Usinor
Usinor | ||
Logo d'Usinor-Sacilor de 1986 à 1997, et d'Usinor de 1997 à 2002 | ||
Logo depuis 1997 | ||
Création | 1948 | |
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Disparition | 2002 | |
Siège social | Denain France | |
Activité | Sidérurgie | |
Produits | Acier au carbone, acier inoxydable | |
Filiales | Sollac, Unimétal, etc. | |
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Usinor est un groupe sidérurgique français fondé en 1948, et disparu en 2001 lors de la fusion qui a donné naissance au groupe européen Arcelor.
À sa création, Usinor (Union sidérurgique du nord de la France) est une entreprise sidérurgique basée dans le nord de la France. Elle grossit par fusion-acquisition avant d'être confrontée, dans les années 1970, à de graves difficultés économiques. Elle se restructure avec l'aide de l'État français. Celui-ci l'amène à fusionner en 1986 avec son concurrent, le lorrain Sacilor, pour devenir le groupe Usinor-Sacilor. En 1997, Usinor-Sacilor redevient Usinor, une entreprise complètement restructurée, d'ambition mondiale et centrée sur la production de produits plats sidérurgiques.
Le , Usinor fusionne avec l'espagnol Aceralia et le luxembourgeois Arbed pour former le groupe européen Arcelor. Ce groupe disparait en 2006, lorsque Mittal Steel Company lance une offre publique d'achat sur Arcelor qui aboutit à une fusion des deux groupes en pour former ArcelorMittal.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Naissance en 1948 par une fusion
[modifier | modifier le code]Usinor (Union sidérurgique du Nord de la France) est créée par une fusion le 21 juin 1948[1], prenant la suite des Forges et aciéries du Nord et de l'Est et des Hauts fourneaux et des Forges et Aciéries de Denain-Anzin[2]. Regroupée depuis le 22 décembre 1944 au sein de la Chambre syndicale de la sidérurgie française (CSSF), la profession se résigne à deux grandes fusions pour permettre la construction et le lancement, sans nationalisation, du premier train à bandes (TAB) en France, appelés aussi "laminoirs à produits plats", destinés à une industrie automobile appelée à suivre la forte croissance connue aux Etats-Unis[1] et une stratégie de lutte contre certains projets publics semble émerger chez les industriels privés[1]. La France compte alors 177 sites de production d'acier, "répartis entre 27 sociétés différentes", dont 19 qui concentrent 88 % de l’acier français[1], avec une productivité du travail bien plus faible qu'aux États-Unis car "beaucoup d’équipements sont anciens"[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le manque de main-d’œuvre et de matières première[3], les sabotages de 1943 et les bombardements de 1944 avaient contraint l'usine de Montataire à une production ralentie[3] et même à une fermeture provisoire[3]. Elle est retenue pour développer les produits plats, car proche des grands sites automobiles de la région parisienne et de la Seine-Maritime, où se trouvent aussi les ports d'exportation[4]. Cette consommation reflète alors assez fidèlement le niveau de vie des différents pays[4], avec 224 kilos par habitant aux États-Unis, contre 27 kilos en Europe[4]. En France, elle reste en dessous de la demande[4].
Lancement des laminoirs de Denain et Montataire en 1948
[modifier | modifier le code]Le lancement dès 1948 du nouveau laminoir de Montataire et de celui de Denain marque "un transfert du centre de gravité de la France sidérurgique de l'est vers le nord" de la France[1]. Il est réalisé grâce à l'appoint des dollars Marshall et Le Monde estime qu'il "faut battre le fer quand il est chaud !". Face au projet d’Usinor, François de Wendel patron des sidérurgistes de l'est de la France, estimait que « que les gens du Nord étaient des fous », ne tenant pas compte de la demande sur le marché français[1].
Usinor table lui sur une baisse de prix et un élargissement du marché[1], ainsi qu'un rattrapage du retard sur deux concurrents européens[1]. La crainte d’une surproduction, qui remonte aux années 1920[1], quand la récupération en 1918 des unités sidérurgiques intégrées de l’Alsace-Lorraine avait doublé la capacité de production française[1] mais fait chuter les prix[1], avait jusque-là privé la France des premiers train à bandes, lancés entre 1924 et 1928 aux Etats-Unis[1], puis en Allemagne 1937 et en Grande-Bretagne en 1938[1], avec seulement deux trains en Europe.
Usinor ne retient pas le dimensionnement le plus gros possible à l’époque – 1,4 million de tonnes par an, préférant la solution intermédiaire de 0,7[1]. En moins d'une décennie la capacité sera portée à 2 millions de tonnes[1], face à la pénurie de tôles et carrosseries automobiles.
