Élections fédérales suisses de 2023

Élections fédérales suisses de 2023
200 sièges du Conseil national
(majorité absolue : 101 sièges)
45 des 46 sièges du Conseil des États[a]
(majorité absolue : 24 sièges)
(1er tour)
12 et 19 novembre 2023 (2e tour)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 5 585 212
Votants 2 604 931
46,64 % en augmentation 1,5
Votes exprimés 2 554 482
Blancs et nuls 50 449
Union démocratique du centre
Voix 713 470
27,93 %
en augmentation 2,3
Députés élus 62 en augmentation 9
Sénateurs élus 6 en stagnation
Parti socialiste
Voix 466 713
18,27 %
en augmentation 1,4
Députés élus 41 en augmentation 2
Sénateurs élus 9 en stagnation
Parti libéral-radical
Voix 364 052
14,25 %
en diminution 0,9
Députés élus 28 en diminution 1
Sénateurs élus 11 en diminution 1
Le Centre
Voix 359 075
14,06 %
en augmentation 0,2
Députés élus 29 en augmentation 1
Sénateurs élus 15 en augmentation 2
Les Verts
Voix 249 891
9,78 %
en diminution 3,4
Députés élus 23 en diminution 5
Sénateurs élus 3 en diminution 2
Vert'libéraux
Voix 192 944
7,55 %
en diminution 0,3
Députés élus 10 en diminution 6
Sénateurs élus 1 en augmentation 1
Parti arrivé en tête par canton et sièges au Conseil national
Carte
Conseil national
Diagramme
Conseil des États
Diagramme2
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Les élections fédérales suisses de 2023, pour la 52e législature de l'Assemblée fédérale suisse, ont lieu le afin de renouveler les 200 sièges du Conseil national et 45 des 46 sièges du Conseil des États.

À l'inverse des précédentes élections, le scrutin conduit à un recul du parti Les Verts au profit des deux principaux partis, l'Union démocratique du centre et le Parti socialiste.

Contexte[modifier | modifier le code]

Lors des précédentes élections en octobre 2019, l'ensemble des principaux partis connaissent un recul, à l'exception des partis écologistes Les Verts et Vert'libéraux. L'Union démocratique du centre se maintient néanmoins largement en tête, suivie du Parti socialiste et du Parti libéral-radical. La percée des verts ne leur permet cependant pas de modifier la « Formule magique », l'ensemble des conseillers fédéraux sortants étant ainsi réélus lors du renouvellement du Conseil fédéral deux mois plus tard[1]

Confrontés à plusieurs reculs électoraux, le Parti démocrate-chrétien et le Parti bourgeois-démocratique fusionnent début pour former Le Centre[2]. Le nouveau parti conclu début une stratégie d'apparentement avec les Vert'libéraux et le Parti évangélique suisse dans le plus grand nombre de cantons possible en vue des élections d'octobre[3].

Système électoral[modifier | modifier le code]

Le parlement bicaméral suisse, dit Assemblée fédérale, est doté d'une chambre basse, le Conseil national et d'une chambre haute, le Conseil des États, toutes deux renouvelées intégralement tous les quatre ans au scrutin direct.

Le Conseil national est composé de 200 sièges pourvus dans des circonscriptions correspondant aux 26 cantons suisses. Six cantons élisent chacun un conseiller au scrutin uninominal majoritaire à un tour, tandis que les 194 sièges restants sont pourvus au scrutin proportionnel dans les vingt autres cantons qui forment des circonscriptions plurinominales dont le nombre de sièges varie à chaque élection en fonction de leur population. Les listes sont dites ouvertes et les électeurs ont ainsi la possibilité de les modifier en rayant ou ajoutant des noms, d'effectuer un panachage à partir de candidats de listes différentes ou même de composer eux-mêmes leurs listes sur un bulletin vierge. Après décompte des résultats, les sièges sont répartis sans seuil électoral mais selon la méthode du quotient de Hagenbach-Bischoff puis celle de la plus forte moyenne[4].

