Édouard de Woodstock

Édouard de Woodstock
Description de cette image, également commentée ci-après
Édouard de Woodstock, représenté en chevalier de l'ordre de la Jarretière, vers 1453.

Titres

Prince d'Aquitaine


(10 ans, 2 mois et 17 jours)

Prédécesseur Édouard III
Successeur Édouard III

Prince de Galles


(33 ans et 27 jours)

Prédécesseur Édouard II
Successeur Richard II

Duc de Cornouailles


(39 ans, 3 mois et 30 jours)

Prédécesseur Création du titre
Successeur Richard II

Comte de Chester


(43 ans, 2 mois et 21 jours)

Prédécesseur Édouard III
Successeur Richard II
Fonctions militaires
Grade militaire Lord grand intendant
Faits d’armes Bataille de Crécy
Bataille de Winchelsea
Chevauchée de 1355
Chevauchée de 1356
Bataille de Poitiers
Bataille de Nájera
Sac de Limoges
Conflits Guerre de Cent Ans
Biographie
Dynastie Plantagenêt
Distinctions Ordre de la Jarretière
Surnom Le Prince Noir
Naissance
Palais de Woodstock
Décès (à 45 ans)
Palais de Westminster
Père Édouard III
Mère Philippa de Hainaut
Conjoint Jeanne de Kent
Enfants Édouard d'Angoulême
Richard II
Roger Clarendon (illégitime)

Description de l'image Arms of the Prince of Wales (Ancient).svg.

Édouard de Woodstock, dit le « Prince Noir »[1] (anglais : the Black Prince), né le à Woodstock et décédé le à Westminster, prince de Galles, comte de Chester, duc de Cornouailles et prince d'Aquitaine, est le fils aîné d'Édouard III d'Angleterre et de Philippa de Hainaut.

Biographie[modifier | modifier le code]

Édouard, fils aîné de la reine d'Angleterre Philippa de Hainaut et du roi Édouard III, naît au palais de Woodstock, près d'Oxford, le . Durant son enfance, ses loisirs sont les jeux de la balle et d'argent, la chasse au faucon et les récitals de ménestrels. Ses précepteurs sont Walter Burley et le chevalier de Hainaut Wauthier ou Walter de Masny. Il est « gardien du royaume » lors de sa huitième année, alors que son père est en Flandre afin de contracter des alliances contre le royaume de France.

Déjà habitué et formé aux tournois, Édouard de Woodstock débarque le à Saint-Vaast-la-Hougue, le jour-même il est fait chevalier[2] en l'église Saint-Vigor de Quettehou par son père, comme ses compagnons notamment Guillaume de Montaigu, Roger de Mortimer, Guillaume de Roos, Roger de la Ware, Richard de la Vere. Il guerroie ensuite en Normandie aux côtés de son père, et connaît sa première grande bataille à Crécy en 1346 où il commande l'aile droite de l'armée anglaise à l'aide du comte de Warwick. Une chronique[Laquelle ?] rapporte qu'il aurait frôlé la mort lors de cette bataille, après avoir été désarçonné par un chevalier français. Son porte étendard l'aurait protégé après l'avoir dissimulé sous la bannière au dragon rouge du prince de Galles. La nuit tombée, Édouard aurait commandé l'exécution de tous les soldats français blessés incapables de payer rançon et, au matin, un massacre plus grand encore, quand les milices urbaines françaises vinrent en renfort, mais trop tard : l'esprit de la chevalerie n'avait pas été respecté par le prince, qui en eut grande honte devant son père. C'est après cette bataille qu'il aurait pris l'habitude de porter une armure noire.[réf. nécessaire].

La principauté d'Aquitaine (en rouge) et les territoires cédés lors du traité de Brétigny (en rose).

À la suite d'une révolte sévèrement matée dans son comté de Chester, il est nommé lieutenant de Gascogne. Mandaté par son père, il arrive à Bordeaux le pour protéger les possessions anglo-aquitaines contre les Français. Deux semaines plus tard, il mène une campagne à travers le Sud-Ouest, maraudant à travers les comtés de Juillac, d'Armagnac et d'Astarac. En Languedoc, nombre de villes et de villages sont la proie de la soldatesque, de véritables actes de terreur étant menés à Montgiscard, à Carcassonne et Narbonne. Le but n'est pas de soumettre à la couronne anglaise les terres conquises, mais de les piller pour affaiblir et ruiner le camp français. Il détruit Castelnaudary le . Il écrit à son père le jour de Noël, pour l'informer de son succès.