Pour installer deux TAB américains, sur le site sidérurgique de Montataire et de celui de Denain Montataire (Oise), il faut totalement reconstruire les deux usines[1], ce qui prend un à deux ans[1]. Celle de Montataire est totalement reconstruite entre mai 1948 et décembre 1949[3] et des extensions régulières seront réalisées dès les années 1950[3]. En Lorraine, la Sollac, elle aussi créé par une fusion en 1948, ayant pris un peu de retard sur Usinor, il ne sera annoncé que fin 1950 que ses premiers produits sortiront, avec pour échéance début 1952[5].
Le train de laminage continu à froid de Denain, l'un des projets industriels les plus importants depuis de nombreuses années en Europe continentale. Il permet à la France de "conquérir son indépendance" en matière de tôles fines et moyennes de haute qualité, "indispensables[5],[4],[6]. Les envois de matériel de la Westinghouse prennent du retard et doivent arriver le 3 janvier 1949 pour usine qui peut produire à leur arrivée dix fois plus de tôles qu'un an avant [4].
Plus tard, en 1967, Usinor fusionnera aussi avec Lorraine-Escaut (aujourd'hui AFS Sedan)[7].
Paul Reynaud, député du Nord, assisté par le député-maire de Gravelines Albert Denvers, vice-président de la commission des Finances, obtient en 1956 la localisation définitive, décidée par le gouvernement français, du complexe de sidérurgie sur l'eau d'Usinor dans le port de Dunkerque, dont la reconstruction est terminée en 1955[8], de préférence aux autres places portuaires, comme le Havre. "Le port de Dunkerque est en péril de mort », répète-t-il à ses interlocuteurs", à ce sujet en 1955[9].
À la fin des années 1970, l'entreprise est confrontée à de graves difficultés économiques. Le gouvernement de Raymond Barre intervient massivement pour sauver l'entreprise qui est un gros employeur[10]. En 1977, la direction décide de fermer l'usine ultramoderne de Louvroil. En 1981, Usinor est nationalisé[2]. En 1972[réf. nécessaire], Usinor entre dans le capital de Solmer.
Sacilor
[modifier | modifier le code]En 1948, Sollac est créé avec le financement du plan Marshall, regroupant dans une coopérative de laminage les principaux sidérurgistes lorrains[2]. En 1950, Sidélor, est créé, regroupant les principaux sidérurgistes lorrains hors Wendel. En 1964, Sacilor est créé pour construire la nouvelle aciérie de l'usine sidérurgique de Gandrage-Rombas, dans la vallée de l'Orne en Moselle. En 1968, Wendel-Sidélor est créé. En 1970, Solmer est créée à Fos-sur-Mer[11].
En 1971, c'est le « Plan Dherse », du nom de Louis Dherse, président de la Sollac, pour restructurer la sidérurgie lorraine avec l'annonce de 16 000 suppressions d'emplois. La nouvelle usine de Fos-sur-Mer, Solmer, sera, d'après la direction de Wendel, le « deuxième souffle » de la Lorraine[12].
En 1973, Sacilor est créé par fusion-absorption de Sacilor et de Wendel-Sidelor. En 1981, Sacilor est également nationalisé.
Les années 1960
[modifier | modifier le code]Les grands choix d’Usinor au cours des années 1960 se résument à l'acquisition de Lorraine Escaut et à la concentration de l’effort industriel sur les deux usines à produits plats[13] : Dunkerque d’une part, avec la construction du troisième haut fourneau portant la capacité de l’usine à 3 millions de tonnes, et d'autre-part Denain[13].
Lorraine Escaut est la quatrième société française, acquise avec effet rétroactif au [13], ce qui permet à Usinor d'obtenir rapidement les prêts de l’État. Lorraine-Escaut est deux fois moins important que son acquéreur et ne fait que des produits longs et des tôles fortes[13]. L'acquisition donne à Usinor des installations toutes neuves mises en service en 1965 : un train à poutrelles moyennes et petites à Longwy, et un haut-fourneau en partie automatisé de 8 m de creuset et de 2 200 t/jours de fonte à Thionville, le plus moderne de Lorraine. Elle permet à Usinor de confirmer sa première place en France et de devenir le quatrième producteur européen avec 7 Mt/an de capacité, derrière Thyssen (9 Mt), l’Association Hoesch-Hoogoven (9 Mt), Finsider (8 Mt)[13].
