1940 en Lorraine
1937 1938 1939 1940 1941 1942 1943 Décennies : 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cette page est une liste d'événements qui se sont produits durant l'année 1940 en Lorraine.
Éléments de contexte
[modifier | modifier le code]- Après l'armistice, l'armée allemande installe hors du Reich des Frontstalags, camps de prisonniers de guerre, destinés à détenir les soldats issus des colonies françaises. Principalement situés en France et en Pologne, la Lorraine en a compté un certain nombre, dans les localités suivantes : Epinal, Lunéville, Metz, Mirecourt, Nancy, Toul, Saint-Mihiel, Sarrebourg et Verdun[1].
- « Au total, 1,8 million de soldats français ont été faits prisonniers en mai-juin 40, dont plus d’un million entre le discours de Pétain et l’entrée en vigueur de l’armistice. En effet, la demande de Pétain de "cesser le combat" dès le 17 juin a brisé toute résistance organisée. » [2]
Événements
[modifier | modifier le code]- Le château de Lunéville sert comme centre de rassemblement de prisonniers en été 1940. Les Frontstalag 160 Lunéville et Frontstalag 162 Dommartin-lès-Toul sont actifs de à . En 1940 des camps de rétention sont également actifs à Baccarat, le Dulag de Baccarat ainsi qu'à Laxou : Frontstalag 161 Laxou, le Stalag La Malgrange.
- En 1940, l'Armée de l'air installe le GAO 2/506 sur le terrain de Chambley-Bussières. Cette unité d’observation est alors équipée de neuf Potez 631 et de cinq Mureaux 117. Contrairement à la plupart des autres terrains de l’Armée de l'Air de 1940, le terrain de Chambley n’est pas utilisé pendant le reste de la guerre, que ce soit par les Allemands ou par les Alliés.
- L'Amiral Georges Thierry d'Argenlieu fait adopter la croix de Lorraine par la France libre, il fallait aux Français libres une croix pour lutter contre la croix gammée.
- Entre 1940 et 1944, le camp de Thil fonctionne comme camp de travail installé par l'occupant nazi sur la commune de Thil, durant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait d'un kommando du camp du Struthof (KL-Natzweiler). Situé dans le département de Meurthe-et-Moselle, à proximité de la ville de Villerupt, c'est le seul camp de concentration installé par les nazis en territoire français non annexé.
- L'Armée de l'air installe le GAO 2/506 sur le terrain de Chambley-Bussières. Cette unité d’observation est alors équipée de neuf Potez 631 et de cinq Mureaux 117. Contrairement à la plupart des autres terrains de l’armée de l'air de 1940, le terrain de Chambley n’est pas utilisé pendant le reste de la guerre, que ce soit par les Allemands ou par les Alliés.
Janvier
[modifier | modifier le code]- 1er janvier : la ville frontalière de Forbach est évacuée[3] préventivement.
- 10 au 26 janvier : vague de froid exceptionnelle en Lorraine[4] : il fait jusqu'à −24 °C à Metz
- 19 janvier : la température maximale est de −12,4 °C à Nancy. Les moyennes mensuelles à Nancy sont : minimale de -9,5° et maximale de -3,5°
Février
[modifier | modifier le code]- 7 février : Charles Roos, homme politique et indépendantiste alsacien, accusé d'espionnage, est fusillé sur le terrain militaire de Champigneulles.
Mai
[modifier | modifier le code]- Mai 1940 : le terrain de la Base aérienne 133 Nancy-Ochey sert de quartier général pour la Zone d'Opérations Aériennes Est (Z.O.A.E.). Le No. 3 Wing du Royal Naval Air Service britannique y est également basé pendant la Bataille de France.
- 10 au 13 mai : combats entre alliés franco-britanniques et Allemands pendant la bataille de France, en particulier à Longwy.
- 19 mai : les allemands qui avaient pris le fort de La Ferté dans les Ardennes, ouvrage le plus à l'Ouest de la Ligne Maginot, sont stoppés par l' ouvrage de Fermont[5].
Juin
[modifier | modifier le code]- Juin : pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du viaduc de la Taverne à Dinozé.
- 11 juin : les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.
- 13 juin : l'Est Républicain parait pour la dernière fois.
- 15 juin : le groupe blindé de Heinz Guderian atteint Verdun et Bar-le-Duc. Il tente de prendre à revers la ligne Maginot dont la plupart des ouvrages résistent[6].
- 17 juin : l'armée allemande entre à Metz sans combattre[6].
