 68337 |
Démographie | |
Population municipale | 625 hab. (2021 ) |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 40′ 15″ nord, 7° 05′ 31″ est |
Altitude | Min. 289 m Max. 372 m |
Superficie | 6,91 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Masevaux-Niederbruck |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Traubach-le-Haut est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
[modifier | modifier le code]Traubach-le-Haut se situe dans le Sundgau, à 5 km au nord-nord-ouest de Dannemarie.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Saône au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Traubach, le ruisseau Fischbach[1] et le ruisseau Fischerbach[2],[3],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : Schlossweiher (1,5 ha)[Carte 1],[4].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Largue ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Largue et une zone située à l'ouest du périmètre (la région de Montreux). Ce territoire s'étend sur 385 km2. Le périmètre a été arrêté le 4 mars 1996 et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte pour l'aménagement et la renaturation du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux, qui a évolué en Epage le , sous le nom de Epage Largue[5].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Traubach-le-Haut est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,1 %), forêts (29 %), prairies (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (5,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Trobach (1421), Drubach (1576), Obertraubach[18], Traubach le Haut (1793).
Composé du germanique trob (trouble)[19] et bach (ruisseau), que l'on peut traduire par « le ruisseau trouble ».
Histoire
[modifier | modifier le code]- durant le haut Moyen Âge : Traubach fait partie du bailliage de Dannemarie ;
- 1302 : la paroisse est citée. Par la suite, le village devient chef-lieu de résidence de la seigneurie de Thann, et est le lieu de résidence du prévôt ;
- 1350 : Traubach passe sous la tutelle des comtes de Ferrette et d'Albert d'Autriche ;
- 1394 : le marché de la localité est cité. Il est plus ancien que celui de Dannemarie et, sous l'Ancien Régime, le village possède ses propres unités de mesure ;
- : un édit royal fait disparaître la prévôté ;
- 1790 : la commune est rattachée au district de Belfort ;
- 1830 : la commune est rattachée à l'arrondissement de Belfort ;
- Première Guerre mondiale : le village est libéré dès le premier jour du conflit et reste français ;
- : les Allemands occupent le village ;
- : le village est libéré des Allemands.
Héraldique
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Les armes de Traubach-le-Haut se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 625 habitants[Note 4], en évolution de +2,63 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Monuments
[modifier | modifier le code]- La croix de Traubach-le-Haut.
- L'église de Traubach-le-Haut : l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste a été édifiée en 1785 sur l’emplacement d’une ancienne chapelle. Elle abrite un orgue de 1866 conçu par le facteur d'orgues Jean Frédéric Verschneider.
- Mairie-école de Traubach-le-Haut : la mairie-école sise au centre du bourg a été construite en 1845. Elle a été conçue à l’origine pour accueillir près de 150 élèves pour une population de 715 habitants.
- La forêt de Traubach-le-Haut : dans près de 124 hectares de forêt se trouvait autrefois le Hohburg, point culminant du village (355 m). Il était l’emplacement d’un château médiéval auquel sont rattachés un certain nombre de contes et légendes. Dans ce magnifique site a été aménagé un parcours sportif de 2,6 km de long.
- De nombreuses maisons alsaciennes : une remarquable palette de maisons typiquement sundgauviennes donne au village le charme si authentique de cette partie méridionale de l’Alsace.
-
Côté est. -
Côté sud. -
L'autel.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Traubach-le-Haut sur le site de l'Insee
- Traubach-le-Haut sur le site de la porte d'Alsace.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Traubach-le-Haut » sur Géoportail (consulté le 15 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le ruisseau Fischbach »
- Sandre, « le ruisseau Fischerbach »
- « Fiche communale de Traubach-le-Haut », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Largue », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Traubach-le-Haut et Felon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Traubach-le-Haut ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, Georges Stoffel (1868)[réf. incomplète].
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 717[réf. incomplète].
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.