Vindefontaine
Vindefontaine | |
La mairie et l'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
Statut | commune déléguée |
Code postal | 50250 |
Code commune | 50642 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 17″ nord, 1° 25′ 07″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 41 m |
Superficie | 8,13 km2 |
Élections | |
Départementales | Carentan |
Historique | |
Dissolution | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Picauville |
Localisation | |
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Vindefontaine est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Picauville[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Elle s'inscrit dans le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
La commune se compose d'un bourg principal (Vindefontaine) et de plusieurs écarts[2] : la Bresnerie, la Maresquerie, la Videgrainnerie (quelques ruines), Beaumont, le Bord de la Lande, la Bouquinerie, la Poterie, les Cloutiers, les Margueries, la Meslinerie, la Borerie, le Ruisseau, le Lédy, Saint-Lubin. La Sauvagerie est un lieu-dit en ruine.
Vindefontaine est traversée par le ruisseau de Beaumont, et est bordée à l'est par la Senelle, affluent de la Douve.
La commune est bordée à l'ouest par le bois de Limors. Le paysage est principalement constitué de champs et prés humides.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité est attesté sous les formes Vindefons, Vinum Fontis, Vindefontenum, Vuidefontaine.
Deux hypothèses sur l'origine du nom :
- installation scandinave sur ces zones humides : Viđifontane (« la fontaine de Viđi »)[3] ;
- le mot Vindefontaine indiquerait une fontaine dans les eaux de laquelle on peut se voir, se mirer[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Vindefontaine est situé à un carrefour de voies romaines[5], dont celle d'Alauna à Cosedia (Valognes-Coutances).
Du fait des difficultés techniques d'anthropisation dans les marais, le lieu ne se peupla pas autant que le reste du Cotentin. La paroisse a été (avec Néhou et Saussemesnil) l'un des principaux centres potiers du Cotentin de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XXe siècle[6].
Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la généralité de Caen, de l'élection de Carentan et Saint-Lô en 1612-1636, puis de Carentan en 1677 et 1713, et de la sergenterie de Sainteny.
Par décision du conseil de la commune nouvelle de Picauville, le statut de commune déléguée est supprimé à partir du [7].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2019, la commune comptait 311 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Vindefontaine[13]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny[16].
- Centre potier.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Martin des XIIIe – XIXe siècles, avec des parties romanes et gothique, et un clocher fortifié (une tour à encorbellement[17]). À l'intérieur, une statue en calcaire polychrome de la Vierge à l'Enfant est classée au titre objet aux monuments historiques depuis le [18]. L'édifice abrite également les statues d'une Vierge douloureuse du XVe, de saint Jean l'Évangéliste du XVe, un tableau l'Adoration des mages du XVIIIe, une verrière du XXe de Mazuet et Bessac[12].
- Au XIIIe siècle l'église fut donné à l'abbaye de Saint-Étienne de Caen par Guillaume d'Orval, seigneur de Lithaire, Guillaume d'Aubigni, grand bouteiller, et Philippe de Beaumont[12].
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette du XIXe siècle. Le sanctuaire fut fondé en 1864 par l'abbé Godefroy, curé de la paroisse, pour célébrer l'apparition de la Vierge à deux jeunes bergers, Mélanie et Maximin, le au village de la Salette, à Corps-en-Isère.
- Ancien presbytère et son portail du XVIe siècle.
- Calvaire du XIXe siècle.
- Croix de chemin du XVIIe siècle, croix de cimetière du XVe siècle.
- Vestiges du domaine de Beaumont des XVIe – XVIIe siècles (colombier et tour basse).
- Pour mémoire
- Motte de la Quièze. La motte est figuré sur un plan de la seigneurie de Picauville dépendant du domaine de la Sainte-Chapelle établi en 1581, où l'on distingue très bien, dans les marais de Vindefontaine, le dessin d'une motte. Cette motte est de nouveau reportée sur un plan de la fin du XVIIIe siècle, mais qui est une copie conforme du plan du XVIe siècle[19].
- L'église Saint-Martin.
- La Vierge à l'Enfant.
- La statue en calcaire de saint Jacques le Majeur, en provenance du cimetière de Vindefontaine.
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
- La nef de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
- Le sanctuaire Notre-Dame-de-la-Salette.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 270.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 684.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique de Vindefontaine sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.fr (consulté le ).
- http://www.onomastique.asso.fr/IMG/pdf/CR_NRO_2008_note_en_bas_page.pdf
- Julien Gilles Travers - 1858 - Annuaire du Département de la Manche - Volume 30 - Page 37.
- Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 13.
- « Saussemesnil, 50700 », sur communes-francaises.com (consulté le ).
- Cotentin : la suppression des communes déléguées actée par les élus.
- Mort en exercice le .
- Mort en exercice le
- « Jean-Pierre Travert se présente pour un 3e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Vindefontaine (50250) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 684.
- Date du prochain recensement à Vindefontaine, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 81.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50001301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 202.