Au printemps de 1356, sa réputation de stratège et la crainte qu'il inspire lui permettent de lever une armée disparate composée surtout d'Anglais, de Gallois, et de Gascons. Cette campagne de 1356 le conduit à travers le Poitou en passant par Bourges qu'il ne parvient pas à enlever, prenant Vierzon.

Ralentie par son considérable butin et fatiguée par les combats, sa troupe se replie vers Bordeaux et, à Maupertuis, près de Poitiers, Édouard et ses hommes infligent une sévère défaite aux Français qui les poursuivent. C'est lors de cette bataille de Poitiers, le , qu'Édouard capture le roi Jean II le Bon, ouvrant la voie à une demande de rançon. Cette année-là, il mène ses troupes au pillage de Trappes (déjà fortement ravagée par Bouchard IV de Montmorency).

En 1360, le traité de Brétigny accorde au roi Édouard III d'Angleterre des terres en plus de son duché d'Aquitaine « traditionnel » qui s'étend approximativement de Saintes à Bayonne, en passant par sa capitale, Bordeaux : le Quercy, le Périgord, l'Angoumois, le nord de la Saintonge, le Limousin, le Rouergue, la Bigorre, le comté d'Armagnac, l'Agenais et le Poitou. Ces territoires — cédés par la France sous la contrainte lors de la captivité du roi Jean II le Bon à l'issue du second traité de Londres (1359), qui aggrave encore les clauses du premier traité de Londres (1358) — constituent une principauté (1362) qu'il gouverne sur place jusqu'au début de 1371. Édouard est nommé prince d'Aquitaine par son père le , et le reste jusqu'à son abdication le .

Il se marie le en Angleterre à Windsor avec sa cousine Jeanne de Kent. À Bordeaux, le luxe et l'extravagance règnent à leur cour[réf. nécessaire]. Les taxes qu'il impose sur le territoire de sa principauté pour les financer étant considérables, une partie de la noblesse et de la bourgeoisie commencent à montrer des signes de mécontentement ; l'un des plus puissants seigneurs de la région, le comte d'Armagnac, fidèle à la maison capétienne, prend la tête d'une révolte contre l'héritier anglais.

Le contexte des « chevauchées »[modifier | modifier le code]

Principales actions du début de la guerre de Cent Ans.

Les chroniqueurs du XIVe siècle blâment souvent le prince pour le sac de Limoges (). Selon Froissart, 3 000 personnes furent tuées ce jour-là. Cependant, le chroniqueur local de l'abbaye Saint-Martial ne mentionne que 300 morts, combattants inclus[3]. La ville de Limoges était divisée en deux entités distinctes : la « Cité » et le « Château ». Le Prince Noir n'attaque que la « Cité » dominée par l'évêque Jean de Cros, qui l'avait trahi, et non le « Château » qui lui reste fidèle jusqu'en 1372.

Toutefois, depuis son arrivée en Aquitaine en 1355, jusqu'à son retour définitif en 1371 pour cause de maladie, il organise durant seize années une interminable suite de chevauchées marquées par des pillages, des destructions, des ravages et des incendies, tant contre ses adversaires en dehors de ses provinces que contre ceux qui contestent son autorité en ses terres.

La chevauchée de la première année, organisée depuis Bordeaux, se déroule entre et , visant essentiellement le Languedoc jusqu'à Narbonne et aux abords de Béziers en passant par Carcassonne. Les archives ont permis de reconstituer le détail des dévastations qui sont rapportées par plusieurs chroniqueurs médiévaux comme Geoffroy le Baker ou Froissart, parfois jour après jour en décrivant les incendies et les pillages — comme les vingt moulins à vent à Avignonet-Lauragais. L'expédition ravage d'abord l'Armagnac, détruit Mirande, Simorre, (Lombez semble épargnée) et Saint-Lys le . Le , le prince traverse à gué la Garonne et l'Ariège vers Portet[4] et couche à Falgarde. Le lendemain, après l'incendie de Castanet, il s'élance sur le « chemin du roi » et détruit tous les villages du Nord-Lauragais : Baziège, Villefranche, Avignonet-Lauragais, Castelnaudary.

