Wolfgang Kapp

Wolfgang Kapp
Wolfgang Kapp.
Fonction
Député du Reichstag
Biographie
Naissance
Décès
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Clinique St Georg (en) (Leipzig, république de Weimar)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
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Père
Autres informations
Parti politique
Parti de la Patrie allemande (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
signature de Wolfgang Kapp
Signature

Wolfgang Kapp, né le à New York et mort le à Leipzig, est un magistrat, journaliste et homme politique allemand conservateur. Il est à l'origine du putsch de Kapp en 1920.

Ses jeunes années

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Son père, Friedrich Kapp, était un homme politique admirateur de Marx et d'Hegel, élu au Reichstag au nom du Parti national-libéral et impliqué politiquement au sein de la gauche démocratique-républicaine. Banni par les Prussiens de Hamm après la révolution de mars en 1848, il émigra vers Francfort. Il fuit ensuite en raison de son implication de la rébellion de septembre. Après avoir rejoint Bruxelles, Paris puis Genève, il gagne les États-Unis en 1850, où il milita contre le colonialisme, contre l'immigration et contre l'esclavage. Wolfgang Kapp naît donc à New York en 1858, avant que ses parents ne décident de rentrer en Allemagne, à Berlin, en 1870, pendant la guerre franco-prussienne.

Engagement politique

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En 1900, Wolfgang Kapp devint conseiller au ministère de l'Agriculture prussien et, de 1906 à 1920, il est directeur général des banques de crédit agricole de l'Est prussien.

Wolfgang Kapp s'engage en politique lors de la Première Guerre mondiale et fonde en 1917 le parti de la patrie allemande (de) ; il devient l'un des dirigeants de l'union nationale avec le général Ludendorff. Ils ont pour objectif d'installer un régime militaire conservateur. À la signature de l'armistice de 1918, il se considère comme étant victime du « coup de poignard dans le dos » et devient un des critiques les plus véhéments du traité de Versailles.

En 1919, Wolfgang Kapp est élu au Reichstag au sein du parti Nationale Vereinigung (de).

Le putsch de Kapp

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En , le capitaine Ehrhardt, commandant de la II. Marine-Brigade, met ses six mille hommes à la disposition du général von Lüttwitz, commandant monarchiste du Reichsgruppenkommando de Berlin pour faire tomber la république de Weimar, en organisant une marche sur Berlin. La brigade occupe au matin du les quartiers gouvernementaux, décrétant la mise en place d'un gouvernement provisoire, dont Wolfgang Kapp serait le chancelier.

Exil et mort

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Lorsque le putsch échoue le , après une grève générale de quatre jours organisée notamment par les syndicats, le Parti communiste et le Parti social-démocrate, Kapp est forcé de s'exiler en Suède. Après deux ans d'exil, il est autorisé à retourner en Allemagne en 1922. Il meurt peu de temps après d'un cancer le à Leipzig, avant la tenue de son procès.

Bibliographie

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  • (de) Hans-Joachim Bieber (de), Bürgertum in der Revolution, Hamburg, Hans Christians Verlag, 1992.
  • (de) Karl Brammer (de), Fünf Tage Militärdiktatur. Dokumente zur Gegenrevolution, Berlin, Verlag für Politik und Wirtschaft Berlin W35, 1920.
  • (de) James Cavallie (de), Ludendorff und Kapp in Schweden. Aus dem Leben zweier Verlierer, Lang, Frankfurt/a. M. u. a., 1995, 396 p. (ISBN 3-631-47678-7).
  • (de) Jürgen Manthey, « Revolution und Gegenrevolution (August Winnig und Wolfgang Kapp) », dans Königsberg. Geschichte einer Weltbürgerrepublik, München, 2005, p. 554-562.
  • (de) Gustav Noske, Von Kiel bis Kapp. Zur Geschichte der deutschen Revolution, Berlin Verlag für Politik und Wirtschaft Berlin W35, 1920.
  • (de) Hans Rothfels, « Wolfgang Kapp », dans Deutsches Biographisches Jahrbuch, vol. 4, p. 132-143, Stuttgart, 1922.
  • (de) Ludwig Schemann, Wolfgang Kapp und das Märzunternehmen vom Jahre 1920, München / Berlin, J. F. Lehmanns Verlag, 1937.

Liens externes

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