Les listes peuvent former des apparentements — et même des sous-apparentements entre différentes listes d'un même parti — pour combiner leur résultats lors de la répartition des mandats. Les sièges obtenus sont ensuite partagés entre les différentes listes de l’apparentement toujours selon la même méthode[5]. Ce système permet aux voix des petits partis de ne pas être perdues et d'aller aux plus grands partis qui leur sont le plus proche politiquement.

Le Conseil des États est quant à lui composé de 46 sièges, soit deux pour vingt cantons et un seul pour chacun des six anciens demi-cantons : Obwald, Nidwald, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Appenzell Rhodes-Extérieures et Appenzell Rhodes-Intérieures. Sur les 26 circonscriptions ainsi formées, 24 utilisent le scrutin majoritaire plurinominal en un ou deux tours de scrutin tandis que les cantons du Jura et de Neuchâtel utilisent un système proportionnel[6].

Changements récents[modifier | modifier le code]

Depuis 2015, la répartition des sièges par circonscription est fondée sur la population résidente et réactualisée à chaque élection. Conformément aux chiffres de l'Office fédéral de la statistique à la fin 2020, le canton de Zurich dispose d’un siège supplémentaire (36 sièges) par rapport aux précédentes élections, tandis que le canton de Bâle-Ville en a un de moins (4 sièges)[7].

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Parti Sigle Groupe Tendance politique Résultat en 2019 Avant l'élection 2023
CN CE CN CE
Union démocratique du centre UDC V Droite à extrême droite
conservatisme, libéralisme, souverainisme, national-conservatisme, euroscepticisme, Anti-écologisme
53 6 53 7
Parti socialiste PS S Gauche à centre gauche
social-démocratie, europhilie, anticapitalisme
39 9 39 6
Parti libéral-radical PLR RL Centre à centre droit
libéralisme, radicalisme
29 12 29 12
Le Centre LC M-CEB Centre à centre droit
démocratie chrétienne, conservatisme social, conservatisme fiscal, libéralisme
28 13 28 14
Les Verts LV[b] G Gauche à centre gauche
écologisme, europhilie, progressisme
28 5 28 5
Vert'libéraux PVL GL Centre
écologisme, europhilie, libéralisme, progressisme
16 0 16 0
Parti évangélique PEV M-CEB Centre gauche à centre
démocratie chrétienne, conservatisme social, europhilie
3 0 3 0
Union démocratique fédérale UDF V Droite
fondamentalisme chrétien, populisme, national-conservatisme, euroscepticisme
1 0 1 0
Ligue des Tessinois Lega V Droite
régionalisme, populisme, national-conservatisme, euroscepticisme
1 0 1 0
Parti suisse du travail PST-POP G Extrême gauche à gauche
communisme, socialisme
1 0 1 0
solidaritéS Sol G Extrême gauche
communisme, socialisme
1 0 1 0
Divers droite Ind. V Droite
conservatisme, libéralisme
0 1 0 1
Vacant - - - 1
  • M-CEB = Le groupe du centre. Le Centre-PEV
  • G = Grün (Verts)
  • GL = Grünliberal (Vert libéral)
  • RL = Radical libéral
  • S = Socialiste
  • V = Volkspartei (traduction de la SVP-UDC en français : « Parti du peuple » (Volk))

À noter que certains groupes ont une abréviation officielle en allemand, certains en français

Sortants ne renouvelant pas leur candidature[modifier | modifier le code]

Conseillers nationaux (état au 8 avril 2023) (26/200)[modifier | modifier le code]

Conseillers aux États (état au 8 avril 2023) (9/46)[modifier | modifier le code]

Listes pour le Conseil national[modifier | modifier le code]

Pour cette année, l'Office fédéral de la statistique rapporte[11] un record de candidatures déposées. Ce sont au total 5 909 personnes (2 408 femmes (41 %) & 3 501 hommes (59 %)), soit 1 264 ou 27 % de plus qu'il y a quatre ans, qui se portent candidats à l'élection au conseil national sur un total de 618 listes, à savoir 107 de plus que pour 2019. En outre, près d'un tiers (30 %) des candidats ont moins de 30 ans. Là où l'âge moyen est en-dessous de 40 ans sont les listes des Verts et du PS et là où l'âge moyen dépasse 50 ans sont des petits partis de droite populiste et régionaliste à savoir la Ligue des Tessinois et le MCG.