À Carcassonne, la ville haute (cité) demeure inviolée, mais la ville basse disparaît en grande partie dans les flammes. À Narbonne, les faubourgs ou barris, dépourvus de défenses sont détruits tandis que la cité et le bourg fortifiés résistent ; hors des murs, apparemment épargnés par l'ennemi, ne s'élèvent plus que quelques hôpitaux, églises et couvents, notamment ceux des quatre principaux ordres mendiants (franciscains, dominicains, augustins et carmes). Revenant sur ses pas, passant par Auterive, qu'il épargne, Édouard prend le chemin de Gascogne, incendie Miremont, traverse la Garonne à Noé, détruit Carbonne, Gimont et gagne ses terres bordelaises sans difficulté.

Le Prince Noir, relate Froissart, ne peut pénétrer dans Montgiscard à cause de l'incendie, et on prit deux « exploratores » qui révélèrent que le comte d'Armagnac était bien à Toulouse avec ses hommes d'armes. L'armée du roi de France, trop lente pour s'interposer, se contente de descendre pour la défense de Toulouse qui n'est jamais attaquée. À la fin de cette première chevauchée, les bandes armées anglo-aquitaines repartent avec de lourds chariots de butin, laissant derrière elles les ruines fumantes de plus de 500 bourgs et villages. Lors du trajet retour, par une route méridionale, Limoux est détruit ainsi que Fanjeaux (le monastère de Prouille est néanmoins épargné)[5].

L'année suivante une seconde expédition du Prince noir commence le par le départ des troupes anglaises de Bordeaux qui dévastent une grande partie du Bergeracois, du Périgord, du Nontronnais, du Confolentais, du Nord-Ouest du Limousin, de la Marche, du Boischaut, de la Champagne berrichonne, du Berry, de la Sologne, du sud de la Touraine, du Poitou et se termine par la bataille de Poitiers le .

Prises de possessions en Aquitaine[modifier | modifier le code]

Édouard III accorde la Guyenne à son fils Édouard de Woodstock, dit le Prince Noir, 1362 (British Library, Londres, ms. latin Cotton Nero D. VI fo 31, fin du XIVe siècle).

Signataire du traité de Libourne, le Prince Noir aide également le roi de Castille détrôné Pierre le Cruel en Espagne où il bat à nouveau les Français, menés par Bertrand du Guesclin et son cousin Olivier de Mauny (finalement vainqueur de cette guerre de succession), à Nájera en 1367. Cette expédition est encore un succès militaire, mais le refus de Pierre le Cruel de payer les frais de l'expédition met le prince dans de terribles difficultés financières. Il ne peut récupérer de cette expédition qu'une énorme spinelle rouge (qu'on croyait à l'époque être un rubis) qui rejoint les joyaux de la Couronne britannique et est désormais connue comme le Rubis du Prince Noir[6].

Anneau sigillaire dit « du Prince Noir », découvert à Montpensier en 1866 et aujourd'hui conservé au musée du Louvre.

À son retour en Aquitaine, il convoque les trois états de sa principauté à Angoulême — ville dans laquelle il séjourne avec plusieurs de ses proches à diverses reprises entre 1363 et 1371 et où il tient une cour brillante, parallèle à celle de Bordeaux[7]. Ceux-ci acceptent la levée d'un fouage (taxe levée sur chaque foyer) pour restaurer les finances du prince (). Mais le comte d'Armagnac Jean Ier s'y oppose fermement. Il cherche le soutien du roi de France Charles V de France qui s'empresse d'accepter son appel contre le prince, le . Personne n'est dupe de la manœuvre : en acceptant cet appel, Charles V signifie implicitement qu'il se considère comme suzerain du prince d'Aquitaine, ce qui remet en cause les clauses du traité de paix de Brétigny-Calais. Le comte d'Armagnac entraîne à ses côtés son parent, le seigneur Arnaut d'Albret, et il appuie les offensives militaires de Louis, duc d'Anjou, lieutenant du roi Charles V en Languedoc.

Les terres de la principauté d'Aquitaine cédées au traité de Brétigny-Calais sont systématiquement reconquises par les Français, dirigés par le duc d'Anjou, entre 1369 et 1372, à la suite de l'appel du comte d'Armagnac. Cependant la vision traditionnelle d'un soulèvement unanime des populations en faveur des « Français » est fautive : des villes comme Millau ou Montauban restèrent fidèles au prince jusqu’en 1369. Quant au Poitou, à la Saintonge et à l'Angoumois, ils ne se soumirent qu'en 1372 et soutinrent fortement le prince[réf. nécessaire].