Le sauvetage de la sidérurgie française et la fusion Usinor-Sacilor (1978-1986)
[modifier | modifier le code]En 1975, le secteur de la sidérurgie française n'a plus que 25 % de capitaux propres, contre 40 % en 1960, le reste étant fourni par les dettes financières et commerciales[14]. La part de l'endettement par rapport au chiffre d'affaires se retrouve alors cinq fois plus importante dans la sidérurgie française que dans l'américaine, et six fois plus que dans l'allemande[15]. En 1978, ses pertes totales atteignent 5 milliards de francs. Les Wendel n'effectuent pas les augmentations de capital nécessaires. Les actionnaires d'Usinor non plus.
Les banques acceptent ce déséquilibre financier à condition que les dettes soient à court terme, ce qui devient problématique après le choc pétrolier de 1974. L'endettement du secteur augmente encore de 70 % entre 1974 et 1977 : il passe de 23 à 38 milliards de francs[16] et les charges financières de 6,9 % à 11,7 % du chiffre d'affaires.
Années | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 |
Pertes Usinor (mds de fr) | 1,22 | 1,24 | 2,05 | 2,5 |
Pour éviter la faillite aux Wendel, le directeur du Trésor, Jean-Yves Haberer crée une société écran, la Capa. Pour éviter la plus grosse vague de licenciements de l'histoire, l'État apporte 80 milliards de francs[17] en dispositifs de traitement social du chômage. Par ailleurs, Raymond Barre fait voter par le parlement la conversion en actions des créances des banques publiques, qui se retrouvent en septembre 1978 actionnaires à 64 % d’Usinor et à 77 % de Sacilor[18], le contribuable supportant le quasi-effacement de 25 milliards de francs de créances douteuses. La société écran reçoit des prêts bonifiés et les De Wendel sont autorisés à conserver une holding familiale, la CGIP[19]. Un peu plus de la moitié seulement des créances ayant été converties en actions, l'endettement reste deux fois plus élevé que chez les concurrents.
La sidérurgie française perd ainsi 62 000 emplois dans la deuxième partie des années 1970, puis 39 000 dans les années 1980 et 8 000 dans la première partie des années 1990.
Années | 1976 | 1982 | Baisse en 6 ans (76-82) | 1990 | Baisse en 8 ans(82-90) | 1995 | Baisse en 5 ans(90-95) |
Effectifs en Lorraine | 90 000[20] | 53 072 | -47 000 | 20 800 | -26 200 | NC | NC |
Effectifs en France | 157 000 | 95 000 | -67 000 | 46 381[21] | -38 619 | 38 500 | -7 800 |
Une convention signée avec Force ouvrière[22] pour la période d’avril 1977 à avril 1979, précède et accompagne les conversions de créances en actions. Les dispositifs utilisés, préretraites à 55 ou 50 ans selon les cas, indemnités de départ, congés formation de deux ans, ont coûté 80 milliards de francs[17] au contribuable français.
En 1983, Usinor ferme ses usines historiques de Denain[23].
En 1984, après la liquidation de Creusot-Loire, Usinor créé Creusot-Loire Industries reprenant les anciennes divisions T.F.C.M. (Tôles Fortes Creusot Marrel) du Creusot et D.M.S. (Division de Mécanique Spéciale) de Saint-Chamond[24].
En 1986, Usinor et Sacilor fusionnent, un plan prévu depuis leur nationalisation en 1981 afin de restructurer leurs capitaux et se refaire une santé financière. L'opération est engagée par Édouard Balladur, devenu ministre de l'économie lors de la première cohabitation. Alain Madelin, alors ministre de l'industrie, nomme Francis Mer à la direction de la nouvelle structure[25]. Entre 1975 et 1987, 100 milliards de francs de subventions publiques ont été absorbés dans les restructurations des deux sociétés, dont 80 milliards pour l'accompagnement social[10].
La consolidation du groupe Usinor-Sacilor, puis Usinor (1986-2001)
[modifier | modifier le code]Année | Dettes/ventes |
---|---|
1970 | 54 % |
1971 | 64 % |
1972 | 84 % |
1973 | 84 % |
1975 | 99 % |
1977 | 103 %[26] |
1987 | 52 %[26] |
1988 | 32 %[26] |
1989 | 23 %[26] |
2007 | 69 %[27] |
2011 | 66 %[27] |
De la crise au rebond (1986-1994)
[modifier | modifier le code]L'effort intense consenti commence à profiter à l’acier français dans les années 1980. Recentré sur les aciers haut de gamme et les sites les plus compétitifs, la productivité du groupe a triplé, et il bénéficie d'une stabilisation puis d’une réduction de l’endettement : 103 % du chiffre d’affaires en 1977, 52 % en 1987, 32 % en 1988, 23 % en 1989[26].