- 18 juin : l'armée allemande entre à Nancy, Épinal et Belfort[6].
- 18 au 22 juin : Bataille de Toul. Le 227ème RI du groupe Dubuisson résiste à un ennemi supérieur en nombre. Outre les morts militaires et civils, la ville est détruite à 40 %[7]. La cathédrale Saint-Etienne touchés par un obus de 210 prend feu[6],[8].
- L'aéroport de Nancy-Essey est occupé par la Luftwaffe entre 1940 et 1944, il a été bombardé à plusieurs reprises.
- 19 juin : une centaine de prisonniers de guerre français, en majorité des Tirailleurs sénégalais du 12°R.T.S., sont assassinés par des troupes allemandes dans une grange de la région de Neufchâteau[9].
- 22 juin : Les allemands prennent Saint-Dié-des-Vosges[6].
- Quand l'armistice du 22 juin 1940 est signée, le cas de l'Alsace et de la Moselle n'est pas évoqué[10]. Ce territoire reste donc juridiquement français, bien qu'il fasse partie de la zone militairement occupée par l'Allemagne.
- 23 juin : après l'armistice, la Wehrmacht s'installe à Mirecourt : l'Hôpital psychiatrique de Ravenel, en construction, est transformé en camp de transit et d'internement : le Frontstalag 120[11].
Juillet
[modifier | modifier le code]- 1er juillet : adoption par la France libre de la croix de Lorraine pour symbole sur la proposition du vice-amiral Émile Muselier faite à de Gaulle, le , en présence du capitaine de corvette Thierry d'Argenlieu[12],[13],[14] pour lutter contre la croix gammée nazie[15].
- 8 juillet : les autorités réquisitionnent les locaux de L'Est républicain[16].
- 10 juillet : Georges Mazerand, Député de Meurthe-et-Moselle, ne prend pas part au vote sur la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, les députés Philippe Serre et Gaston Thiébaut votent contre[7].
- 25 juillet : annexion de facto de l'Alsace et la Moselle[7].
Août
[modifier | modifier le code]- L'évêque de Metz, monseigneur Heintz est expulsé par les allemands[17].
- Les premiers actes de résistance ont lieu en Meurthe-et-Moselle[6].
- 2 août : le journal collaborationniste L'Écho de Nancy publie son premier numéro. Totalement contrôlé par les allemands, il défend le nazisme, Adolf Hitler et prône l'antisémitisme.
- 7 août : le Gauleiter Josef Bürckel prend ses fonctions à Sarrebruck, en tant que nouveau chef de l'administration civile allemande en Moselle. Le « CdZ-Gebiet Lothringen » remplace officiellement le département de la Moselle.
- 8 août : le préfet du département de la Moselle Bourrat est expulsé de ce nouveau « territoire allemand ».
- 13 août : la Leibstandarte SS Adolf Hitler stationne à Metz, en Lorraine annexée. La division SS, dont les pertes s'élevaient à près de 500 hommes[18] (environ 110 tués et 390 blessés), est réorganisée à Metz. Elle est renforcée de quelques bataillons et compte alors 6 500 hommes (1 SS-Artillerie-Regiment, 1 SS-Pionier-Bataillon, 1 SS-Aufklärungs-Abteilung, 1 SS-Nachrichten-Kompanie, 1 SS-Bataillon).
- 15 août : de nombreux messins déposent des bouquets de fleurs aux couleurs du drapeau français au pied de la statue de la vierge, place Saint-Jacques[6].
- 16 août : le gauleiter Josef Bürckel expulse plusieurs milliers de personnes en représailles aux manifestations de la veille[19]. Près de 85 000 Mosellans, principalement francophones, seront expulsés.
Septembre
[modifier | modifier le code]- La division Leibstandarte SS Adolf Hitler reçoit un nouvel étendard le , au fort de Plappeville sur les hauteurs de Metz, en présence de Sepp Dietrich et du Reichsführer-SS Heinrich Himmler[20].
- Le séminaire de Metz est réquisitionné pour la Schütz Polizei (Schupo), Commandement de la police urbaine, et la Kripo (ou Kriminal Polizei), Direction de la police criminelle allemande. Les séminaristes sont dirigés vers Spire[17].
- Ostland, société allemande, colonise les terres agricoles de la Lorraine non annexée. Des industries et des mines subissent le même sort[19].