Retour définitif en Angleterre et mort[modifier | modifier le code]

Édouard semble avoir contracté la dysenterie pendant son expédition espagnole, ce qui limite ses capacités physiques. Il met Limoges à sac le . Malade et exténué, il retourne définitivement en Angleterre en , laissant son frère Jean de Gand, duc de Lancastre, responsable de l'Aquitaine[8].

Il amène avec lui son jeune fils, né en 1367 au palais archiépiscopal de Bordeaux, le futur Richard II (1377-1399).

Le gisant d'Édouard de Woodstock à la cathédrale de Canterbury.

Parmi ses compagnons de lutte et ses hauts officiers se trouvent John Chandos[9], lieutenant d'Édouard III chargé de prendre possession des terres cédées au traité de Brétigny-Calais (1361-1362), puis connétable d'Aquitaine (1363-1370) ; Thomas Felton, sénéchal de la principauté d'Aquitaine (1363-1377) ; les Gascons Johan de Greilly, captal de Buch[10], connétable d'Aquitaine de 1370 à sa capture par les Français en 1372, et Bernard de Brocas (1330-), connétable d'Aquitaine en 1363, dont le gisant est visible dans l'abbaye de Westminster (St Edmund's Chapel) ; le Saintongeais Guichard d'Angle[11], l'un des deux maréchaux d'Aquitaine (1363-1372), tuteur du futur roi Richard II, nommé comte de Huntingdon (1377-1380) ou encore les grands seigneurs poitevins Guillaume VII Larchevêque, seigneur de Parthenay et Louis d'Harcourt, vicomte de Châtellerault, forcés de se soumettre en au roi de France après le siège de Thouars.

Le prince meurt d'hydropisie[12] en 1376, un an avant son père Édouard III, et est enterré dans la cathédrale de Canterbury en Angleterre où l'on peut encore voir son gisant en bronze, avec camail lacé sur les bords du casque, brassières en plaques de métal, gants à broches de fer, surcot portant les armes d'Angleterre et de France[13]. À la nouvelle du décès, le chroniqueur Jean Froissart écrit : « En ce temps le jour de la Trinité trespassa de ce siècle la fleur de chevallerie depar les Angloys, messire Edouart d’Angleterre, prince de Galles et d’Acquitaine, au palais de Westmoustier lez Londres. »[réf. nécessaire].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Dans la culture[modifier | modifier le code]

  • Série romanesque La lumière et la boue de Michel Peyramaure :
    • tome 1 : Quand surgira l'étoile absinthe ;
    • tome 2 : L'empire des fous ;
    • tome 3 : Les roses de fer.
  • Confessions du Prince Noir de Fabrice Hurlin (France-Empire 2005).
  • L'anneau du Prince Noir d'Évelyne Brisou-Pellen.
  • Chevalier, film de Brian Helgeland, interprété par James Purefoy