En 1990, Usinor absorbe Sollac. En 1991, Sacilor absorbe Ugine-ALZ, et le Crédit lyonnais prend une participation de 20% dans le groupe[25].
Usinor-Sacilor, frappé par la récession du début des années 1990, profite à plein de la reprise économique de 1994 et affiche sur l'année fiscale 1994 un bénéfice d'1,5 milliard de francs (230 millions d'euros) contre une perte de 5,7 milliards de francs en 1993 (870 millions d'euros). Ces bons résultats permettent à l'entreprise de se désendetter fortement à hauteur de 7 milliards de francs au cours de l'année 1994[28]. En 1994, le groupe regroupe les aciers spéciaux au sein de la holding Aster.
Privatisation et croissance externe (1995-2001)
[modifier | modifier le code]En 1995, après que la nationalisation a mené à la suppression de 20 000 emplois au sein du groupe, Usinor-Sacilor est privatisé alors qu'il est le troisième groupe sidérurgique mondial et évalué à 17 milliards de francs[25]. L'action Usinor-Sacilor est cotée la première fois le et fait son entrée dans l'indice SBF 120 le . Dans un contexte économique délicat, l'action Usinor-Sacilor connaît une mauvaise performance en 1995, notamment au dernier trimestre. L'entreprise finit l'année 1995 avec une capitalisation boursière de 15,7 milliards de francs (environ 2,4 milliards d'euros)[29].
Usinor-Sacilor avait acquis une participation de 58,6 % dans Ugine en 1991 et lance le une offre publique simplifiée sur le reste du capital d'Ugine au prix de 400 FRF (84,4 EUR2019) par action. Le cours de clôture de l'action Ugine était de 317 FRF (66,89 EUR2019) au , ce qui représente une prime de 26 %. La filiale américaine d'Ugine, J&L Speciality Steel Inc, n'est pas concernée par l'offre. L'objectif de la fusion est alors de renforcer la contribution des activités d'action inoxydable dans le groupe[30].
En 1997, Usinor-Sacilor redevient Usinor. Ce retour marque un virage stratégique : devenir une référence mondiale sur la production de produits plats. En 1998, le groupe fait l'acquisition de Cockerill-Sambre, propriétaire d'EKO Stahl[31], et de Thainox, lamineur thaïlandais d'acier inoxydable[32]. L'acquisition de Cockerill-Sambre est approuvée par la Commission européenne le . Cependant, inquiète pour ce qui est de la concurrence, la Commission européenne pose certaines conditions : Usinor est amené à céder certaines de ses activités pour ramener sa part de marché sur les laminés à froid et les produits plats à 40 % en France. Cette acquisition fait d'Usinor le premier sidérurgiste européen et le troisième mondial[33].
En 1999, avec la vente de l'usine sidérurgique de Gandrange, le groupe Usinor abandonne complètement la production de produits longs, se concentrant sur un cœur de métier plus rémunérateur : les produits plats en acier au carbone et en acier inoxydable.
Descendance
[modifier | modifier le code]Création d'Arcelor (2001-2006)
[modifier | modifier le code]En 2001, Usinor fusionne avec le luxembourgeois Arbed et l'espagnol Aceralia. Le nom de la nouvelle entité, Arcelor, est une contraction d'Arbed, Aceralia et Usinor. Le nouveau groupe devient le numéro un mondial de l'acier, mais se fait dépasser en 2004 par le groupe Mittal[34].
Acquisition par Mittal (2006)
[modifier | modifier le code]En 2006, le groupe Mittal lance une OPA hostile sur Arcelor qui résulte à son acquisition et à la création du premier groupe sidérurgique mondial, ArcelorMittal[34].
Identité visuelle (logotype)
[modifier | modifier le code]- Logo d'Usinor-Sacilor de 1986 à 1997.
- Logo d'Usinor de 1997 à 2002.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- "Usinor – de Wendel. Une course fratricide durant les Trente Glorieuses ?", par Éric Godelier aux Presses universitaires de Provence [1].
- « Notice historique », sur Archivesnationales.culture.gouv.fr.
- "Le Grand Creillois industriel. Architecture et patrimoine. L’usine de sidérurgie Arcelor-Mittal (Montataire)", par Clarisse Lorieux aux Editions L'Inventaire [2].
- Article de Pierre Drouin dans Le Monde le 23 décembre 1949 [3].
- Article dans Le Monde le 30 décembre 1950 [4].
