Croix de multiplication

Croix de multiplication
Image du caractère
Unicode
Code U+00D7
Nom SIGNE MULTIPLICATION
Bloc Supplément latin-1
(U+0800 à U+00FF)
Codage
LaTeX \times
HTML × ou ×
Windows alt+158
Tracé
Symétrie axiale (4)
Trait rectiligne

La croix de multiplication « × » est un symbole mathématique utilisé principalement comme signe de multiplication, introduit en 1631 par William Oughtred dans Clavis mathematicæ[1].

Ce symbole est aussi l'opérateur du produit cartésien et, en notation anglo-saxonne, du produit vectoriel[2].

Dans le langage APL, il est associé comme opérateur unaire à la fonction signe.

Il est utilisé par ailleurs en botanique pour l'écriture d'un nom d'hybride.

Similarités visuelles

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La croix de multiplication est un caractère visuellement similaire à une croix de saint André (U+2613 ☓).

Dans les polices sans empattements, elle est également proche de la lettre minuscule « x »[3].

Autres représentations de la multiplication

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En mathématiques, dans le contexte scolaire français, le signe « × » est principalement utilisé en classes primaires pour dénoter la multiplication[4]. Une fois le calcul littéral introduit, le signe de multiplication est omis sauf entre deux nombres. Par exemple, 3 (4 x + 1) (5 xy − 2) z signifie 3 × (4 × x + 1) × (5 × x × y − 2) × z.

Au Canada francophone, en Belgique, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Allemagne, dans les pays scandinaves et aux États-Unis, on utilise l’opérateur point «  » pour la multiplication au lieu du signe « × ». En Belgique, on utilisait autrefois uniquement « × » mais, aujourd'hui, on utilise « . » en secondaire (dans l'enseignement secondaire) dans les cours de mathématiques. (Ce qui apporte une certaine confusion puisque c'est récemment[Quand ?] qu'en Belgique, on a cessé d'utiliser le point pour séparer les dizaines des milliers, etc., par exemple dix mille s'écrivait en Belgique 10.000 jusque récemment, mais s'écrit aujourd'hui 10 000.)

En informatique, notamment dans les langages de programmation et dans les logiciels de calcul formel comportant une interface en ligne de commande, on utilise l'astérisque « * » plutôt que le caractère « × » pour dénoter la multiplication.

Indication des dimensions

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Lorsque l'on indique les dimensions d'une pièce parallélépipédique, on utilise la croix de multiplication comme séparateur des valeurs. Par exemple, une plaque de longueur 50 mm, de largeur 20 mm et d'épaisseur 2 mm sera indiquée comme faisant « 50 × 20 × 2 », ce qui se lit « cinquante par vingt par deux » (l'unité par défaut dépend du domaine d'application, c'est le millimètre en mécanique, le centimètre dans certains métiers du bâtiment et de l'artisanat). On remarquera que le volume de la pièce s'obtient par le produit des trois valeurs. Lorsqu'il s'agit d'une tôle d'épaisseur déjà définie, on se contente de donner les grandes dimensions (« 50 × 20 », « cinquante par vingt »).

En dessin technique, la présence d'une lettre ou d'un signe indique que l'on cote autre chose qu'une pièce parallélépipédique, et modifie la signification des valeurs. Dans le cas d'un tube ou d'une virole, la cotation « ⌀50 × 2 » désigne un tube de 50 mm de diamètre extérieur et de 2 mm d'épaisseur, et la cotation « ⬜50 × 2 » désigne un « tube carré » (profilé creux de section carrée) de 50 mm de côté extérieur et de 2 mm d'épaisseur. Dans le cas d'une cornière, la cotation « L50 × 50 × 5 » désigne une cornière à ailes égales de 50 mm de long (cote extérieure), et de 5 mm d'épaisseur. La croix de multiplication peut être utilisée pour séparer des valeurs même lorsque leur produit n'a pas de sens particulier. Par exemple, un chanfrein coté « 2 × 45° » désigne un chanfrein à 45° et de hauteur 2 mm.

Il est également utilisé en botanique dans les noms d'hybride. Il est accolé au nom spécifique dans le cas d'un hybride infraspécifique (par exemple Prunus ×gondouinii) ou au nom générique dans le cas d'un hybride interspécifique (par exemple ×Sorbopyrus sp.).

Généalogie

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Les généalogistes emploient le signe de la multiplication comme symbole du mariage dans les biographies d'ancêtre. Entre deux noms de personne, ce signe marque leur union. Accolé à une date, il indique celle de la cérémonie. La lettre X peut remplacer le signe de la multiplication. Le symbole de l'infini (∞) est aussi employé, par analogie à la forme de deux alliances. Tandis que la naissance est marquée par le symbole du degré (°), et le décès par la croix latine (✝) ou par l'obèle (†), de forme analogue[réf. nécessaire].

Réseaux sociaux

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Sur les réseaux sociaux tel X (anciennement Twitter), il permet une liaison entre plusieurs activités ou situations. Par exemple : un statut « #np (now playing, en train d'écouter) [nom de chanson] × ranger sa chambre × danser » signifie que la personne réalise ces trois actions simultanément.

Programmation en APL

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Dans le langage de programmation APL, il permet de représenter, en plus de la multiplication, la fonction signe lorsqu'il est utilisé de manière monadique. Par exemple, ×B vaut 1 si B est positif, 0 si B est nul, et ¯1 si B est négatif (en APL, le « ¯ » représente le signe négatif, et se distingue de «  » qui représente l'opération de soustraction).

Codages informatiques

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Il est également possible de l'obtenir au clavier en combinant plusieurs touches. Cette combinaison dépend du système d'exploitation :

En Unicode, il a pour point de codage U+00D7.

En langage TeX et LaTeX, il s'obtient avec la commande \times dans le mode mathématique.

En HTML, il se code × (entité HTML) ou ×(référence numérique décimale).

Notes et références

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  1. (en) Florian Cajori, A History of Mathematics, Londres, Macmillan, , 2e éd. (lire en ligne), p. 157.
  2. Ce dernier est noté à l'aide du chevron « ∧ » en notation française.
  3. Sur certains claviers d'ordinateurs, un utilisareur qui souhaite saisir une croix de multiplication doit combiner plusieurs touches, alors que la saisie d'un « x » minuscule est bien plus aisée. Ceci conduit souvent l'utilisateur à substituer la lettre au symbole. Cet usage est néanmoins problématique d'un point de vue sémantique, car cette lettre est aussi celle qui est la plus couramment employée en calcul littéral pour noter une variable. Dans la marche typographique habituelle anglo-saxonne et française, les variables en minuscule sont écrites en italique (ceci est bien géré par les éditeurs d'équation comme LaTeX), ce qui évite la confusion.
  4. (en) Eric W. Weisstein, « Multiplication », sur mathworld.wolfram.com (consulté le )
  5. https://www.apple.com/fr/pro/tips/specialchar.html Apple Palette de caractères (FR)
  6. https://www.apple.com/pro/techniques/glyphspalette Apple Charater Palette Instructions (EN)
  7. https://www.apple.com/de/pro/tips/specialchar.html Apple Sonderzeichen (DE)
  8. « Typografie.info - das größte deutsche Typografie-Portal », sur Typografie.info