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son surnom de Prince Noir — Princi Negue en gascon — serait dû à la couleur de son armure, mais il n'était pas utilisé par ses contemporains et n'apparaît pour la première fois qu'en 1568 dans la Chronicle of England de Richard Grafton. Pour certains de ses détracteurs, il devait ce surnom moins à la couleur de la housse qui recouvrait son armure et qui le rendait reconnaissable durant les batailles qu'à sa supposée « noirceur d'âme ».
  2. Ouest-France, « De l’église de Quettehou, le Prince Noir partit se battre à la bataille de Crécy », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  3. Michael Jones, « Le Prince Noir : héros ou bourreau ? », Guerres & Histoire, no 47,‎ , p. 80-85.
  4. Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée, Toulouse, Le pérégrinateur, , 224 p. (ISBN 2-910352-44-7), p. 81.
  5. Jean Odol, Couleurs du Lauragais, no 48, .
  6. (en) Richard W. Hughes, « Black Princes Ruby • Blood Red Souvenir of Conquest • Spinel », sur http://www.ruby-sapphire.com, (consulté le ).
  7. Jean Froissart, Chroniques, vol. 4, J. A. Buchon éd., 1824, p. 170.
  8. Georges Minois, La Guerre de Cent ans, Perrin 2008, p. 214.
  9. Mort le à Morthemer, Poitou.
  10. Mort le , prisonnier du roi de France à Paris.
  11. Mort en 1380 à Londres.
  12. Barbara W. Tuchman, Un lointain miroi r, Fayard, .
  13. André Plaisse, La grande chevauchée guerrière d'Édouard III en 1346, Cherbourg, Éditions Isoète, , 111 p. (ISBN 2-905385-58-8), p. 57.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léon Babinet, « Seconde note sur un point de l'itinéraire du prince de Galles avant la bataille de Poitiers. Réponse à la seconde note de M. Ch. de Grandmaison : sur un point de l'itinéraire du prince Noir avant la bataille de Poitiers », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1896.
  • (en) Richard Barber, Edward, Prince of Wales and Aquitaine. A biography of the Black Prince, Londres, 1978.
  • (en) Richard Barber, The Life and campaigns of the Black Prince: from contemporary letters, diaries and chronicles including Chandos Herald's Life of the Black Prince, Woodbridge, Boydell Press, 1997.
  • Jacqueline Caille, « Nouveaux regards sur l'attaque du Prince Noir contre Narbonne en  », Bulletin de la Société d'Études scientifiques de l'Aude, t. CX, 2010, p. 89-103.
  • René Crozet, « Un épisode de la guerre de Cent ans. Le siège de Romorantin par le prince de Galles (-) », Mémoires de la Société des Sciences & Lettres de Loir-et-Cher, 1937, p. 149-158.
  • Micheline Dupuy, Le Prince Noir. Édouard, seigneur d'Aquitaine, Paris, Perrin, 1970.
  • (en) Barbara Emerson, The Black Prince, Londres : Weidenfeld and Nicolson, 1976.
  • Natalie Frye, « Les chevauchées du Prince Noir », dans Philippe Contamine (dir.), Chevaliers, éditions Tallandier, 2006.
  • Natalie M. Frye, « Les « chevauchées » du Prince Noir (1330-1376) », L’Histoire, no 26, 1980, p. 48-57.
  • Charles de Grandmaison, « Séjour du Prince Noir à Montlouis, près Tours, avant la bataille de Poitiers : saint Martin et saint Gatien protègent Tours contre les Anglais », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1898.
  • David Green, The Household and Military Retinue of Edward the Black Prince, Nottingham, University of Nottingham, Thèse de doctorat, 1998, vol., lire en ligne.
  • (en) Herbert J. Hewitt, The Black Prince’s Expedition of 1355-1357, Manchester, Manchester University Press, 1958.
  • Laurent Bourdelas, "Histoire de Limoges", Geste Editions, 2014 et 2019.
  • Peter Hoskins, Dans les pas du Prince Noir : le chemin vers Poitiers, 1355-1356, Paris, L’Harmattan, 2011.
  • (en) Peter Hoskins, « The Itineraries of the Black Prince’s Chevauchées of 1355 and 1356 : Observations and Interpretations », Journal of Medieval Military History, Boydell Press, vol. 7 « The Age of the Hundred Years War »,‎ , p. 12-37.
  • (en) Mollie M. Madden, « The Indenture between Modèle:Edward III and the Black Prince for the Prince’s Expedition to Gascony, 10 July 1355 », Journal of Medieval Military History, Boydell Press, vol. 12,‎ , p. 165-172.
  • Joseph Moisant, Le Prince Noir en Aquitaine : 1355-1356, 1362-1370, Paris, J. Picard, 1894.
  • (en) Guilhem Pepin, « Towards a new assessment of the Black Prince's principality of Aquitaine: a study of the last years (1369-1372) », Nottingham Medieval Studies, vol. L, 2006, p. 59-114.
  • (en) Clifford J. Rogers, « The Black Prince in Gascony and France (1355-56), according to MS 78 of Corpus Christi College, Oxford », Journal of Medieval Military History, Boydell Press, vol. 7 « The Age of the Hundred Years War »,‎ , p. 168-175.
  • (en) Michael Jones, The Black Prince: England's Greatest Medieval Warrior, head of Zeus, 2017.
  • (en) Jonathan Sumption, The Hundred Years War. Trial By Battle; Trial By Fire; Divided Houses (vol.), Faber & Faber, 1990, 1999, 2009.
  • Joseph Moisant, Le Prince Noir en Aquitaine, Régionalisme & PRNG Editions, 2014 (rééd).
  • Jacques de Cauna, L'Aquitaine au temps du Prince Noir actes du colloques de Dax, PyréMonde, 2010.
  • Marie Fauré, Le Prince Noir, Edouard de Woodstock un prince d'Aquitaine dans la guerre de Cent Ans, Editions Memoring, 2023, 138 p. (ISBN 979-10-93661-42-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]