- Article dans Le Monde le 14 avril 1951 [5].
- « Historique », sur Afs-sedan.com.
- "L’autonomisation de l’expertise dans l’urbanisme français d’après-guerre. Dunkerque et la Flandre maritime à l’épreuve du fordisme ?", par Olivier Ratouis, dans la revue Histoires urbaines [6].
- "Nouveau Nord", 28 décembre 1955
- «La nationalisation n'a pas stoppé les pertes d'emplois», lefigaro.fr, 28/11/2012
- Jacques Corbion (préf. Yvon Lamy), Le Savoir… fer — Glossaire du haut fourneau : Le langage… (savoureux, parfois) des hommes du fer et de la zone fonte, du mineur au… cokier d'hier et d'aujourd'hui, , 5e éd. [détail des éditions] (lire en ligne), § Sacilor.
- Déclaration de Mr Dherse au Républicain lorrain le 20 octobre 1971
- "La sidérurgie française, 1945-1979. : L’histoire d’une faillite. Les solutions qui s’affrontent", par Michel Freyssenet. Editions Savelli, 1979 [7].
- Les centres sidérurgiques des rivages de la mer du Nord et leur influence sur l'organisation de l'espace par Jacques Malézieux, 1981, page 415 [8].
- D'après Bernard Sinou, « La Lorraine face à la crise sidérurgique », Économie et statistique, vol. 92, no 92, , p. 29-36 (lire en ligne).
- « Le dysfonctionnement du système acier », par Christian Stoffaes, dans la Revue d'économie industrielle (1979) [9].
- INTERVIEW au Figaro de Françoise Berger, maître de conférence en Histoire économique à l'Institut d'études politiques de Grenoble, le 28 novembre 2012 [10].
- En septembre 1978, Raymond Barre fait voter par le parlement la conversion de créances (Caisse des Dépôts, Crédit Lyonnais, Crédit National) détiennent 63,8 % d’USINOR et 76,9 % de SACILOR [11].
- "Comment l'État a sauvé la Maison Wendel de la ruine", par Henri Gibier, dans L'Expansion du 20/11/1997 [12].
- "Le secteur de la sidérurgie en Lorraine".
- L'acier en France en 1990, FFM rapport annuel.
- D'après Jacques Malézieux, « Crise et restructuration de la sidérurgie française », Espace géographique, (lire en ligne).
- Marie Goudeseune, « Usinor Denain : le traumatisme est toujours là », sur Nordeclair.com, 8 aôût 2010.
- Académie François Bourdon, L'usine du Creusot à pleine puissance 1970-1984, , 166 p. (ISBN 2-9523162-1-X), page 19.
- Isabelle Mandreau, « Usinor-Sacilor: jour J-1 de la privatisation. Le troisième groupe sidérurgiste mondial est estimé à 17 ou 18 milliards », sur Libération.fr, .
- Philippe Mioche, « La sidérurgie française de 1973 à nos jours. Dégénérescence et transformation », Vingtième Siècle, revue d'histoire, vol. 42, no 1, , p. 17-28 (lire en ligne).
- « Résultats entreprise ARCELORMITTAL, chiffre d'affaires (CA) et bilan ARCELORMITTAL MT Euronext Amsterdam - Boursorama », sur boursorama.com (consulté le ).
- Les Échos, « Usinor Sacilor a dégagé un bénéfice net de 1,5 milliard de francs en 1994 », .
- Rapport annuel 1995 d'Usinor-Sacilor
- Reuters, « Usinor Sacilor lance OPA sur Ugine à 400 FF », Reuters, .
- Michel Capron, « La sidérurgie en Wallonie entre Usinor, Duferco et Arcelor », sur Cairn.info, .
- « Usinor profite de la crise pour devenir majoritaire chez le thaïlandais Thaïnox », Les Échos, (lire en ligne).
- Reuters, « Feu vert sous conditions à la reprise de Cockerill par Usinor », Reuters, .
- Elsa Bembaron, « Pourquoi ArcelorMittal s'appelle ArcelorMittal », sur Lefigaro.fr, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Freyssenet, La sidérurgie française 1945-1979. L'histoire d'une faillite, (lire en ligne)
- Jean-Yves Rognant, Camille Romain et François Rosso, Où va la sidérurgie ?, Éditions Syros,
- Yves Guena, Les Wendel, Trois siècles d'Histoire, Éditions Perrin,
- Pierre Belleville, Laminage Continu, crise d'une région, échec d'un régime., Éditions Julliard,
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Aciéries de Longwy
- Usine de Thionville