- 4 septembre : premier sabotage dans la Meuse [19]
Octobre
[modifier | modifier le code]- 18 octobre : Le régime nazi annexe l'Alsace-Moselle de fait au territoire allemand, par un décret signé par le Führer Adolf Hitler qui en interdit la publication[21]
Novembre
[modifier | modifier le code]- 30 novembre : la Moselle est réunie à la Sarre et au Palatinat pour former une nouvelle province allemande, le Gau Westmark. Thionville redevient Diedenhofen, Sarreguemines redevient Saargemünd. La Moselle devient un CdZ-Gebiet (une division administrative territoriale de l'Allemagne nazie) officiellement rattachée au Gau Westmark[22].
Décembre
[modifier | modifier le code]- 25 décembre : Adolf Hitler est à Metz pour Noël[23]. Il rend visite à la 1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler, stationnée dans le secteur de Metz depuis , passant la nuit du 25 au à l'Hôtel des mines[24] de l'avenue Foch, en compagnie de Sepp Dietrich et des cadres de cette unité[23].
- Le lendemain 26 décembre, après avoir passé en revue ses troupes d'élite, Hitler leur fit un discours[25], et se rendit dans l'après-midi à Sarrebourg, puis à Lutzelbourg, où il fut reçu vers 17 h à l’hôtel des Vosges, pour fêter Noël avec les hommes du 125e régiment d'infanterie[23].
Inscriptions ou classements aux titre des monuments historiques
[modifier | modifier le code]Naissances
[modifier | modifier le code]- 26 janvier à Foug : Claude Schockert, évêque catholique français, évêque émérite de Belfort-Montbéliard depuis .
- 1er février à Ars-sur-Moselle : Michel Heinrich, footballeur français.
- 8 février, Nancy : François Bizot[27], est un anthropologue français, spécialiste du bouddhisme du Sud-Est asiatique (Cambodge, Thaïlande, Birmanie, Laos, Sud-Yunnan) à l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) et à l'École pratique des hautes études (EPHE).
- 24 février à Épinal : Jean-Marie Cavada, journaliste et homme politique français. Il est député européen de 2004 à 2019, président du Mouvement européen - France de 2011 à 2016 et président du mouvement Génération citoyens (GC) depuis 2015.
- 9 mars à Metz : Jacques Weber, dit Roby Weber, mort accidentellement le au Mans[28], pilote automobile français. Il a notamment terminé second du championnat de France de Formule 3 en 1966.
- 25 mars à Ferdrupt : Guy-Pierre Baumann, mort le à Strasbourg, cuisinier et restaurateur français.
- 2 avril à Metz : Monique Messine, née Monique Marguerite Alberte Vanwelsenaere , morte le à Guyancourt, actrice et chanteuse française. Elle a notamment tourné avec Jean-Luc Godard et Roger Vadim.
- 7 avril, à Rouceux (Vosges) : Daniel Prévot, mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mathématicien, spéléologue et lichénologue français.
- 29 avril en Lorraine : Raymond Perrin, auteur français.
- 16 mai Cousances-les-Forges : Jean-Pierre Humblot, personnalité française, mort assassiné en 2003 pour des motifs homophobes et transphobes.
- 27 mai à Giraumont : Jean-Claude Piumi, footballeur français, mort le [29] à Fréjus (Var). Comptant 4 sélections avec l'équipe de France entre 1962 et 1967, il participe à la Coupe du monde 1966 en Angleterre .
- 4 juin à Walscheid : Clotilde Ngouabi (née Martin), morte le à Strasbourg[30], épouse de Marien Ngouabi, président de la république du Congo, entre 1968 et 1972.
- 5 août à Longeville-lès-Metz : Raymond Étienne, de son nom complet Raymond Pierre Étienne, mort le à Thionville[31], responsable de la communauté Emmaüs de Peltre, près de Metz, en 1967 jusqu'à sa retraite en 2009, soit 42 ans[32].
- 23 août à Hadol : Jean-Paul Mathieu, évêque catholique français, évêque émérite de Saint-Dié depuis .
- 11 septembre à Corny-sur-Moselle : Gérard Géorgin, footballeur français. Il évolue durant sa carrière au poste de milieu et d'attaquant, principalement au FC Nantes et à l'AC Ajaccio.
- 13 septembre à Nancy : Pierre-Luc Séguillon, parfois surnommé par ses initiales PLS[33], mort le à Paris, est un journaliste de télévision, de presse écrite et de radio français.
- 19 octobre à Saint-Laurent-sur-Othain : Bernard Schreiner, mort le à Mantes-la-Jolie (Yvelines), militant étudiant, devenu journaliste et homme politique français.
- 22 décembre à Rambervillers : Pierre Guillaume, mort le [34] à Ambernac[35], éditeur et militant politique français.
