Xavier Trias

Xavier Trias
Illustration.
Xavier Trias, en .
Fonctions
Maire de Barcelone

(3 ans, 11 mois et 12 jours)
Coalition CiU
Prédécesseur Jordi Hereu
Successeur Ada Colau
Porte-parole du groupe catalan au Congrès des députés

(3 ans, 11 mois et 16 jours)
Législature VIIe
Prédécesseur Josep López de Lerma
Successeur Josep Antoni Duran i Lleida
Député aux Cortes Generales

(3 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection
Circonscription Barcelone
Législature VIIe
Groupe politique Catalan (CiU)
Conseiller à la Présidence de la Généralité de Catalogne

(4 ans et 26 jours)
Président Jordi Pujol
Gouvernement Pujol V et VI
Prédécesseur Aucun
Successeur Joaquím Triadú
Conseiller à la Santé et à la Sécurité sociale

(7 ans, 6 mois et 7 jours)
Président Jordi Pujol
Gouvernement Pujol III et IV
Prédécesseur Josep Laporte
Successeur Eduard Rius
Biographie
Nom de naissance Xavier Trias i Vidal de Llobatera
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Parti politique Convergència (1979-2016)
PDeCAT (2016-2022)
Junts (depuis 2022)
Diplômé de Université de Barcelone
Profession Pédiatre

Xavier Trias
Maires de Barcelone

Xavier Trias i Vidal de Llobatera, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol membre d'Ensemble pour la Catalogne (JuntsxCat). Il est maire de Barcelone de 2011 à 2015.

Il effectue ses études secondaires auprès des jésuites du quartier de Sarrià, à Barcelone. Il entre ensuite à l'université de Barcelone, où il étudie la médecine et la chirurgie. Il obtient sa licence en 1970, puis il se spécialise en pédiatrie.

Il exerce sa profession à l'hôpital pour enfants du quartier de La Vall d'Hebron entre 1974 et 1981.

Haut fonctionnaire

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Adhérent de la Convergence démocratique de Catalogne depuis 1979, il est nommé directeur général de l'Assistance sanitaire du département de la Santé et de la Sécurité sociale de la Généralité de Catalogne le [1]. Il est relevé de ses fonctions au bout de deux mois seulement[2].

Finalement, il revient dans la haute administration autonomique le , en tant que directeur général de la Gestion et la Planification sanitaire, et directeur général de l'Institut catalan de la santé[3],[4].

Conseiller de la Généralité de Catalogne

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À la suite des élections autonomiques du 29 mai 1988, le président de la Généralité Jordi Pujol forme son troisième gouvernement. Il nomme alors Xavier Trias au poste de conseiller à la Santé et à la Sécurité sociale le [5].

Pour l'élection suivante, convoquée le , il est investi en sixième position sur la liste de Convergence et Union (CiU) dans la province de Barcelone, que conduit Jordi Pujol[6]. Il est par la suite reconduit dans ses fonctions exécutives.

Il est remonté en quatrième position à l'occasion des élections autonomiques anticipée du 19 novembre 1995[7]. Lors de ce scrutin, CiU perd sa majorité absolue qu'elle détenait depuis onze ans. Pujol décide alors de renforcer son gouvernement par la création d'un conseiller purement politique, chargé des relations avec le Parlament et les groupes parlementaires, qu'il confie à Xavier Trias[8]. Il devient donc le conseiller à la Présidence[9]. Le président de la Généralité précise cependant que si Trias « jouera un rôle très important », il ne sera pas son successeur[10].

Chef de file de CiU en 2000

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Après que Pere Esteve, secrétaire général de la CDC, a fait le choix en d'être tête de liste de CiU aux élections européennes du 13 juin 1999, Trias est perçu comme le seul susceptible de conduire Convergence et Union lors des élections législatives prévues en 2000[11]. En , à seulement deux mois des élections autonomiques, Jordi Pujol annonce qu'il sera effectivement chef de file de CiU pour les prochaines élections au Congrès des députés[12].

Cela ne l'empêche en rien d'être à nouveau candidat au Parlement de Catalogne, toujours en quatrième de la liste de la circonscription de Barcelone[13]. Il échoue toutefois à obtenir la place symbolique de numéro deux, qui revient au conseiller à l'Économie et aux Finances Artur Mas ; cela fait de celui-ci son successeur le plus probable, puisque les dix premiers candidats à Barcelone sont choisis par Jordi Pujol lui-même[14].

Alors que l'Union démocratique de Catalogne (UDC) s'oppose à son maintien au gouvernement régional pour quelques semaines seulement[15], il demande personnellement à être reconduit dans ses fonctions jusqu'à ce qu'il soit contraint de se retirer du fait de sa candidature au Congrès[16]. Le président cède et en conséquence, Xavier Trias est nommé conseiller à la Présidence le [17]. Il annonce quitter ses fonctions le , au profit du secrétaire général de la présidence de la Généralité Joaquím Triadú[18]. Son départ est effectif quatre jours plus tard[19].

Député au Congrès

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Au cours de l'élection, Convergence et Union perd 200 000 voix, mais ne perd qu'un député sur les 16 qu'elle détenait jusqu'à présent ; bien que CiU soit la troisième force parlementaire et résiste à « l'effet Josep Piqué », elle perd son rôle-clé au Congrès des députés dans la mesure où le Parti populaire dispose désormais d'une majorité absolue, ce qui empêche toute possibilité de pression pour négocier une plus forte décentralisation ou une réforme du financement régional[20]. Il impose ensuite à Pujol d'être le seul responsable du groupe parlementaire, cumulant les postes de président et porte-parole alors que ce dernier avait promis personnellement au porte-parole sortant, Josep López de Lerma, qu'il serait reconduit, ce qui l'oblige à se dédire et le choisir comme vice-président du Congrès des députés[21]. Le , il devient en plus président de la commission de la Science et de la Technologie, la seule du Congrès qui ne soit pas présidée par un député de l'un des deux grands partis[22].

Chef de l'opposition à Barcelone

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Le comité exécutif de Convergence et Union décide le de le proposer comme candidat de la fédération nationaliste au poste de maire de Barcelone pour les municipales du [23]. Les militants barcelonais approuvent cette désignation à 96 %, Trias s'engageant à reprendre sur sa liste les élus sortants et à ne pas quitter la vie politique tant qu'il ne sera pas maire de la capitale de Catalogne[24].

Sa candidature est un échec : CiU totalise 162 010 voix, soit 92 000 de moins que la liste du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) de Joan Clos, ce qui équivaut à 21,78 % des voix et 9 élus sur 41 au conseil municipal[25]. Bien qu'il gagne 11 000 voix par rapport à 1999, il perd tout de même un siège et se retrouve avec la plus faible représentation pour les nationalistes catalans depuis 1983, alors que Trias avait fixé un objectif de 11 sièges et que la participation électorale connaît une augmentation de huit points[26]. Alors, quelques jours après l'élection municipale, la direction de CiU envisage de le nommer troisième de la liste dans la province de Barcelone pour les élections autonomiques prévue le suivant ; il serait ainsi situé après Artur Mas, successeur de Pujol, et Josep Antoni Duran i Lleida, qui doit prendre sa place comme chef de file aux prochaines élections générales après avoir refusé de constituer un tandem avec lui[27]. Il décide cependant de terminer la législature du Congrès des députés, rendant sa candidature régionale impossible puisque la Constitution empêche d'être député à Madrid et dans sa communauté autonome[28].

Après la nomination de Clos au gouvernement, l'élection d'un nouveau maire est convoquée le . Bien qu'il soit minoritaire, Xavier Trias présente sa candidature contre le socialiste Jordi Hereu ; celui-ci obtient au premier tour les 25 voix de la majorité municipale, alors que Trias se contente des 9 suffrages que lui apporte le groupe de Convergence et Union[29]. Quelques semaines plus tard, il est reconduit comme tête de liste de CiU, qui se sent alors en pleine capacité de défaire le PSC et de remporter la mairie de Barcelone[30]. À la fin de , il affirme que son objectif se fixe à 15 conseillers municipaux et qu'il est en mesure de s'allier avec n'importe quelle formation, même si cela semble difficile avec le Parti populaire[31]. Bien que sa liste perde des voix, la baisse de la participation favorise cette fois les nationalistes. Les 155 101 voix captées par CiU valent 26,54 % des suffrages exprimés et 12 conseillers, alors que la liste du PSC emmenée par Hereu doit se contenter d'une avance de 27 000 suffrages et 2 sièges[32]. Ce progrès significatif, Convergence et Union étant la seule force en hausse dans la capitale, ne permet cependant pas un renversement de majorité, puisque la coalition de gauche totalise plus de la moitié des élus au conseil municipal[33].

Maire de Barcelone

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À la fin du mois de , soit un an avant les élections municipales du , il annonce qu'il sera une troisième fois consécutive tête de liste à Barcelone[34]. Après que CiU a conquis plus de 256 000 voix aux élections autonomiques du 28 novembre 2010, soit le double des socialistes, il se fixe comme objectif d'obtenir la majorité absolue au conseil municipal[35]. Profitant pleinement de cette victoire et sans subir le contrecoup des coupes budgétaires dans les secteurs de la santé et de l'éducation décidées par le gouvernement d'Artur Mas, la liste de CiU remporte le plus grand nombre de suffrages, 15 élus, tandis que la gauche se retrouve en minorité[36].

Le , le PP dépose un recours électoral en vue d'un recomptage des voix qui pourrait lui accorder un neuvième siège, au détriment de CiU[37]. Ce recours est cependant rejeté par le tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC) le , permettant aux nationalistes de conserver leurs 15 conseillers municipaux[38]. À la veille de son investiture, prévue le 1er juillet, il annonce qu'il compte supprimer un poste d'adjoint au maire et quatre des dix-sept postes de conseiller délégué[39].

Le jour de l'investiture, Xavier Trias doit se contenter de 17 votes favorables, les siens et ceux de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), soit 4 de moins que la majorité absolue, mais il est tout de même proclamé maire de Barcelone en tant que tête de la liste la mieux élue ; il met ainsi fin à 32 années consécutives de gouvernement socialiste dans la capitale catalane[40]. En application de la loi relative aux grandes villes, il décide de ne pas assumer la présidence du conseil municipal[41]. Le , le tribunal constitutionnel modifie la composition du conseil, en validant le recours du PP, ce qui donne 14 mandats à CiU, qui gouverne en minorité, et 9 aux conservateurs[42].

Passage dans l'opposition municipale

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Lors des élections municipales du 24 mai 2015, CiU ne totalise plus que 22,14 % des voix, arrivant en deuxième position avec seulement 10 élus municipaux, contre 11 à la liste de la gauche alternative « Barcelone en commun » emmenée par l'activiste Ada Colau. Le conseil municipal élu à cette occasion est le plus éclaté depuis 1979, avec pas moins de sept formations représentées pour 41 sièges[43]. Le suivant, Xavier Trias cède donc son siège de maire à Ada Colau.

Fraude fiscale

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En , le journal El Mundo affirme que la Police judiciaire (es) enquête sur Xavier Trias. Celui-ci aurait dissimulé à l'administration fiscale 12,9 millions d'euros dans des comptes en Suisse, puis en Andorre[44]. L'intéressé a démenti les accusations. Le parquet anticorruption (es) classe l'enquête sans suite fin novembre, en l'absence d'indices suffisants pour instruire une affaire[45]. Les journaux La Vanguardia et ElDiario.es révèlent en qu'il s'agissait de fausses informations, issues d'un rapport non-vérifié qui aurait été rédigé par un directeur des Douanes françaises et diffusées à la presse par le ministère de l'Intérieur dans le cadre de l'opération Catalogne, une série de manœuvres policières visant à discréditer les indépendantistes catalans[46].

Fin 2017, le nom de Xavier Trias est cité dans l'affaire des Paradise Papers[47]. Il aurait dissimulé des fonds en Suisse à travers une fiducie familiale, The JTB Family Settlement, dissimulée dans la succursale suisse de la Royal Bank of Scotland, RBS Coutts Trustees Ltd. Celle-ci aurait existé entre 1994 et 2008, au minimum, selon les documents révélés, avec pour co-titulaires sa mère, ses onze frères et sœurs et un neveu[48]. Elle servait à gérer Highgate Partners Corp, une société domiciliée aux Îles Vierges britanniques opérationnelle jusqu'en 2013, et était liée à deux autres comptes, The JTB Grandchildren’s Sub Fund et The JTB Family Settlement Maria’s Sub Fund. Après avoir nié ces informations, Xavier Trias reconnaît ensuite l'existence de ces comptes[49]. Le ministre des Finances, Cristóbal Montoro, affirme alors que l'Agence fiscale (es) enquêtera sur les Espagnols dont le nom apparaît dans les Paradise Papers[50].