Listes pour le Conseil des États[modifier | modifier le code]

Sondages[modifier | modifier le code]

Sondages électoraux[modifier | modifier le code]

Institut Date Échantillon PS LV PVL PEV LC PLR UDC UDF Autres PBD PDC
Résultats[54] 2 554 482 18,27 % 9,78 % 7,55 % 1,95 % 14,06 % 14,25 % 27,93 % 1,23 % 4,99 %
Sotomo 31 850 18,3 % 9,7 % 6,8 % 2,1 % 14,3 % 14,1 % 28,1 % NC 6,6 %
OpinionPlus 1 623 17,8 % 10,4 % 7,2 % 2,2 % 14,1 % 14,0 % 28,8 % 1,1 % 4,6 %
LeeWas 29 081 17,6 % 10,5 % 7,5 % NC 13,6 % 13,8 % 28,7 % NC 8,3 %
50plus1 4 551 17,3 % 10,0 % 8,8 % NC 14,4 % 13,1 % 28,9 % NC 7,6 %
Sotomo 40 889 17,3 % 10,7 % 7,3 % 2,1 % 14,8 % 14,6 % 27,6 % NC 5,6 %
LeeWas 25 688 17,3 % 10,7 % 8,2 % NC 13,9 % 14,3 % 27,9 % NC 7,7 %
Sotomo 25 216 17,8 % 10,2 % 8,3 % 2,1 % 14,3 % 14,6 % 27,1 % NC 5,5 %
Sotomo 27 058 17,8 % 10,7 % 8,3 % 2,1 % 13,3 % 15,6 % 26,6 % NC 5,6 %
LeeWas 27 668 16,9 % 11,1 % 8,5 % NC 13,5 % 15,4 % 27,5 % NC 7,1 %
Sotomo 21 038 16,3 % 11,7 % 9,3 % 2,1 % 13,3 % 16,1 % 26,1 % NC 5,1 %
LeeWas 26 298 16,2 % 11,8 % 9,2 % NC 13,4 % 16,4 % 25,9 % NC 7,1 %
gfs.bern [55] 14,5 % 16,0 % 10,8 % 2,0 % 12,4 % 14,1 % 24,7 % NC 5,5 %
LeeWas 19 324 16,2 % 11,7 % 10,2 % NC 13,3 % 15,4 % 27,0 % NC 6,2 %
Sotomo 27 976 15,8 % 13,2 % 9,8 % 2,1 % 13,3 % 13,6 % 26,6 % NC 5,6 %
Le , le PDC et le PBD fusionnent pour former Le Centre (LC).
Sotomo 19 620 16,8 % 12,2 % 9,8 % 2,6 % 15,1 % 24,1 % NC 5,6 % 1,9 % 11,9 %
Dernières élections[56] 2 424 202 16,84 % 13,20 % 7,80 % 2,08 % 15,11 % 25,59 % 1,0 % 5,56 % 2,44 % 11,38 %

Projections de sièges[modifier | modifier le code]

Institut Date POP Sol. PS LV PVL PEV LC PLR UDC MCG LEGA UDF Autres PBD PDC
Résultats[54] 41 23 10 2 29 28 62 2 1 2
NZZ 1 42 23 11 2 30 31 56 1 2 1
Tamedia 40 24 13 29 30 57 7
CHMedia 1 39 24 12 2 32 31 55 2 2
Le , le PDC et le PBD fusionnent pour former Le Centre (LC).
Dernières élections[56] 1 1 39 28 16 3 29 53 1 1 3 25

