Val-d'Aigoual
Val-d'Aigoual | |||||
Valleraugue vue de la Montée des 4 000 marches. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes (siège) | ||||
Maire Mandat | Joël Gauthier 2020-2026 | ||||
Code postal | 30570 | ||||
Code commune | 30339 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 1 418 hab. (2021) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 04′ 54″ nord, 3° 38′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 273 m Max. 1 565 m | ||||
Superficie | 94,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Vigan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Gard Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Val-d'Aigoual est une commune nouvelle française, issue de la fusion des communes de Notre-Dame-de-la-Rouvière et de Valleraugue, située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Meyrueis, Bassurels, Saint-André-de-Valborgne, Les Plantiers, L'Estréchure, Soudorgues, Saint-Martial, Saint-André-de-Majencoules, Mandagout, Arphy, Dourbies et Saint-Sauveur-Camprieu.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 687 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 5,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 970,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,2 | −3,8 | −1,5 | 0,7 | 4,4 | 8,3 | 10,6 | 10,9 | 7,4 | 4,3 | 0 | −2,3 | 3 |
Température moyenne (°C) | −1 | −1,4 | 1,1 | 3,4 | 7,4 | 11,5 | 14,1 | 14,3 | 10,2 | 6,7 | 2,2 | 0,1 | 5,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 1,2 | 1 | 3,6 | 6,2 | 10,3 | 14,7 | 17,6 | 17,6 | 13 | 9 | 4,4 | 2,4 | 8,4 |
Record de froid (°C) date du record | −23,1 08.01.1985 | −28 10.02.1956 | −19,7 06.03.1971 | −14 06.04.1911 | −8,6 02.05.1909 | −3,3 05.06.1969 | −0,8 11.07.1909 | −0,2 28.08.1896 | −5,2 24.09.1931 | −9,8 28.10.12 | −15 22.11.1988 | −20,6 16.12.1963 | −28 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record | 15,6 13.01.07 | 15 27.02.1945 | 16,5 31.03.12 | 20,5 19.04.1949 | 25 30.05.1906 | 29,9 28.06.19 | 28,2 16.07.22 | 30,4 23.08.23 | 27,2 06.09.1911 | 21,3 09.10.23 | 18,6 03.11.1981 | 16,7 21.12.1987 | 30,4 2023 |
Précipitations (mm) | 176,4 | 141,1 | 136,9 | 169,3 | 157,5 | 89,1 | 57 | 60,4 | 184 | 309,7 | 297,4 | 191,2 | 1 970 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Val-d'Aigoual est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Val-d'Aigoual est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hérault et le Bramabiau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2006, 2011, 2014, 2015 et 2020[13],[11].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 276 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 803 sont en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Val-d'Aigoual est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le , les conseils municipaux des communes de Valleraugue et de Notre-Dame-de-la-Rouvière adoptent le vœu de fusionner les deux communes sous le nom de « Val-d'Aigoual »[18],[19]. La réunion du acte la fusion des communes pour qu'elle soit applicable au dans une volonté de mutualisation et d'optimisation de la gestion financière et territoriale[20]. Un arrêté préfectoral fixant les modalités est émis le , en précisant que le chef-lieu est situé sur l'ancienne commune de Valleraugue[18].
Le , la commune de Val-d’Aigoual prend le relais administratif des anciennes communes de Valleraugue et de Notre-Dame-de-la-Rouvière[18],[21].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Anciennes communes
[modifier | modifier le code]Nom | Code Insee | Intercommunalité | Superficie (km2) | Population (dernière pop. légale) | Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Valleraugue (siège) | 30339 | CC Causses Aigoual Cévennes | 78,35 | 1 061 (2016) | 14 |
Notre-Dame-de-la-Rouvière | 30190 | CC Causses Aigoual Cévennes | 16,49 | 408 (2016) | 25 |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2016[27].
En 2021, la commune comptait 1 418 habitants[Note 1].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Une illustration du patrimoine de la commune a été publié dans la brochure Mémoire et Patrimoine en Cévennes[30].
- Unique en Europe, le Pont Moutonnier de l'Asclier a été construit en 1875 au-dessus du col de l'Asclier pour permettre le passage des troupeaux en transhumances (grande draille de la Margeride)[31] (44° 04′ 38,81″ N, 3° 44′ 39,69″ E).
- Le moulin de Rieusset est un bâti de pratique agricole céréalière et castanéïcole actif jusqu'aux années d'après guerre (1945-1960)[32].
- Le pont des fileuses est un ouvrage médiéval faisant partie des monuments les plus anciens connus sur la commune. Composé d'une seule arche en plein cintre et sans parapet, le bâti est essentiellement composé en pierre locale de granit. Jadis, il était emprunté par les femmes qui rejoignaient la filature du Mazel[33].
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]Culte catholique
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame de Notre-Dame-de-la-Rouvière.
- Église Notre-Dame-de-Bonheur de l'Espérou.
- Église Saint-Joseph du Mazel.
- Église Saint-Martin-de-Tours de Valleraugue.
- Église Saint-Roch d'Ardaillers.
Culte protestant
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-Bonheur-et-temple protestant de l'Espérou.
- Temple de l'Église protestante unie de France d'Ardaillers.
- Temple protestant de l'Espérou.
- Temple protestant de Taleyrac.
- Temple protestant de Valleraugue.
- Ancien temple protestant de Valleraugue.
- Sculpture en bois du mouflon (l'animal emblématique des Cévennes) et la chapelle protestante du village de L'Espérou, à proximité de la route départementale « D 986 » en direction du col de la Serreyrède.
- Vue d'un arc-en-ciel et du clocher du temple réformé sur la commune de Valleraugue.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Notes de type "carte"
[modifier | modifier le code]- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mont Aigoual » (commune de Brouzet-lès-Alès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mont Aigoual » (commune de Val-d'Aigoual) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Val-d'Aigoual ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Val-d'Aigoual », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Val-d'Aigoual », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Didier Lauga (Préfet du Gard), « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val-d'Aigoual » [PDF], sur Les services de l'État dans le Gard, (consulté le ), p. 261 à 264.
- Une nouvelle commune, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- La commune Val-d’Aigoual est créée, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Dernier conseil municipal de la commune, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Gard : Thomas Vidal élu maire de la commune nouvelle de Val-d'Aigoual, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Le conseil municipal installé avec Joël Gauthier élu maire, publié le par Cathy Mille, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Élections municipales et communautaires 2020 : Val d'Aigoual, publié le sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Joël Gauthier, éleveur caprin et maire, publié le par Catherine Mille, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.
- Le pont moutonnier de l'Asclier, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019)
- Le moulin de Rieusset, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019).
- Le pont des fileuses, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
- Cultures et Territoire rural, association de valorisation du patrimoine de pays en Cévennes méridionales (haute vallée de l'Hérault) ;
- Site coopératif (wiki) du village de Notre-Dame-de-la-Rouvière ;
- Valleraugue sur le site internet de l'Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes.