Yokosuka K5Y
Un K5Y1 en vol. | |
Constructeur | variés (voir le texte) |
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Rôle | Avion d'entrainement |
Statut | Retiré du service |
Premier vol | |
Mise en service | |
Date de retrait | |
Nombre construits | 7 770 |
Équipage | |
2 (1 instructeur et 1 élève) | |
Motorisation | |
Moteur | Hitachi Amakaze 11 |
Nombre | 1 |
Type | 9 cylindre en étoile refroidis par air |
Puissance unitaire | 300 ch (224 kW) |
Dimensions | |
Envergure | 11 m |
Longueur | 8,50 m |
Hauteur | 3,20 m |
Surface alaire | 27,7 m2 |
Masses | |
À vide | 1 000 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 138 km/h |
Vitesse maximale | 212 km/h |
Plafond | 5 700 m |
Rayon d'action | 1 019 km |
Armement | |
Interne | 1 mitrailleuse Type 89 de 7,7 mm dans le nez 1 mitrailleuse Type 92 orientable à l'arrière |
Externe | jusqu'à 100 kg de bombes |
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Le Yokosuka K5Y est un biplan d'entraînement à ailes inégales utilisé par la Marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Les Alliés le désignaient sous le nom de code de Willow (« saule »). Sa vive peinture orange (appliquée sur tous les avions d'entraînement japonais pour raison de visibilité) lui a valu le surnom aka-tombo, ou « libellule rouge », un insecte commun au Japon.
Conception et développement
[modifier | modifier le code]Le Yokosuka KY5 était basé sur l'avion d'entraînement intermédiaire de marine Yokosuka Type 91, mais des problèmes de stabilité conduisirent à sa révision par Kawanishi en 1933. Il entra en service en 1934 sous le nom d'avion d'entraînement intermédiaire de marine Type 93 K5Y1, équipé d'un train d'atterrissage fixe et resta en usage jusqu'à la fin de la guerre. Il y eut également des hydravions, les K5Y2 et K5Y3.
Les 60 premiers exemplaires furent construits par Kawanishi, puis les suivants par Watanabe (556 exemplaires), Mitsubishi (60), Hitachi (1 393), l'arsenal de Yokosuka (75), Nakajima (24), Nippon (2 733) et Fuji (896), pour un total de 5 770. Ces appareils formèrent l'ossature de l'école de pilotage du Service aérien de la Marine impériale japonaise ; ils étaient capables de manœuvres acrobatiques.
Deux autres versions basées à terre, le K5Y4, à moteur Amakaze 21A de 480 ch et le K5Y5 à moteur Amakaze 15 de 515 ch, furent aussi conçues, mais jamais construites[1].
Modèles
[modifier | modifier le code]- K5Y1
- Avion d'entraînement biplace pour la Marine impériale japonaise.
- K5Y2
- Hydravion à moteur Amakaze 11.
- K5Y3
- Hydravion à moteur Amakaze 21 de 515 ch.
- K5Y4
- Projet de version terrestre à moteur Amakaze 21A de 480 ch. Jamais construit.
- K5Y5
- Projet de version terrestre à moteur Amakaze 15 de 515 ch. Jamais construit.
Utilisateurs
[modifier | modifier le code]- Service aérien de la Marine impériale japonaise
- Force aérienne de l'armée nationale indonésienne (après la fin de la Seconde Guerre mondiale)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yokosuka K5Y » (voir la liste des auteurs).
- Francillon 1979, p. 446.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 4 : La Seconde Guerre mondiale - U.S.A., Japon, U.R.S.S., etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0277-1), p. 120.
- (en) Basil Collier, Japanese Aircraft of World War II, Londres, Sidgwick & Jackson, (ISBN 0-283-98399-X).
- (en) R. J. Francillon, Japanese Aircraft of the Pacific War, Londres, Putnam & Company Ltd., , 2e éd. (1re éd. 1970) (ISBN 0-370-30251-6).
- (en) David Mondey, The Concise Guide to Axis Aircraft of World War II, Londres, Chancellor Press, , 256 p. (ISBN 1-85152-966-7).
- (en) Osamu Tagaya, Imperial Japanese Naval Aviator, 1937-45, Botley, Oxfordshire, Royaume-Uni, Osprey Publishing, (ISBN 1-84176-385-3).