Campagne[modifier | modifier le code]

Financement[modifier | modifier le code]

La loi fédérale sur les droits politiques intégrant des règles de transparence du financement de la vie politique[57] s’applique pour la première fois lors des élections fédérales de 2023 (ainsi qu'aux votations fédérales dès mars 2024)[58]. Les partis doivent communiquer les dons reçus supérieurs à 15 000 francs. Les organisateurs de campagne électorale doivent publier leurs comptes s'ils dépassent 50 000 francs. Les dons anonymes ou de l'étranger sont interdits[59].

En date du , le Contrôle fédéral des finances a publié les premières déclarations chiffrées de quelques partis[60], les chiffres annoncés par d'autres partis devant être vérifiés sur deux semaines après le 7 septembre[61].

Si la déclaration des libéralités est désormais une obligation, le décompte total semble quant à lui rester flou. En effet, le 19 septembre 2023, Direct Magazine (journal lié au Parti socialiste) rapporte qu'en total cumulé, à savoir la déclaration par parti au niveau national et cumul des déclarations des partis cantonaux et par candidats, le PLR serait celui qui disposerait du plus important budget, à hauteur de près de 13 390 000 CHF, l'UDC arrivant seconde avec 12 230 000 CHF alors que le PS serait le parti ayant les plus importants budgets au niveau cantonal[62]. Ces chiffres sont contredits par le journal Le Temps qui rapporte[63] des chiffres différents et inférieurs en date du où le PLR bénéficierait de 12,4 millions et l'UDC de 11,1 millions. Enfin la télévision publique alémanique SRF publie à la même date des chiffres encore différents et inférieurs[64].

Les déclarations permettent également de mettre en lumière les plus importants donateurs puisque Le Temps rapporte que les dix dons individuels les plus importants représentent à eux seuls 40% des dons nominatifs soumis à déclaration[63].

Quatre associations patronales, à savoir Économiesuisse, l'Union patronale suisse, l'Union suisse des arts et métiers ainsi que l'Union suisse des paysans unies sous forme de groupement des fédérations économiques appelé Perspective Suisse ont cumulé des libéralités de 2 196 560[63] de CHF (près de 500 000 par organisation) répartis principalement pour les campagnes des partis et candidats du PLR, de l'UDC, du Centre et du PVL[64]. La Fondation pour une politique bourgeoise, organe de financement de campagne[65] de l'UDC a également déclaré 500 000 CHF en faveur de son parti et de ses candidats[64] alors que l’Alliance climatique, composée de plus de 148 organisations et associations syndicales, environnementales, écologistes, caritatives, humanitaires ou encore religieuse a budgété 337 000 CHF[63] pour la manifestation nationale pour le climat à Berne du , événement s'inscrivant dans le contexte de la campagne électorale.

En outre, les deux plus grands donateurs individuels sont Carmita Burkard ayant fait un don de 1 million aux Verts[66] et Christoph Blocher avec une libéralité déclarée de 500 000 CHF pour son parti, l'UDC.

Enfin, Donato Scognamiglio, candidat du Parti évangélique zurichois, a déclaré les libéralités les plus importantes pour une campagne électorale personnelle à hauteur de 365 000 CHF[64].

Financement déclaré
Parti Déclaré par parti (CHF) au
CDF
Total cumulé
SRF
Total cumulé
Le Temps
Total cumulé
DirectMagazine
UDC 4 865 000 CHF 10 180 000 CHF 11 100 000 CHF 12 230 000 CHF
PS 1 708 000 CHF 7 182 100 CHF 6 900 000 CHF 7 360 000 CHF
PLR 2 500 000 CHF 11 480 000 CHF 12 400 000 CHF 13 390 000 CHF
LV 1 313 450 CHF 3 653 750 CHF 3 700 000 CHF 3 960 000 CHF
LC 2 100 000 CHF 7 190 000 CHF 6 600 000 CHF 7 670 000 CHF
PVL 1 017 100 CHF 2 905 670 CHF 2 900 000 CHF 3 690 000 CHF
PEV 275 000 CHF 1 181 670 CHF 1 410 000 CHF 120 000 CHF
AL 85 000 CHF 85 000 CHF n.c. n.c.
Lega 315 000 CHF n.c. n.c. n.c.
MCG 80 000 CHF 80 000 CHF n.c. n.c.
PP 200 000 CHF 200 000 CHF n.c. n.c.
MV 150 000 CHF 150 000 CHF n.c. n.c.