Références

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  1. (es) « DECRETO 383/1983, de 15 de septiembre, de nombramiento de don Xavier Trias i Vidal de Llobatera como Director General de Asistencia Sanitaria. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  2. (es) « DECRETO 502/1983, de 18 de noviembre de cese de don Xavier Trias i Vidal de Llobatera como Director General de Asistencia Sanitaria. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  3. (es) « DECRETO 190/1984, de 5 de julio, de cese de don Xavier Trias i Vidal de Llobatera como Director General de Ordenación y Planificación Sanitaria. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  4. (es) « DECRETO 191/1984, de 5 de julio, de nombramiento de don Xavier Trias i Vidal de Llobatera como Director General del Instituto Catalán de la Salud. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  5. (es) « DECRETO 142/1988, de 4 de julio, por el que se nombra a los titulares de los departamentos del Gobierno de la Generalidad de Cataluña. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  6. (ca) « Edicte de 17 de febrer de 1992, de la Junta Electoral Provincial de Barcelona, pel qual es dóna publicitat a les candidatures proclamades per a les eleccions al Parlament de Catalunya de 1992. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  7. (ca) « Edicte de 23 d'octubre de 1995, de la Junta Electoral Provincial de Barcelona, pel qual es dóna publicitat a les candidatures proclamades per a les eleccions al Parlament de Catalunya de 1995. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  8. (es) « Pujol elige a Trias como nuevo 'hombre fuerte' de su Gobierno », El País, le
  9. (es) « DECRETO 3/1996, de 11 de enero, por el que se nombran los titulares de los departamentos del Gobierno de la Generalidad de Cataluña. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  10. (es) « Pujol afirma que Trias será muy importante, pero no su sucesor como presidente », El País, le
  11. (es) « La marcha de Esteve a Estrasburgo afianza a Trias como cabeza de lista de CiU en las generales », El País, le
  12. (es) « Pujol confirma a Trias como cabeza de lista de CiU en las generales », El País, le
  13. (es) « Edictes de 20 de setembre de 1999, de les juntes electorals provincials, pels quals es dóna publicitat a les candidatures proclamades per a les eleccions al Parlament de Catalunya de 1999. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  14. (es) « Artur Mas se afianza como número dos de la lista de CiU y Trias figurará en el cuarto puesto », El País, le
  15. (es) « Unió se opone a que Trias continúe en Presidencia hasta las elecciones generales », El País, le
  16. (es) « Trias continuará unos meses en el nuevo Ejecutivo, que contará con tres consejeras », El País, le
  17. (es) « DECRETO 300/1999, de 29 de noviembre, por el que se nombran los titulares de los departamentos del Gobierno de la Generalidad de Cataluña. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  18. (es) « Relevo en el departamento de Presidencia », El País, le
  19. (es) « DECRETO 45/2000, de 3 de febrero, de cese de don Xavier Trias i Vidal de Llobatera como consejero del Departamento de la Presidencia. », Journal officiel de la Généralité de Catalogne du
  20. (es) « CiU pierde 200.000 votos y un escaño, pero resiste el 'efecto Piqué' », El País, le
  21. (es) « Trias vetó a López de Lerma como portavoz de CiU en el Congreso », El País, le
  22. (es) « El Partido Popular preside 38 de las 47 comisiones del Congreso y el Senado », El País, le
  23. (es) « CiU avala a Trias para competir por la alcaldía de Barcelona », El País, le
  24. (es) « CDC refrenda con el 96% de los votos a Trias como 'alcaldable' », El País, le
  25. (es) « Municipales / Mayo 2003 – Barcelona », site du ministère de l'Intérieur
  26. (es) « Los nacionalistas obtienen en Barcelona el peor resultado desde 1983 », El País, le
  27. (es) « La cúpula de CiU sopesa que Trias vaya de número tres en las autonómicas », El País, le
  28. (es) « Listas con 'overbooking' », El País, le
  29. (es) « Jordi Hereu, alcalde de Barcelona », El País, le
  30. (es) « CiU ya ha cerrado 600 de las más de 900 listas que presentará en las municipales », El País, le
  31. (es) « Trias confía en lograr 15 ediles y está abierto a todo tipo de pactos », El País, le
  32. (es) « Municipales / Mayo 2007 – Barcelona », site du ministère de l'Intérieur
  33. (es) « Hereu se consolida como alcalde, pese a la subida de CiU y un leve retroceso de la izquierda », El País, le
  34. (es) « Trias se postula como alcalde para que la ciudad "recupere el rumbo" », El País, le
  35. (es) « Trias se impone la mayoría absoluta en Barcelona como objetivo », El País, le
  36. (es) « El convergente Xavier Trias gana la alcaldía de Barcelona », El País, le
  37. (es) « Un recurso del PP aplaza la investidura de Trias a julio », El País, le
  38. (es) « CiU recupera su décimoquinto edil en Barcelona », El País, le
  39. (es) « Trias adelgaza el Ayuntamiento de Barcelona en cuatro concejalías », El País, le
  40. (es) « Trias acaba con 32 años de dominio del PSC en Barcelona », El País, le
  41. (es) « Xavier Trias cede a Joan Puigdollers la presidencia del pleno », El País, le
  42. (es) « El Tribunal Constitucional quita un edil a CiU en Barcelona y se lo da al PP », El País, le
  43. (es) « Colau desbanca a Trias y debilita el proceso soberanista », El País, le
  44. (es) « Investigan una cuenta de 12,9 millones de Xavier Trias en Andorra », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. (es) « Anticorrupción archiva la causa de la cuenta falsa de Trias en Suiza », elperiodico.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  48. (es) « Trias participó como beneficiario en un trust offshore del banco RBS Coutts en Suiza. Noticias de Paradise Papers », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  50. (es) El Periódico, « Hacienda investigará de oficio a quienes aparezcan en los 'Papeles del paraíso' », elperiodico,‎ (lire en ligne, consulté le )

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Articles connexes

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Liens externes

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