Décès
[modifier | modifier le code]- 11 janvier à Piennes en Meurthe-et-Moselle : Désiré Ferry, sur la ligne Maginot, par un froid intense de -25°, est frappé de congestion et, transporté à l'ambulance chirurgicale de son corps d'armée, il y décède quelques heures plus tard. Son nom est gravé au Panthéon dans la liste des "écrivains morts sous les drapeaux".
- 7 février à Champigneulles : Charles Roos, Karl Roos (également Carl Roos [36], en français Philippe-Charles Roos), né le à Surbourg (Alsace-Lorraine), enseignant et homme politique alsacien. Après 1918 et le retour à la France des territoires cédés à l'Allemagne en 1871, il rejoint le mouvement autonomiste et devient conseiller municipal de Strasbourg en 1929 puis conseiller général du Bas-Rhin en 1931. Il est fusillé pour avoir livré des renseignements d'ordre militaire à une puissance étrangère [37] durant la drôle de guerre.
- 7 mars à Nancy : Antoine Trampitsch (également Anton Trampitsch ou Trampič, né le à Wegscheide/Razpotje (Köttmannsdorf (ou Kotmara), en Carinthie en Autriche) , maître brasseur et grand industriel français d'origine slovène.
- 5 mai à Nancy : Émile Nicolas, né le à Saint-Max [38], greffier, critique d'art et botaniste français membre fondateur de l'École de Nancy et membre du comité directeur de l'Alliance provinciale des industries d'art.
- 13 mai à Volmerange-les-Mines (Moselle) : Félix Eugène Grat, historien et homme politique français, né à Paris le .
- 16 mai disparu sur le front près d'Inor : Jean Lasne, né le à Bolbec (Seine-Inférieure), peintre français travaillant à Paris.
- 18 mai, tué au combat, à Inor dans la Meuse : Julien Buge, né le à Paris XIIe footballeur français[39].
- 15 juin à Rembercourt-Sommaisne : Léon Cazeilles, né à Prats-de-Mollo le , mort pour la France[40]), colonel d'Infanterie coloniale qui s'illustra lors de la Seconde Guerre mondiale et finit sa carrière comme chef de corps du 21e régiment d'infanterie coloniale.
- 19 juin à Baccarat : Maurice Jaubert, compositeur français de musique classique et de musique de films, né à Nice le et mort pour la France, à l'hôpital de Baccarat.
- 21 juin à Bertrambois : Georges Bonnefoy[41], né le à Agen, intellectuel français, tué au combat au début de la Seconde Guerre mondiale.
- 26 juillet à Bras-sur-Meuse : Georges Lecourtier, agriculteur et homme politique français né le à Bras-sur-Meuse, dans la Meuse.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- L'année 1940 dans le monde
- 1940 en France, 1940 en Suisse, 1940 en Italie
- Bibliographie de la Chronologie de la Lorraine
Notes et références
[modifier | modifier le code]- http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/series/pdf/619MI.pdf
- Itinéraire proposé par Jean Boucon., « loisirs / l’europe en marche - loisirs l’europe en marche. Juin 1940, en Lorraine et sur les routes ... », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Source.
- « Climat de la Lorraine - Climatolor », sur climatolor.fr via Internet Archive (consulté le ).
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 181
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 182
- L'EST REPUBLICAIN - 130 ANS D'ACTUALITES - 1889-2019 - ISSN 2608-0591 - Page 82
- Jérôme ESTRADA (Service documentation), « Incendie de Notre-Dame de Paris. Toul, Strasbourg, Reims... Ces cathédrales détruites puis ... », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Scheck, R. (2007). Une saison noire. Les massacres de tirailleurs sénégalais. Mai-juin 1940. Paris : Tallandier. p. 77.
- Eberhard Jäckel, Frankreich in Hitlers Europa – Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg, Deutsche Verlag-Anstalg GmbH, Stuttgart, 1966 ; traduction : La France dans l'Europe de Hitler, éd. Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », 1968, 554 p., chap. « L'annexion déguisée », p. 115.
- Fiche de renseignements concernant un immeuble ou un logement réquisitionné (Préfecture des Vosges, Réquisitions allemandes) [Archives départementales des Vosges, 103 W 122]. L'étude des différents témoignages de prisonniers indique que le camp était fonctionnel le jour précédant celui mentionné sur ladite fiche.
- « Émile Muselier », Ordre de la Libération.
- La Seconde Guerre mondiale, « La Croix de Lorraine », charles-de-gaulle.org.
