134e division d'infanterie (France)
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| 134e division d'infanterie | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Division d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Batailles | 1918 - 3e bataille de l'Aisne 1918 - 4e bataille de Champagne 1918 - 2de bataille de la Marne |
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La 134e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 134e division d'infanterie[modifier | modifier le code]
- - : général Albert Baratier
- - janvier 1919 : général Henri Petit
Composition[modifier | modifier le code]
- infanterie :
- 334e régiment d'infanterie d'août à
- 56e régiment d'infanterie territoriale d' à (rejoint la 216e brigade territoriale)
- 250e régiment d'infanterie territoriale d' à (rejoint la 216e brigade territoriale)
- 298e régiment d'infanterie territoriale d' à (rejoint la 216e brigade territoriale)
- 300e régiment d'infanterie de février à (dissolution)
- 63e régiment d'infanterie de à
- 100e régiment d'infanterie de à
- 65e régiment d'infanterie de à
D'août à novembre 1916, les 334e RI et 298e RIT sont regroupés dans la 115e brigade et les 56e et 250e RIT dans la 314e brigade. À partir de novembre 1916, les brigades disparaissent et l'infanterie de la division est directement rattachée à l'infanterie divisionnaire (ID).
- cavalerie :
- 1 escadron du 2e régiment de chasseurs d'Afrique de à
- artillerie :
- 1 groupe de 90 du 23e régiment d'artillerie de janvier à
- 3 groupes de 75 du 223e régiment d'artillerie de à
- 101e batterie du 223e régiment d'artillerie de janvier à
- 5e groupe de 155 C du 134e régiment d'artillerie de juillet à
- génie :
- compagnie 7/14 du 4e régiment du génie
- 1 bataillon du 23e régiment d'infanterie territoriale d'août à
Historique[modifier | modifier le code]
1916[modifier | modifier le code]
- Constituée le à partir des 115e et 314e brigades de la 133e division d'infanterie.
- – : occupation d'un secteur entre la frontière suisse et le canal du Rhône au Rhin, réduit à gauche, du au , jusque vers Carspach.
1917[modifier | modifier le code]
- – : retrait du front ; travaux et instruction vers Belfort. À partir du , mouvement, par Luxeuil et Plombières-les-Bains, vers Épinal ; repos et instruction au camp d'Arches.
- – : transport par V.F., de la région d'Epinal, dans celle de Mourmelon-le-Grand. À partir du , occupation d'un secteur vers le Téton et Auberive-sur-Suippe.
- : attaque allemande vers le Téton.
- 14 - : attaques françaises locales.
- – : retrait du front ; repos vers Damery.
- – : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur entre Bétheny et Courcy.
1918[modifier | modifier le code]
- – : retrait du front et mouvement par Reims, vers Damery ; repos.
- – : occupation d'un secteur entre les lisières est de Reims et Bétheny, étendu à gauche, le , jusque vers les Cavaliers de Courcy. À partir du , engagée dans la 3e Bataille de l'Aisne : résistance aux lisières nord de Reims ; organisation du front entre les lisières nord et ouest de Reims et Ormes.
- : puissante attaque allemande repoussée.
- 15 - : engagée dans la 4e Bataille de Champagne
- – : engagée dans la 2e Bataille de la Marne : violents combats pour dégager Reims, puis stabilisation et organisation du front.
- – 1er octobre : retrait du front ; repos vers Pierry, puis dans la région de Vertus ; à partir du , mouvement vers le sud-est de Fismes, par Orbais-l'Abbaye, Montmirail, Saint-Martin-d'Ablois et Crugny.
- 1er – : poursuite vers l'Aisne ; engagée dans la Bataille de Saint-Thierry : offensive depuis la région Romain, Ventelay jusqu'à la ferme de Loge-Fontaine et Bouffignereux ; puis progression vers l'Aisne, atteinte le .
- 4 – : retrait du front ; regroupement à Muizon. À partir du , transport par camions vers Souain ; repos.
- 14 – : occupation d'un secteur de combat dans la région de Vouziers ; du 16 au , engagée vers Vouziers et Condé-lès-Vouziers. Passage de l'Aisne ; combat de Chestres.
- 21 - : contre-offensives allemandes, puis stabilisation du front et organisation d'un secteur de fin de combat.
- – : retrait du front ; mouvement vers Bétheniville ; repos dans la région de Pont-Faverger.
1919[modifier | modifier le code]
La division est dissoute en janvier 1919.
Rattachements[modifier | modifier le code]
- Affectation organique : à : 34e corps d'armée
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des divisions françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des brigades françaises de la Première Guerre mondiale