Ambitions électorales[modifier | modifier le code]

Les présidents de parti à la télévision le soir des élections.
  • Les Verts ambitionnent de dépasser le PLR et de devenir la troisième force politique électorale du pays au Conseil national[67].
  • Le PLR veut dépasser le PS et devenir le deuxième parti de Suisse[68].
  • Les Vert'libéraux souhaitent dépasser les 10 % et regagner des sièges au Conseil des États[69].
  • Le Centre ambitionne d'égaler la moyenne arithmétique des résultats du PDC et du PBD ainsi que de gagner des électeurs dans les cantons du Plateau tout en maintenant son électorat là où l'ancien nom « chrétien » du PDC leur offrait une assise forte[70].
  • Le PS veut rester la deuxième force politique du pays[71].
  • L'UDC ambitionne de reconquérir les 100 000 électeurs perdus en 2019[72].

Résultats[modifier | modifier le code]

Conseil national[modifier | modifier le code]

Au niveau fédéral[modifier | modifier le code]

Résultats préliminaires des élections du Conseil national de 2023[73],[74],[75]
Parti Sigle Voix % +/- Sièges +/-
Union démocratique du centre UDC 713 470 27,93 en augmentation 2,34 62 en augmentation 9
Parti socialiste suisse PS 466 713 18,27 en augmentation 1,43 41 en augmentation 2
Parti libéral-radical PLR 383 171 14,25 en diminution 0,86 28 en diminution 1
Le Centre[c] LC 359 075 14,06 en augmentation 0,24 29 en augmentation 1
Les Verts LV[b] 249 891 9,78 en diminution 3,42 23 en diminution 5
Vert'libéraux PVL 192 944 7,55 en diminution 0,25 10 en diminution 6
Parti évangélique PEV 49 828 1,95 en diminution 0,13 2 en diminution 1
Union démocratique fédérale UDF 31 512 1,23 en augmentation 0,23 2 en augmentation 1
Parti suisse du travail PST 18 434 0,72 en diminution 0,33 0 en diminution 1
solidaritéS (et alliés) Sol 0 en diminution 1
Ligue des Tessinois Lega 14 159 0,55 en diminution 0,2 1 en stagnation
Mouvement citoyens genevois MCG 13 018 0,51 en augmentation 0,29 2 en augmentation 2
Liste alternative AL 4 342 0,17 en diminution 0,15 0 en stagnation
Centre gauche - PCS PCS 2 397 0,09 en diminution 0,17 0 en stagnation
Démocrates suisses DS 2 029 0,08 en diminution 0,04 0 en stagnation
Autres partis 72 608 2,84 0 en stagnation
Votes valides 2 554 482 98,06
Votes blancs et invalides 50 449 1,94
Total 2 604 931 100 200 en stagnation
Abstention 2 980 281 53,36
Inscrits/Participation 5 585 212 46,64

Ajustement des résultats[modifier | modifier le code]

Le , l'Office fédéral de la statistique communique une correction des forces des partis sur le plan national. Elle n'affecte aucunement la répartition des sièges, mais fait s'échanger de position le PLR et le Centre[76],[77]. En , un rapport[78] mandaté par la Confédération conclut à une erreur de programmation. L'erreur touche la retranscription des données transmises par tableur Excel vers le système interne de l'Office fédéral de la statistique[79].

Par canton[modifier | modifier le code]