- Le général de Gaulle ne retiendra que le nom de Thierry d'Argenlieu dans ses Mémoires de guerre. Le texte exact (dans le tome I, L'Appel) de De Gaulle est : « Le 21 juillet [1940], j'obtins que plusieurs de nos aviateurs prissent part à un bombardement de la Ruhr et fis publier que les Français Libres avaient repris le combat. Entre-temps, tous nos éléments, suivant l'idée émise par d'Argenlieu, adoptèrent comme insigne la Croix de Lorraine. » (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre – L'Appel (1940-1942), chap. « La France Libre », Plon, 1954 (repris par édit. Pocket (ISBN 978-2-266-09526-6), p. 99.).
- « Sous le signe de la Croix de Lorraine », article publié par France d'abord, journal brazzavillois dans le no 18 du mercredi , p. 11-13, reproduisant, comme indiqué en en-tête, « des extraits d'une conférence faite dernièrement à Londres par l'amiral Muselier ». L'amiral explique, paragraphes 4 à 6 de l'article, p. 11 : « Dès le début, il m'a paru nécessaire de différencier de façon apparente, les bâtiments de guerre de la France Libre et ceux restés fidèles au Gouvernement du maréchal Pétain. Un de mes premiers ordres — du 2 juillet, si j'ai bonne mémoire — précisa que les bâtiments des Forces Navales Françaises Libres porteraient à la poupe les couleurs nationales françaises et à la proue un pavillon carré bleu, orné d'une Croix de Lorraine rouge. Et ce fut l'origine de l'insigne du Mouvement de la France Libre.
Pourquoi j'ai choisi la Croix de Lorraine ? Parce qu'il fallait un emblème en opposition à la Croix Gammée et parce que j'ai voulu penser à mon père qui était Lorrain. » - « La fin de L'Est républicain »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
- « Le Grand Séminaire de Metz sous la Seconde Annexion allemande », sur BLE Archives (consulté le ).
- George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945 (page 88) : selon l'auteur, les pertes de la division s’élèvent à 132 tués, 527 blessés et 45 disparus le .
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 183.
- George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945, 1984 (page 28, note 4:Ansprache des Reichsführers SS aus Anlass der Übergabe der Führer-standarte an die Leibstandarte 'Adolf Hitler', Metz, Fort Alvensleben, am 7. September 1940, RFSS/T-175, 90/2612641ff.)
- Eberhard Jäckel, La France dans l'Europe de Hitler, op. cit., p. 123-124.
- Le droit du sang, in Jacques Lorraine: Les Allemands en France, L'Alsace et la lorraine, Terre d'épreuve, éd. du Désert, Alger-Oran, 1945 p. 121.
- « Visite inopinée », Le Républicain lorrain, (lire en ligne)
- L'« Hôtel Royal » servira de PC à l'armée américaine le 22 novembre 1944. in Anthony Kemp : Lorraine - Album mémorial - Journal pictorial : 31 août 1944 - 15 mars 1945, Heimdal, 1994, (p. 340-341).
- (en) Hans Quassowski, Twelve Years With Hitler : A History of 1. Kompanie Leibstandarte SS Adolf Hitler 1933-1945, (ISBN 978-0764307775), p. 121 (Discours à la LSSAH, le 26 décembre 1940 à Metz).
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00106303
- « François Bizot », sur Babelio (consulté le ).
- François Hurel, Matra au Mans, Nîmes, Éditions du Palmier, , 192 p. (ISBN 2-914920-31-8), p. 31
- https://deces.matchid.io/search?q=PIUMI
- « Congo – France : Décès de Clotilde Ngouabi », sur lesechos-congobrazza.com, (consulté le ).
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le ).
- Sillon d'Esperance du Val de Nied, 2007, p.5
- (fr) « Mort du journaliste politique Pierre-Luc Séguillon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Gala, .
- « Pierre Guillaume », sur Conspiracy Watch, .
- « Pierre Noel Charles Guillaume », sur MatchID (consulté le ).
- Son livre Unser Elsässerditsch est signé C. Roos
- Bernard Wittmann, Karl Roos Un autre Dreyfus alsacien ?, Yoran Verlag, 2020,p. 123
- Relevé généalogique sur Filae
- « Fiche individuelle de Julien Pierre Isidore Buge, mort pour la France », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, Ministère de la Défense (consulté le ).
- Mémoire des hommes
- Fiche individuelle des militaires décédés dans la seconde guerre mondiale dans le Site Mémoire des Hommes